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UMP : Juppé ne sera pas candidat à la présidence
Publié le 27.08.2012, 19h05 | Mise à jour : 19h54
Le maire de Bordeaux Alain Juppé a annoncé lundi sur Europe 1 qu'il ne serait pas candidat à la présidence de l'UMP et qu'il apporterait éventuellement son soutien à l'un des prétendants à cette élection, qui aura lieu les 18 et 25 novembre.
Je pense qu'il ne faut pas se tromper de combat. Il ne s'agit pas aujourd'hui de préparer 2017 (...) mais de faire notre travail d'opposant».
«La seule chose que je peux faire aujourd'hui, c'est de contribuer à ce que cette compétition se passe dans des conditions convenables et ne laisse pas de trace sur l'unité de l'UMP», a ajouté Alain Juppé. Début juillet, il avait expliqué qu'il ne rajouterait pas sa candidature en cas de match entre Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l'UMP.
Et l'ancien ministre des Affaires étrangères de prévenir : «Moi ce qui m'intéressera, (...) ce ne sont pas les personnes, c'est le projet (...) Comment allons-nous assurer cette cohésion de l'UMP, qui me paraît plus nécessaire que jamais ? Comment allons-nous convaincre qu'il n'y a pas de compatibilité entre nos valeurs et celles du Front national ? (...) C'est là-dessus que je me prononcerai le cas échéant».
Une chance pour NKM ?La bagarre pour le leadership de la droite s'est intensifiée dimanche avec l'annonce officielle de la candidature de Jean-François Copé. Dans la foulée, les lieutenants de François Fillon lui ont demandé - sans succès - de démissionner de son poste de secrétaire général du parti, qui lui conférerait un avantage déloyal.
Pendant que «copéistes» et «fillonistes» ferraillent sabres au clair, l'ancien ministre de l'agriculture Bruno Le Maire et la députée Nathalie Kosciusko-Morizet tentent de faire entendre leurs voix. Le retrait d'Alain Juppé pourrait bénéficier à cette dernière, qui s'est placée sur le même créneau que lui : incarner une «troisième voie» afin d'éviter un «combat des chefs» dévastateur pour l'opposition. Interrogée lundi soir sur BFM TV, la députée de l'Essonne a d'ailleurs assuré les militants, «inquiets par cette pré-présidentielle entre Copé et Fillon», qu'«ils peuvent toujours compter» sur elle pour trouver un équilibre «apaisant».