Jamel Administrateur
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| Sujet: Florange : François Hollande met en garde Mittal Lun 3 Déc - 18:15 | |
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Florange : François Hollande met en garde Mittal
Publié le 03.12.2012, 15h37 | Mise à jour : 16h25 Lyon (Rhône), lundi. Lors du sommet annuel franco-italien, François Hollande (à droite) a tenu à assurer que le gouvernement était solidaire sur Florange. Une sorte de mise en point alors qu'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a songé à démissionner après avoir été désavoué sur le dossier des hauts-fourneaux d'ArcelorMittal. Face aux accusations de cacophonie au sommet de l'Etat sur Florange, François Hollande a tenu lundi à resserrer les rangs. Interrogé sur l'éventualité d'une démission du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, il a assuré que «tout le gouvernement (était) solidaire» des décisions prises. Puis il a prévenu Mittal que «tous les moyens de droit seront utilisés» si l'accord présenté vendredi n'était pas «appliqué et respecté».
Vendredi soir, Jean-Marc Ayrault avait annoncé avoir obtenu du géant de l'acier la garantie qu'il n'y ait pas de plan social, un plan d'investissement de 180 millions d'euros sur cinq ans pour la filière «froide» (transformation et finition de l'acier) et le maintien des hauts-fourneaux «sous cocon» en attendant la réalisation du projet expérimental de captage-stockage de CO2 Ulcos sur le site. Le Premier ministre avait expliqué que le gouvernement avait écarté la «nationalisation transitoire», solution prônée par Arnaud Montebourg. Matignon avait aussi affirmé que, contrairement à ce qu'avait dit le ministre du Redressement productif, «il n'y avait pas de repreneur crédible et ferme». «Tous les moyens de droit seront utilisés»Désavoué et affaibli, Arnaud Montebourg a failli ce week-end claquer la porte du gouvernement. Finalement, il a estimé samedi soir sur TF1 que l'idée d'un départ était «indécente». Dimanche matin, c'est Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie, qui a exprimé des doutes sur le compromis passé avec ArcelorMittal. «Il y a un accord, il n'y a pas de confiance, il y a des engagements inconditionnels qui doivent être tenus», a-t-elle lancé lors du Grand rendez-vous d'Europe1 - «Le Parisien» - «Aujourd'hui-en-France» - iTélé. Face aux risques de dissensions, le chef de l'Etat a donc insisté sur la solidarité du gouvernement par rapport aux décisions prises concernant Florange. Tout le monde est «mobilisé pour permettre à ce plan d'être pleinement appliqué et donc respecté. Tous les moyens de droit seront utilisés si tel ne devait pas être le cas.» «Premièrement, il n'y aura pas de plan social, deuxièmement il y aura des investissements sur le site, troisièmement il y a cette volonté de porter le projet Ulcos sur la table de la Commission européenne avec la perspective de pouvoir travailler sur le site de Florange avec un vrai projet industriel", a ajouté le président de la République. «Je me place dans l'hypothèse où tout sera fait pour que ces trois objectifs puissent être atteints», a-t-il conclu. | |
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