Jamel Administrateur
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| Sujet: Hollande rappelle à Manuel Valls qu'il est le patron Mar 4 Juin - 7:46 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Politique Hollande rappelle à Manuel Valls qu'il est le patronMis à jour le 04/06/2013 à 09:30 - Publié le 04/06/2013 à 09:24 François Hollande sur le perron de l'Élysée. Dans un entretien accordé au journal La Provence, le président qui se rend ce mardi à Marseille confie également que sa plus grande déception depuis un an a été «l'affaire Cahuzac».
«Quant à Manuel Valls, il fait du bon travail et il sait que c'est toujours le président de la République qui décide». C'est la mise au point que fait François Hollande ce mardi matin dans La Provence après les déclarations de Valls dans le même quotidien la semaine précédente. «Je fais de la politique, je suis ambitieux (…) Si, demain, on me proposait d'autres responsabilités, je les assumerais, bien évidemment. J'ai toujours pensé que j'avais la capacité d'assumer les plus hautes responsabilités de mon pays», avait assuré Manuel Valls. Ce petit rappel à l'ordre de Hollande à son ministre de l'Intérieur n'est pas sans ressembler à celui qu'avait fait Jacques Chirac en juillet 2004. «Je décide, il exécute», avait asséné Chirac pour remettre à sa place un Nicolas Sarkozy, lui aussi ministre de l'Intérieur, qui s'était montré encore plus impertinent en contestant publiquement la pertinence des arbitrages budgétaires de l'Élysée en faveur du ministère de la Défense, et en dépeignant Jacques Chirac en «Louis XVI qui répare les horloges» pendant que gronde la Révolution. Finance, Cahuzac, Mali... François Hollande a également reconnu que, depuis un an, sa plus grosse déception avait été «l'affaire Cahuzac». Il estime en revanche qu'il a tenu les promesses faites au Bourget contre «la Finance». L'hôte de l'Élysée a énoncé un certain nombre de réformes qui en réalité étaient déjà en cours avant lui: le vote de la supervision bancaire au niveau européen, ou la taxe sur les transactions financières, que Nicolas Sarkozy avait décidé de mettre en place, contre l'avis de ses partenaires européens, en janvier 2012. Quant à la lutte contre les paradis fiscaux, le premier coup d'accélérateur date du G20 de 2009 à Londres. Pour finir, François Hollande a affirmé que sa plus grande responsabilité avait été «l'intervention française au Mali». | |
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