Jamel Administrateur
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| Sujet: Mélenchon en coup de vent en Corse avant son face-à-face avec Le Pen Jeu 23 Fév - 9:41 | |
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Mélenchon en coup de vent en Corse avant son face-à-face avec Le Pen
Il devait rester deux jours sur l’Ile de Beauté. Mais pour préparer son face-à-face avec Marine Le Pen ce soir à la télévision, le candidat a écourté son séjour.
Publié le 23.02.2012, 07h25 Bastia (Haute-corse), hier. Lors de son meeting, Jean-Luc Mélenchon a montré sa hâte d’en découdre avec la présidente du Front national. A peine le temps de déguster une tranche de coppa. Pas de quartier libre pour profiter des collines et des villages de l’Ile de Beauté. Hier, Jean-Luc Mélenchon a posé le pied à Bastia, en Corse, le temps d’une très brève visite qui devait s’achever dès aujourd’hui, en fin de matinée.
Quand le candidat du Front de gauche débarque en provenance de Nice, sous le soleil et les caméras, quatre banderoles, une vingtaine de militants et de syndicalistes l’accueillent, aux côtés de Dominique Bucchini, le président (PC) de l’Assemblée de Corse. « Mélenchon, président! » clament ses admirateurs. Celui qui dit refuser la personnalisation de l’élection fronce les sourcils. Alors le slogan varie : « Mélenchon, présidons! » scandent-ils, tandis que le candidat se met à dialoguer avec des salariés précaires en conflit avec Air France, qui campent depuis cent dix-huit jours dans l’aéroport. Onze minutes et un petit mot dans leur livre d’or plus tard, un car vient cueillir le candidat. Direction la halle des sports de Bastia, où l’ancien sénateur socialiste tient une conférence de presse et un meeting. « Pour les spécificités corses, je m’en remets à Dominique Bucchini », prévient le candidat. Tout juste se contente-t-il d’assurer que « l’insularité n’est pas un problème », « le volontarisme planificateur est la solution pour la Corse », « vous finirez en caleçon si vous vous laissez faire », « vous n’êtes pas condamné à ne vivre que du tourisme », « vous ne pouvez pas tirer la Corse de l’impasse où elle est sans partage des richesses ». Marine Le Pen, sa meilleure ennemie Des propos que Mélenchon n’aura pas l’occasion de tenir ce soir, en meeting à Ajaccio, au sud de l’Ile de Beauté, comme prévu initialement. Il était censé rester deux jours, mais son planning a été bousculé lorsqu’il a été convié à débattre ce soir face à Marine Le Pen dans l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2. Si la candidate du Front national refuse de ferrailler contre lui (et maintenait hier soir l’incertitude sur sa participation), Mélenchon, en revanche, n’a pas caché sa hâte d’en découdre. « Il vaut mieux qu’elle connaisse bien le mécanisme de la répartition des allocations familiales et du smic. Mieux vaut qu’elle ait bossé, sinon après, ça va me contrarier. La pauvre, je vais la traîner d’un bord à l’autre du ring », l’a-t-il défiée avant de monter sur scène. Une fois sur l’estrade, devant ses supporteurs, ses premiers mots ont encore ciblé sa meilleure ennemie, « une dame spécialement malfaisante ». « J’ai eu raison de dire que cette obsession contre les étrangers atteste d’un dérangement mental », a-t-il provoqué avant d’égrener la liste des invectives destinées à Le Pen. (« Chauve-souris », « semi-démente », « je ne regrette rien »). Comme un échauffement avant le débat de ce soir… s’il a lieu. | |
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