Jamel Administrateur
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| Sujet: Bras de fer Montebourg-PSA : réponse acerbe de Thierry Peugeot Ven 20 Juil - 5:22 | |
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Bras de fer Montebourg-PSA : réponse acerbe de Thierry Peugeot
Publié le 19.07.2012, 21h54 | Mise à jour : 22h57 Vigoureusement mise en cause par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, la famille Peugeot contre-attaque ce jeudi par la voix de Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance de PSA. Nous sommes prêts à accepter la critique, mais il y a des limites», déclare-t-il, alors que le groupe a annoncé la suppression de 8.000 postes en France. Par ailleurs, assure-t-il, la famille Peugeot est «unie» derrière le patron, Philippe Varin.
«Tout le groupe se sent visé par ces attaques»«C'est tout le groupe qui vit mal ces attaques et qui se sent visé», explique Thierry Peugeot, alors que PSA a été vivement attaquée par le président de la République lui-même. Déclarant que le plan de restructuration était «en l'état inacceptable» et devait être «renégocié», François Hollande s'est montré particulièrement virulent à l'égard de la direction du groupe, accusée de «mensonge» et d'avoir reporté l'annonce du plan à l'après-présidentielle. «Nous avons un vrai problème sur la stratégie de Peugeot, l'alliance avec General Motors, le comportement de l'actionnaire» a pour sa part déclaré Arnaud Montebourg, mettant en cause la famille Peugeot. «Je comprends que (les suppressions de postes annoncées) puissent choquer au sein de l'entreprise, du gouvernement et dans l'ensemble du pays», a admis Thierry Peugeot, qui sera d'ailleurs reçu vendredi à Bercy. «Nous avons des valeurs d'humanisme et de respect [...] Nous ferons en sorte que ces valeurs soient appliquées dans la mise en œuvre du plan», assure-t-il néanmoins. Soutien unanime à Philippe Varin
Concernant le contexte dans lequel intervient le plan, il explique notamment que le groupe traverse une crise «extrêmement violente», due au fait que «le marché européen s’est effondré de 25% en cinq ans». Interrogé sur la possibilité d'une OPA sur PSA, dont le cours de Bourse a fondu, Thierry Peugeot répond même que «tout est possible». «Si le cours a chuté autant, c’est que les attaques dont le groupe fait actuellement l’objet ont un effet immédiat sur leur perception du groupe. C’est une situation qui est dangereuse» lance-t-il également au Figaro. Concernant la stratégie même du groupe, il assure d'emblée qu' «il n'y a pas de dissension au sein de la famille. Il y a l'unanimité totale. Et le conseil de surveillance a clairement exprimé son soutien à Philippe Varin début juin». Plus largement, alors que certains reprochent à Peugeot une alliance tardive avec General Motors et une trop forte présence en France, le président du CS tient à mettre les points sur les i : pour lui, Peugeot est «un groupe international, européen, très attaché à son ancrage en France et à ses origines», et qui n'a «jamais été contre une alliance» avec un autre constructeur. | |
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