| Le Blog-Forum de Jamel Air du temps, Libre Expression, Médecine, Culture, Actualités, Politique, Société. |
|
| Le Frère musulman Mohamed Morsi élu président en Egypte | |
| | Auteur | Message |
---|
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Le Frère musulman Mohamed Morsi élu président en Egypte Dim 24 Juin - 15:09 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ International
Le Frère musulman Mohamed Morsi élu président en Égypte
Mis à jour le 24/06/2012 à 16:55 | publié le 24/06/2012 à 11:51
Mohamed Morsi pendant la prière vendredi au Caire. Le deuxième tour l'opposait à Ahmed Chafiq, un des piliers de l'ancien régime. La participation n'a pas dépassé les 51% pour ce scrutin. L'attente du peuple égyptien, qui a pris cette semaine les allures d'un inquiétant psychodrame, est terminée. La Commission suprême de l'élection présidentielle a annoncé le nom du vainqueur de la présidentielle: le Frère musulman Mohamed Morsi a remporté le scrutin. Il a obtenu plus de 13 millions de voix contre plus de douze millions à son rival Ahmad Chafiq, ancien premier ministre de Hosni Moubarak. Le taux de participation au second tour n'a pas dépassé les 51% (46% au premier tour). L'armée, qui a renforcé son dispositif de sécurité dans la capitale, avait auparavant invité les partisans des deux adversaires à respecter le résultat, précisant que les éventuels fauteurs de trouble seront traités «avec la plus grande fermeté». Ahmed Chafiq. Samedi, pour le cinquième jour consécutif, plusieurs milliers de partisans de Mohammed Morsi s'étaient en effet rassemblés sur l'emblématique place Tahrir au Caire pour réclamer l'annonce des résultats ainsi que pour dénoncer le «coup d'État institutionnel» récemment perpétré par l'armée. Les soutiens du général Ahmed Chafiq, présenté comme le candidat de l'ancien régime, s'étaient pour leur part réunis en nombre dans le quartier périphérique de Nasr City. Quelques heures seulement après la clôture du scrutin, qui s'est tenu les 16 et 17 juin dernier, Mohammed Morsi avait revendiqué la victoire, affirmant avoir réuni près de 52% des voix. Une estimation corroborée par plusieurs médias ainsi que par une association de magistrats «réformistes» qui a surveillé la tenue de l'élection. De son côté, le camp d'Ahmed Chafiq s'est refusé à diffuser des chiffres précis mais s'est à plusieurs reprises dit certain d'emporter la victoire finale. Négociations entre les islamistes et l'arméeLa commission électorale, saisie de plusieurs centaines de plaintes par les deux candidats, avait ajouté à l'incertitude en repoussant à ce dimanche la publication des résultats, qui devait initialement intervenir jeudi. Selon plusieurs médias égyptiens, ce retard pourrait s'expliquer par l'engagement de discussions entre les Frères musulmans, principale force politique du pays, et le Conseil suprême des forces armées. La confrérie, qui a largement dominé les élections législatives cet hiver, rejette la dissolution de la Chambre basse ordonnée le 14 juin par la Haute Cour constitutionnelle. Elle refuse par ailleurs les pouvoirs exorbitants que la déclaration constitutionnelle publiée dimanche dernier confie aux généraux. Le Conseil suprême des forces armées, pour sa part, entend conserver l'entière maîtrise des affaires militaires et refuse d'abdiquer la totalité des pouvoirs aux Frères musulmans, avec lesquels il entretient depuis plusieurs décennies une relation de profonde défiance. Quelques heures avant l'annonce de ce résultat, un mélange de tension et de totale incertitude flottait sur le centre du Caire. Le quotidien indépendant al -Shorouk écrivait en une: «Morsi va être déclaré vainqueur aujourd'hui. Sauf si…» Le journal libéral al-Wafd, lui, titrait: «Chafiq s'approche du palais présidentiel». | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Egypte : Morsi, de la charia au pragmatisme politique Lun 25 Juin - 6:38 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ International
Égypte: Morsi, de la charia au pragmatisme politique
Mis à jour le 25/06/2012 à 00:20 | publié le 24/06/2012 à 19:36
Mohammed Morsi lors d'une réunion électorale en mai, au Caire. PORTRAIT- Le représentant des Frères musulmans a été déclaré, dimanche, vainqueur du scrutin présidentiel.Son entrée en campagne fut désastreuse. Désigné candidat après la disqualification par la Commission électorale de Khairat el-Shater, numéro deux des Frères musulmans, Mohammed Morsi était affublé d'un sobriquet: «la Roue de secours», qui lui a longtemps collé à la peau. On le disait sans charisme. C'était sans compter la puissante machine à gagner les élections de la confrérie. Malgré la baisse de popularité des Frères et la pression des militaires, Mohammed Morsi peut s'enorgueillir d'être le premier président élu de l'histoire de l'Égypte, après un scrutin sans fraudes majeures. Candidat naturel des FrèresNé en 1951 dans le gouvernorat de Charqiya dans le delta du Nil, Mohammed Morsi est issu d'une modeste famille de paysans. Ingénieur de formation, il rejoint officiellement la confrérie en 1979. Sous l'étiquette «indépendant», comme tous les Frères musulmans, interdits de politique à l'époque, il est élu député à la Chambre basse du Parlement en 2000. Membre du bureau de la Guidance, pouvoir exécutif des Frères, et à la tête du comité politique, Mohammed Morsi travaille dès 2007 à la création d'un parti, en préparation d'une hypothétique ouverture du régime. Proche de Khairat el-Shater, présenté comme l'éminence grise de la confrérie, il défend des idées très conservatrices, qui font bondir les plus jeunes membres. «Il était interdit aux coptes et aux femmes de briguer la présidence de l'Égypte. Morsi proposait également la mise en place d'un conseil de religieux, chargés d'examiner la conformité des lois à la charia», se souvient Abdelrahmane Ayyash, ancien Frère qui a pris ses distances avec la confrérie. Après la révolution, les Frères musulmans sont autorisés, après 80 ans de clandestinité, à faire de la politique. Mohammed Morsi se voit confier les clés du parti Liberté et Justice, fondé en avril 2011. Il est celui qui dialogue avec les autres formations politiques en vue d'alliances pour les législatives à venir. Cette position hégémonique lui vaut d'être moqué par les jeunes de la confrérie, qui le comparent alors à un entraîneur de football et les autres membres de la Guidance à son équipe. Cependant, le pari est réussi. Les Frères musulmans remportent près de la moitié des sièges du Parlement et s'imposent comme la première force politique du pays. Un bras de fer entamé avec l'armée pour le partage du pouvoir les incite à se lancer dans la course à la présidentielle. Ils envoient d'abord Khairat el-Shater, écarté en raison de son passé de prisonnier politique. Mohammed Morsi s'impose alors comme le candidat naturel de la confrérie. «Il a une expérience politique et il n'est pas moins connu que Khairat el-Shater», précise Mourad Mohammed Ali, porte-parole du candidat durant la campagne. Le journal du parti Liberté et Justice est allé jusqu'à comparer le couple Morsi-el-Shater à François Hollande et Dominique Strauss-Kahn, insistant sur le fait que les candidats de substitution pouvaient remporter la bataille électorale. Un homme de consensusAu sein de la confrérie, on présente Mohammed Morsi comme un homme de dialogue. «Il est souple, cherche à trouver le consensus», affirme Khaled Hamza, rédacteur en chef du site Internet des Frères, Ikhwanweb. Le porte-parole Mourad Mohammed Ali souligne son ouverture d'esprit mêlée «à un fort pouvoir de décision». Mohammed Morsi s'est lui-même proclamé «président de tous les Égyptiens», dès l'annonce des premiers résultats par les Frères à l'issue du premier tour. Pourtant, avant le premier tour, concurrencé à sa gauche par l'islamiste modéré Aboul Fotouh, l'homme a fait campagne sur les valeurs d'un islam politique dur, promettant l'application de la loi islamique et pourfendant systématiquement Israël. Le discours a été édulcoré lors de l'entre-deux-tours pour recueillir les voix des libéraux révolutionnaires, des islamistes modérés et rassurer les puissances occidentales. Dans une tribune publiée par le Guardian juste avant le second tour, Mohammed Morsi rappelle son attachement aux valeurs démocratiques, promet la présence d'une femme au sein du gouvernement, «une première historique en Égypte», et réaffirme son engagement par rapport aux accords de Camp David. «Quand je le vois dire cela à la télévision, je sais qu'il n'y croit pas», raconte un jeune Frère musulman, proche de Morsi. Adepte du double langage, Morsi brouille les pistes. Quoi qu'il en soit, sa marge de manœuvre sera réduite après les amendements constitutionnels annoncés par l'armée la semaine dernière. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| | | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Satisfecit des islamistes algériens Mar 26 Juin - 7:09 | |
| ÉLECTION DE MOHAMED MORSI :
Satisfecit des islamistes algériens
Les principaux leaders islamistes algériens se sont félicités, hier, de l’élection de Mohamed Morsi au poste de président de la République égyptienne.
Publié le 26.06.2012
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) -
Les formations politiques algériennes ont applaudi la victoire du candidat des Frères musulmans au scrutin présidentiel égyptien. Le Mouvement de la société pour la paix, qui se revendique de la même tendance que la formation de Mohamed Morsi, félicite le peuple égyptien. «Le Mouvement de la société pour la paix félicite le peuple pour la réussite et pour l’engouement qui ont caractérisé cette élection ainsi que pour la neutralité et la crédibilité dont a fait preuve l’appareil judiciaire», note ce parti sur son site internet. Le MSP félicite également les Egyptiens d’avoir su «protéger leur révolution». La formation de Aboudjerra Soltani estime que le succès de Morsi est le résultat «d’un long parcours de militantisme en faveur de la renaissance islamique». De son côté, Hamlaoui Akouchi, le secrétaire général du Mouvement Ennahda, a rendu hommage en des termes fort élogieux à «l’Égypte, grande sœur de tous les Arabes», suite à l’élection de Morsi. «Ceci est une réussite rendue possible grâce à la patience du peuple égyptien et des Frères musulmans qui aura duré de longues années.» Le Front pour la justice et le développement de Saâd Abdallah Djaballah a choisi de s’adresser sur un ton plus «religieux» au nouveau président égyptien et à son peuple. Le FJD estime que le pouvoir égyptien, dans sa configuration islamiste, aura à jouer un rôle majeur dans la lutte contre «la répression et l’exploitation» tout comme, par le passé, il a joué un rôle dans la lutte contre «le colonialisme et le pillage». Mais Abdelaziz Bouteflika a été le premier responsable politique à avoir félicité officiellement le nouveau chef de l’Etat égyptien. «A l’occasion de votre élection à la présidence de la République arabe d’Égypte, j’ai grand plaisir à vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens, et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations, auxquelles je joins mes vœux de succès dans votre noble mission, priant Dieu Tout-Puissant d’accorder au grand peuple égyptien davantage de progrès et de prospérité sous votre direction éclairée», a écrit le président Bouteflika, quelques heures seulement après l’annonce de la victoire de Mohamed Morsi.
T. H. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le Frère musulman Mohamed Morsi élu président en Egypte | |
| |
| | | | Le Frère musulman Mohamed Morsi élu président en Egypte | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|