Jamel Administrateur
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| Sujet: Budget 2014 : les écologistes menacent et attendent du concret Jeu 12 Sep - 7:21 | |
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Budget 2014 : les écologistes menacent et attendent du concret
Publié le 12.09.2013, 07h59 | Mise à jour : 09h13 François de Rugy, le coprésident du groupe écologiste de l'Assemblée nationale, a indiqué jeudi que les députés écologistes «ne voteront pas le budget en l'état». La colère des écologistes ne retombe pas après les premières communications mercredi sur le Budget 2014 et l'absence de mesures phares au niveau écologique. Au delà, l'indication d'une fiscalité inchangée sur le diesel ne passe pas dans les rangs écologistes qui, à l'image de François de Rugy, coprésident du groupe à l'Assemblée nationale, menacent toujours de ne «pas voter le Budget 2014 en l'état».
7 h 40. Les écologistes attendent des propositions concrètes. François de Rugy, invité jeudi de RMC, martèle que son groupe a «besoin d'y voir encore plus clair et qu'il y a encore beaucoup de travail pour ce Budget 2014. Nous nous attendons des propositions, des améliorations notables car, pour le moment, il n'y a rien sur la fiscalité écologique.» François de Rugy poursuit: «Il y a deux ou trois semaines, Philippe Martin, le ministre de l'Ecologie, nous avait affirmé qu'il y avait un volet écologique important dans ce budget mais pour l'heure, nous ne voyons rien. Pour cette raison nous ne pouvons pas voter ce budget en l'état.» François de Rugy évoque des négociations à venir avec les socialistes: «Notre intention est de voter ce budget mais à condition que les écologistes soient clairement entendus. Nous avons tapé du poing sur la table et le Premier ministre, le ministre du Budget et le ministre de l'Economie nous ont appelé. Nous allons continuer de discuter...» Le coprésident du groupe écologiste avance deux premières mesures importantes pour les Verts: «Par rapport au relèvement de la TVA qui doit intervenir le 1er janvier nous demandons que certains produits, tels que les transports en commun, ne soient pas augmentés, bien au contraire. Par ailleurs, concernant la taxe carbone, notre conception est de dire que chaque euros prélevé sera redistribué aux français.» 8 h 15.
Najat Vallaud-Belkacem veut calmer le jeu. La porte-parole du gouvernement, ministre du Droit des femmes, déclare jeudi sur Radio Classique-LCI que «ce serait une erreur de penser que le gouvernement Ayrault fait une fiscalité écologique pour faire plaisir aux Verts. Si nous nous engageons dans la contribution climat-énergie c'est bien parce qu'il s'agit d'une question majeure pour le gouvernement et non pas en raison d'une bataille politique.» Najat Vallaud-Belkacem veut clairement calmer le jeu et rassurer les écologistes en précisant: «Les contours de la contribution climat-énergie ne sont pas arrêtés et dans ce cadre la fiscalité diesel sera évoquée. A ce moment là des arbitrages seront menés entre le diesel et l'essence.» 8 h 35.
Jean-Louis Borloo constate «une panique à bord». Le président de l'UDI, invité jeudi matin sur BFM TV, se montre sans concessions quant aux premières mesures du Budget 2014: «On est dans une situation d'annonces et de recul permanente. Je constate qu'il y a panique à bord dans ce gouvernement qui ne se remettra pas de l'affaire des heures supplémentaires.» Concernant la fiscalité verte, Jean-Louis Borloo considère que le gouvernement a tout faux: «Le fiasco de ce gouvernement c'est la ligne verte. Le Grenelle de l'environnement avait fixé 44 mesures de fiscalité verte. Il s'agissait de signaux pour faire changer les comportements et non pas forcément de taxes...» Le président de l'UDI ne croît pas au départ des écologistes du gouvernement car «ils sont trop contents d'y être» et évoque une «une mise en scène avec une réconciliation entre socialistes et écologistes dès mardi.» Enfin, sur la question du diesel, Jean-Louis Borloo considère qu'«il doit y avoir une réflexion avec une négociation avec l'industrie automobile. L'objectif est d'aller vers le tout-électrique et les moteurs hybrides mais de manière progressive.» | |
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