| Le Blog-Forum de Jamel Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société. |
|
| Florange : la crise s'aggrave | |
| | Auteur | Message |
---|
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Florange : la crise s'aggrave Ven 7 Déc - 9:24 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Economie
Florange : la crise s’aggrave
Publié le 06/12/2012 à 18:52 | Mise à jour le 06/12/2012 à 23:09 La classe politique s’est de nouveau enflammée, multipliant, à gauche, les appels à nationaliser le site. Le report du projet d’Ulcos hypothèque un peu plus l’avenir des hauts-fourneaux et provoque la colère des salariés.
L’affaire Florange est repartie de plus belle jeudi, au lendemain de la rencontre à Matignon entre Jean-Marc Ayrault et les représentants syndicaux. L’incendie s’est rallumé dans la matinée à Bruxelles, où la Commission a annoncé le retrait du projet Ulcos, porté par ArcelorMittal pour fabriquer du charbon «vert» à Florange, de la liste des candidats à son premier appel d’offres destiné à financer des technologies de lutte contre le réchauffement climatique. À Florange, les salariés ont vu dans cette annonce une «trahison», à la fois de la part d’ArcelorMittal et de celle du gouvernement. La classe politique s’est de nouveau enflammée, multipliant, à gauche, les appels à nationaliser le site. Sur le terrain, la situation s’est considérablement tendue. Les ouvriers de Florange menacent désormais d’occuper les hauts-fourneaux. Le site ArcelorMittal de Fos a été bloqué, et les salariés de Basse-Indre en Loire-Atlantique seront en grève lundi. VIDEO. Jacob interpelle le premier ministre Jean-Marc Ayrault, à l'Assemblée nationalehttps://www.dailymotion.com/video/xvlvyb_ayrault-dement-tout-accord-secret-a… Ulcos n’est «pas abandonné» s’est défendu ArcelorMittal, comme Matignon d’ailleurs où l’on affirme que l’accord conclu avec ArcelorMittal «reste valable». Mais dans un climat rendu délétère par deux mois et demi de conflit, la polémique a pris un tour irrationnel. Le retrait d’Ulcos n’aurait pourtant dû surprendre personne. Dans l’accord conclu vendredi 30 novembre entre l’État et ArcelorMittal, il était écrit que «l’état actuel de la recherche (du projet Ulcos) ne permet pas de passer au stade du démonstrateur industriel». Une formule alambiquée, mais dont Matignon et l’industriel savaient qu’elle signifiait qu’Ulcos n’était pas en mesure de postuler aux crédits européens (aucun projet de stockage de CO2 ne sera d’ailleurs prêt dans les délais impartis par Bruxelles).
Rallumer un haut-fourneauLe 30 novembre, l’État et l’entreprise sont en fait convenus d’engager une nouvelle phase de recherche, de façon à pouvoir concourir pour les prochains appels d’offres de Bruxelles, courant 2013. Seulement voilà, «on ne nous l’a pas expliqué comme ça» mercredi soir, indique un participant syndical à la réunion avec Jean-Marc Ayrault. «Faux», répond un autre participant. Le sentiment de trahison est en tout cas exacerbé par le symbole que représente Ulcos, un «projet d’avenir» pour la sidérurgie lorraine selon la présentation qu’en a faite le gouvernement. Car in fine, Ulcos est la dernière chance de voir un jour un haut-fourneau se rallumer à Florange. Le projet vise à fabriquer de l’acier, en captant le CO2 dégagé par cette industrie puis en le stockant, à titre expérimental dans un premier temps. Dans son plan industriel, ArcelorMittal a prévu la fermeture définitive des deux hauts-fourneaux de Florange, les deux derniers de Lorraine. L’un deux pourra cependant à terme être utilisé pour Ulcos, Mittal s’étant engagé à les conserver dans l’état nécessaire pour ce projet. Là encore, l’incompréhension règne entre les parties. Les salariés de Florange refusent que le gaz soit éteint dans l’installation. Le groupe affirme que cela n’est pas indispensable pour leur réutilisation pour Ulcos. La coupure est programmée au printemps.Avant de soumissionner de nouveau devant la Commission européenne, le projet devra poursuivre ses recherches, et a donc besoin de nouveaux moyens. Jusqu’ici, Ulcos était porté par un consortium de 48 sidérurgistes, industriels et organismes de recherche européens, emmenés par ArcelorMittal. «Mittal va devoir prendre son bâton de pèlerin pour convaincre les autres industriels de remettre de l’argent, sinon il devra le faire seul», indique une source gouvernementale. Mais l’État aussi. Le gouvernement précédent avait «réservé» 150 millions d’euros du grand emprunt. Jean-Marc Ayrault pourrait dès maintenant débloquer 10 millions d’euros - autant qu’ArcelorMittal - pour faire avancer la recherche menée au centre de R & D de Maizières-lès-Metz. | |
| | | Tartenpiont
Messages : 14 Date d'inscription : 15/12/2011
| Sujet: Re: Florange : la crise s'aggrave Ven 7 Déc - 13:07 | |
| Bonjour,
Erreur monumentale commise par le premier ministre Jean-Marc Ayrault pour avoir fait confiance à Mittal. Mittal n'est pas un industriel, c'est un financier... Ayrault c'est un poisson rouge à côté d'un requin. Mais maintenant il y en a marre avec ce site; on entend parler que d'ArcelorMittal depuis des mois et des mois. On a trop montré les syndicats qui sont un véritable repoussoir pour tout investisseur potentiel français ou étranger. Que le gouvernement s'occupe de tous ceux qui perdent leur emploi ou de personne, marre du favoritisme syndicaliste... Ayrault n'est pas à la noce, pourquoi ? Parce que Hollande a fait tellement de promesses irréalistes et contestables que Ayrault qui est chargé de les mettre en oeuvre ne sait plus comment faire face à la contestation. L'inexpérience de ce gouvernement et les promesses électorales insensées font que les ministres n'ont d'autre moyen que de faire eux-mêmes des déclarations incontrôlées pour tenter d'impressionner leurs opposants ! L'affaire Mittal est l'exemple même de l'incompétence, de la méconnaissance du monde de la sidérurgie et des multinationales. Les syndicats dont la seule culture est la contestation, n'ont pas plus la notion réelle de l'économie mondiale ! De plus les dirigeants sont des salariés dont la profession et la contestation pure et dure qui s'ajoutent à une incapacité de négocier comme la CGT qui ne signe jamais aucun accord. Dans cette histoire seuls les salariés seront bernés. Bernés par le gouvernement qui leur à faire croire à la nationalisation et par leurs propres syndicats qui par idéologie ont répété en coeur les promesses du gouvernement ! Montebourg comme Ayrault continueront leur carrière politique, les dirigeants syndicaux seront reclassés en priorité et les salariés de base se verront proposer des contrats de reclassement qui seront supprimer demain quand plus personne ne parlera plus de Florange ! Quant au Président normal, lui qui avait allumé la mèche, s'est bien vite retiré du champs de tir laissant aux sous-fifres le soin d'en prendre plein la tête !
Amicalement,
Tartenpiont
| |
| | | Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Florange : la crise s'aggrave Ven 7 Déc - 15:24 | |
| Bonjour, En réponse à Tartenpion: Oui peut être. Mais qui a bradé Florange et Gondrange à Mittal? Qui a cru ou fait semblant de croire aux promesses de Mittal? Sarkozy et sa Droite décomplexée! De plus la défense des salariés passe par les syndicats. C'est dans le préambule de la constitution de 1946 toujours en vigueur. Il en est de même pour le droit de grève. La constitution et surtout son article 1er ne sont pas connus des citoyens, ils préfèrent s'enflammer pour le foot, la télé, les people etc....... Comme toujours, en France, on réagit le dos au mur. Il n'y a aucune anticipation pour traiter les problèmes et quand cela est fait, très rarement, les décisions sont prises à court terme. C'est un seul ministre qui a évoqué une nationalisation. Le Gouvernement savait comme ceux qui sont bien informés que cela était irréalisable à cause des directives européennes et du coût d'une telle disposition. Quand j'ai entendu Montebourg le dire, j'ai sursauté convaincu que celui ci tenait des propos irresponsables. Alors, Tartenpion un Président normal ou un Président "hyper actif", le résultat est le même et ce sont bien, comme vous le dites, les salariés qui vont en payer les pots cassés. Enfin, je vous renvoie aux promesses faites par Sarkozy en 2007 et à leur réalisations en 2012. L'histoire se répète, l'industrie a été bradée par des gouvernements successifs, avec une mention particulière à ceux de droite, depuis 40 ans Cette industrie, qui a vécu sous perfusion d'argent public durant cette période, dont les responsables politiques et le patronat, hier le CNPF, aujourd'hui le Medef sont les seuls responsables. Ce ne sont pas les syndicalistes les gagnants mais bien ceux qui ont participé, par gabegie ou par incompétence à ce fiasco. Tout ça pour ça, comme on dit....... Amicalement Pierre
Dernière édition par Petrus.m le Ven 7 Déc - 17:41, édité 1 fois | |
| | | Alexandre
Messages : 87 Date d'inscription : 03/12/2011
| Sujet: Re: Florange : la crise s'aggrave Ven 7 Déc - 17:20 | |
| Bonsoir,
On a beau dire on a beau faire le vrai problème c'est l'Europe libérale telle quelle est faite, elle est construite pour le libéralisme, l’impérialisme, le capitalisme sauvage sauf pour les peuples, Sarkozy l'a bien mis aux Français avec son Traité de Lisbonne que les Français avaient rejeté et qu'il a détourné les résultats comme Copé le fait avec le vote des militants UMP. Maintenant la France paye ses mensonges, fourberies, sa corruption avec toutes les affaires. [...] Tant qu'on ne traitera pas les causes du mal que sont les excès du capitalisme financiarisé, le libre-échangisme débridé dont l'Union Européenne a fait son veau d'or, l'Euro trop fort pour la plupart des pays de la zone (sauf l'Allemagne et quelques autres qui s'en gavent), l'inadaptation de cette monnaie unique a être un levier de croissance etc... Etc... La faute incombe à tous les partis politiques confondus, le PS en tête, qui ont, au fil des Traités européens, remis tous les pouvoirs à d'autres : monnaie, législation du commerce extérieur, politiques industrielles etc... M. Ayrault, comme M. Fillon et comme tous leurs prédécesseurs depuis 25 ans, sont des manchots... Qui se sont eux-mêmes coupés les bras ! Leur impuissance est pitoyable. Leur soumission implicite aux vrais détenteurs des pouvoirs (banques et multinationales) ne peut que susciter de la rage ! Les salariés de Mittal seront sûrement mis au chômage technique et qui va payer comme d'habitude les ASSEDIC. J. M. Ayrault est de plus en plus contesté avec Nantes + Mittal. Ce gouvernement est écoeurant et ne fait que soutenir le patronat. Cela ne va pas faire remonter François Hollande dans les sondages.
Amicalement,
Alexandre
| |
| | | Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
| Sujet: Re: Florange : la crise s'aggrave Ven 7 Déc - 17:46 | |
| Bonsoir, J'ai apporté une rectification à mon dernier post: "Le Gouvernement savait comme ceux qui sont bien informés que cela était irréalisable à cause des directives européennes, de la constitutionnalité du projet et du coût d'une telle disposition" | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Florange : la crise s'aggrave | |
| |
| | | | Florange : la crise s'aggrave | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|