Jamel Administrateur
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| Sujet: Montebourg «ne veut plus de Mittal en France» Lun 26 Nov - 9:57 | |
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Montebourg «ne veut plus de Mittal en France»
Publié le 26/11/2012 à 08:05 | Mise à jour le 26/11/2012 à 10:24 Après la famille Peugeot, Arnaud Montebourg s’attaque à Lakhsmi Mittal Le ministre du Redressement productif qui cherche un partenaire industriel minoritaire aux côtés de l’État, pour prendre le contrôle du site de Florange, accuse le groupe sidérurgiste de n’avoir «pas respecté la France». L’entourage de Mittal se dit «surpris» et «choqué».Le bras de fer se durcit entre Arnaud Montebourg et Lakshmi Mittal. Faute de trouver des repreneurs pour les hauts fourneaux de Florange, qu’ArcelorMittal entend fermer, le ministre du Redressement productif a fait pression en fin de semaine dernière sur le géant de le sidérurgie pour qu’il vende l’ensemble du site lorrain, affirmant disposer de deux candidats à la reprise. Face au refus de l’industriel, Montebourg a lancé l’idée d’une nationalisation, au moins «temporaire», de Florange. ArcelorMittal, en retour, a brandi une menace à peine voilée, déclarant que la vente de la totalité du site de Florange «mettrait en péril la viabilité du reste des activités d’ArcelorMittal en France, où le groupe emploie 20.000 salariés» (contre 650 dans les hauts foureaux de Florange). Nouvel épisode, ce lundi - à cinq jours de la date limite du dépôt des offres de reprise du site, fixée par le groupe. Montebourg s’affiche indifférent à la menace et même favorable à un départ de Mittal. «Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu’ils n’ont pas respecté la France», lâche-t-il tout de go dans Les Échos . «Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants», poursuit le ministre, réaffirmant qu’ArcelorMittal n’a pas respecté les engagements que le groupe avait pris lors de son OPA sur Arcelor, à savoir le maintien des hauts fourneaux de Florange. Et d’enfoncer le clou: «Le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n’est pas les hauts- fourneaux de Florange, c’est Mittal». L’entourage de Lakshmi Mittal se dit «surpris» et «choqué» par ces propos. Le ministre confirme par ailleurs qu’il travaille bien sur un projet de «nationalisation transitoire» de Florange. Pour prendre le contrôle temporaire du site lorrain, il cherche un partenaire industriel prêt à devenir minoritaire au capital. Dans ce dossier, Arnaud Montebourg peut compter sur la bienveillance étonnante de l’ancien ministre de l’Economie de Jacques Chirac, Thierry Breton. Selon lui, la nationalisation ne porterait pas atteinte à l’attractivité de la France, ayant été pratiquée récemment dans des pays réputés libéraux comme le Royaume-Uni pour sauver les banques. Elle doit toutefois constituer l’ultime solution. «Le recours à une loi de nationalisation est strictement prévu dans notre arsenal juridique sous contrôle du Conseil constitutionnel», rappelle l’actuel patron d’Atos dans Les Echos. Qui appelle à vérifier au préalable «les conditions de réussite et de viabilité économique». | |
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