Jamel Administrateur
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| Sujet: Polémique sur le site de Carla Bruni-Sarkozy Ven 26 Juil - 16:04 | |
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Polémique sur le site de Carla Bruni-Sarkozy
Mis à jour le 26/07/2013 à 17:15 - Publié le 26/07/2013 à 14:56Le site Internet de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy a été créé en 2009. EN BREF
- La Cour des comptes a révélé que le site Internet de Carla Bruni avait coûté 410.000 euros à l'État.
- Un budget qui a servi à financer les contenus Web en rapport avec les activités officielles de l'ex-première dame.
- Ce n'est pas la première fois que les dépenses de l'État en faveur de Carla Bruni-Sarkozy font polémique.
Les critiques pleuvent depuis quelques jours autour du site Internet de Carla Bruni-Sarkozy, lorsqu'elle était première dame de France, entre 2008 et 2012. Objet de tous les reproches: son coût. Dans un rapport publié le 15 juillet, la Cour des comptes a en effet révélé que ce site Internet avait été financé par le budget de la présidence à hauteur de 410.000 euros entre 2011 et 2012. Des articles et une pétition
Le rapport porte plus généralement sur les comptes et la gestion des services de la présidence de la République lors de l'année 2012. C'est au détour de la sous-catégorie «autres dépenses de communication» qu'on en apprend davantage sur le financement du site Internet de Carla Bruni-Sarkozy. Il a coûté 330.000 euros à l'État en 2011 et 80.000 euros en 2012, soit un total de 410.000 euros. En revanche, le rapport ne précise pas le détail de ces dépenses. Ces dernières peuvent concerner la maintenance technique, l'hébergement mais aussi les salaires des personnes en charge de la publication des contenus. Le site carlabrunisarkozy.org aujourd'hui C'est ce chiffre de 410.000 euros qui a mis le feu aux poudres. À l'origine de la polémique: un post de blog d'Olivier Laurelli, cofondateur du site Reflets.info, qui a analysé le site de la fondation Carla Bruni-Sarkozy, en affirmant qu'il ne justifiait pas une telle dépense. Dans la foulée, une pétition en ligne a été créée afin de demander à Carla Bruni de faire don de cette somme à des œuvres caritatives. «Comment accepter, alors qu'on demande des efforts importants à tous, que la première dame profite de sa position pour faire financer ce qui relève d'une dépense privée»? s'interroge son auteur. Vendredi, elle recueillait déjà plus de 45.000 signatures. Confusion autour du site de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy
Le site Carlabrunisarkozy.org avant 2012 Contactée par Le Figaro, la Fondation Carla Bruni-Sarkozy affirme qu'elle a toujours assumé seule les coûts de son site Internet, créé en 2009. Mais ce dernier a subi de profondes modifications depuis 2011 et 2012, période étudiée par le rapport de la Cour des comptes. À l'époque de la présidence de Nicolas Sarkozy, l'adresse Web carlabrunisarkozy.org renvoyait en effet vers trois entités: la Fondation de Carla Bruni-Sarkozy, les informations autour de ses actions de première dame et son engagement humanitaire contre le sida. Or, ces deux dernières catégories n'existent plus aujourd'hui. L'adresse carlabrunisarkozy.org redirige uniquement vers la page de la fondation. C'est ce site (et non l'original) qui a été analysé par Olivier Laurelli. Néanmoins, la fondation précise que les 410.000 euros n'ont pas servi au financement de ses propres contenus Web, mais à celui des contenus en rapport avec les activités de l'ex-première dame. Polémique autour des dépenses de l'ex-première dame
Ce n'est pas la première fois que les dépenses de l'État en faveur de Carla Bruni-Sarkozy font débat. En mai, Matignon avait révélé que huit collaborateurs étaient affectés au service de l'ancienne première dame en janvier 2012, pour une rémunération mensuelle nette globale de 36.448 euros. C'est trois fois plus que Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, qui bénéficie des services de deux agents contractuels et de trois fonctionnaires, le tout pour un total de 19.742 euros par mois. La Cour des comptes a par ailleurs précisé dans son rapport qu'il n'existe plus de site Internet spécifique dédié à la conjointe du président. Valérie Trierweiler dispose d'une simple rubrique à son nom sur le site de l'Élysée, tout comme c'était le cas pour Bernadette Chirac, à l'époque de la présidence de Jacques Chirac.[/b] | |
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