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Tweet de Trierweiler : Thomas Hollande se dit peiné pour son père
Publié le 11.07.2012, 17h58 | Mise à jour : 23h35
Thomas Hollande s'est confié à une journaliste du Point sur le tweet de Valérie Trierweiler.«Ca m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée. Ca a détruit l'image normale qu'il avait construite», assure le jeune avocat.
Il en parle pour la première fois. Thomas Hollande revient pour la première fois sur l'affaire du tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, l'adversaire politique de sa mère, candidat dissident à la Rochelle. L'hebdomadaire Le Point, dans son édition de jeudi, relate une conversation dans laquelle le fils aîné de François Hollande et Ségolène Royal évoque cette polémique. «Ce que je reproche au tweet, c'est d'avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique», déplore le jeune avocat de 27 ans. «Ca m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée. Ca a détruit l'image normale qu'il avait construite», ajoute-t-il.
En fin d'après-midi, il mettait toutefois un bémol à ses déclarations. «Je démens avoir accordé une interview au Point. Les propos rapportés, dont certains sont déformés ou sortis de leur contexte, ont été tenus lors d'une conversation informelle», avec une journaliste de l'hebdomadaire. L'intéressée, Charlotte Chaffangon, s'est aussitôt défendue sur son compte twitter. «C'est un article, ce n'est pas une interview. Aucun propos n'a été déformé», affirme-t-elle sur le réseau social.
Dîners en tête-à-têteDans cet article, qui n'est pas présenté comme une interview, Thomas Hollande décrit un François Hollande «ahuri» par le tweet de sa compagne. «Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup. C'est hallucinant», poursuit le jeune homme. Il aurait dit à la journaliste que, comme son frère et ses soeurs, il ne voulait plus voir la compagne de son père. «C'est logique non ?, et puis ce qui compte, c'est qu'on normalise les relations avec notre père», explique-t-il.
Il a dîné en tête-à-tête avec ce dernier, qui lui a demandé de «ne pas alimenter le feuilleton». En retour, assure l'hebdomadaire, François Hollande a promis qu'il s'exprimerait sur le tweet et clarifierait le rôle de la première dame. A ce propos, mardi, dans l'entourage du président, on estimait probable que le chef de l'Etat réponde à des questions sur ce sujet lors de son interview télévisée du 14 juillet. D'ici là, c'est un dîner en tête-à-tête qui était au programme pour le président de la République et sa compagne qui ont été aperçus, ce mercredi soir, à une table du très chic Lily Wang, un restaurant du VIIe arrondissement de Paris.
Pour Thomas Hollande, la situation actuelle «est un facteur d'instabilité... soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Elysée». «Et surtout, ajoute-t-il, pas de deuxième tweet !» Interrogé sur l'avenir politique de Ségolène Royal, il répond: «Ministre, pourquoi pas, dans quelques mois : en politique, on n'est jamais mort».
Valérie Trierweiler... à CalaisValérie Trierweiler n'était pas présente à Londres pour la première rencontre du président français avec la reine d'Angleterre. Son absence a été extrêmement remarquée, notamment par la presse britannique et plus globalement européenne. Très discrète depuis l'affaire du tweet, elle a seulement été vue aux funérailles du député PS Olivier Ferrand.
Finalement, elle est réapparue ... à Calais. Le quotidien régional Nord Eclair, dans son édition de lundi, rapporte qu'elle s'est rendue en visite privée dans un centre pour enfants handicapés dirigé par la compagne d'un militaire français mort en Afghanistan. Les deux femmes se seraient rencontrées lors de la cérémonie d'hommage aux soldats organisée le 9 juin dernier. Une chose est certaine : Valérie Trierweiler sera présente samedi sur les Champs-Elysées aux cérémonies du 14 juillet.