Jamel Administrateur
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| Sujet: La Chine face au H7N9, virus sans vaccin Dim 7 Avr - 9:40 | |
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La Chine face au H7N9, virus sans vaccin
Le 5 avril 2013 à 22:36 (Mis à jour: 7 avril 2013 à 10:24) Les services sanitaires chinois ramassent des poulets morts à Shanghaï, le 5 avril 2013 Une nouvelle souche de la grippe aviaire a déjà fait six morts autour de Shanghai. Le péril de la grippe est de retour. Un nouveau type mortel du virus, pour lequel il n’existe pas de vaccin, a tué six personnes en Chine depuis début mars, à Shanghai (23 millions d’habitants) et dans trois provinces adjacentes, le Zhejiang, le Jiangsu et l’Anhui. La Chine a confirmé vendredi quatorze cas de personnes infectées. Ils sont tous localisés aux environs de Shanghai. Poulets, canards et pigeons sont soupçonnés d’être les porteurs de ce virus, baptisé H7N9. Une autre souche du virus de la grippe aviaire, le H5N1, a tué 360 personnes depuis 2003. Marché. Le plus inquiétant cette fois-ci, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est que personne ne sait comment cette nouvelle souche est apparue, ni comment elle est passée de l’animal à l’homme. Le H7N9 n’est pas mortel pour les poulets, ce qui rend très compliquée sa détection, souligne aussi le virologue britannique John Oxford. Il y a toutefois deux bonnes nouvelles, assure l’OMS : aucune contamination entre humains n’a jusqu’ici été constatée, et seule la Chine continentale est pour l’instant touchée. Une femme qui présente des symptômes de contamination a toutefois été placée vendredi en quarantaine à Hongkong. Mais, selon la presse locale, elle «revient d’un voyage à Shanghai, où elle a été en contact étroit avec des volailles».Les autorités sanitaires de la métropole chinoise ont fait fermer, vendredi, tous les marchés de produits agricoles de la ville, après avoir découvert un pigeon porteur du virus sur l’un d’entre eux. Par précaution, les 20 000 pigeons, oies, poulets et canards de ce marché ont été tués par une équipe sanitaire. Six des vendeurs ont été placés sous observation. Les deux premières victimes du H7N9 sont décédées début mars, mais le gouvernement chinois a attendu un mois pour en informer le public. Les autorités ont expliqué que ce délai était dû aux difficultés d’identification du nouveau virus. La rétention d’information a toutefois très souvent été le premier réflexe du gouvernement en la matière, qu’il s’agisse du sida dans les années 90 ou du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) apparu en 2002, pour lequel Pékin avait attendu plus de trois mois avant d’informer l’OMS, contribuant à aggraver l’épidémie (775 morts dans le monde). Afin de dissiper tout soupçon de dissimulation, le ministre chinois de la Santé a promis vendredi «des échanges ouverts et transparents avec l’OMS et les autres pays».Potable. De nombreux habitants de Shanghai se demandent si ces contaminations virales n’ont pas un rapport avec les 16 000 cochons morts qui, en mars, ont flotté plusieurs semaines durant sur le Huangpu, le fleuve traversant la ville et fournissant un quart de son eau potable. Les autorités, qui n’ont toujours pas donné d’explications sur l’origine de ces carcasses putréfiées, ont néanmoins assuré qu’aucune de celles qu’elles avaient examinées n’était porteuse du H7N9. | |
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