Jamel Administrateur
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| Sujet: Frère musulman ou ancien militaire, l'Egypte, sous tension, élit son président Sam 16 Juin - 7:55 | |
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Frère musulman ou ancien militaire, l'Egypte, sous tension, élit son président
Publié le 16.06.2012, 08h10 | Mise à jour : 08h34
En pleine tourmente politique, les Egyptiens se rendent aux urnes ce samedi matin pour le second tour de la première présidentielle depuis la chute de Hosni Moubarak l'an dernier. De nombreux manifestants sont opposés à la candidature de l'ancien militaire Ahmad Chafik. De longues files d'attente se sont formées au Caire devant certains bureaux de vote avant même leur ouverture... En pleine tourmente politique, les Egyptiens se rendent aux urnes ce samedi matin pour le second tour de la première présidentielle depuis la chute de Hosni Moubarak l'an dernier. Ils ont le choix entre deux hommes : l'ancien militaire Ahmad Chafiq et le Frère musulman Mohammed Morsi.
Près de 50 millions d'électeurs sont appelés pendant deux jours à départager les deux hommes. Les bureaux de vote seront ouverts de 8 heures à 20 heures et près de 150 000 militaires seront déployés pour protéger le processus électoral. Les résultats officiels sont attendus le 21 juin. La course à la présidentielle divise le pays : il y a ceux qui craignent un retour à l'ancien régime si Ahmad Chafiq est élu alors que les autres rejettent l'entrée de la religion en politique en cas de victoire de Mohammed Morsi et des Frères musulmans. Ce dernier est arrivé en tête au 1er tour avec 24,7% des suffrages juste devant son concurrent (23,6%). Le second tour intervient sur fond de turbulences politiques qui pourraient entraîner le maintien à la tête de l'Egypte du Conseil suprême des forces armées (CSFA), à qui Hosni Moubarak a remis le pouvoir en démissionnant. Les militaires avaient promis de remettre les rênes du pays aux civils une fois un président élu. Mais jeudi, la Haute cour constitutionnelle a invalidé les résultats du scrutin législatif pour un vice dans la loi électorale, déclarant ainsi le Parlement dominé par les islamistes comme «illégal». Des islamistes et des membres des forces politiques issues de la mouvance «révolutionnaire» ont qualifié ces derniers rebondissements de véritable «coup d'Etat» orchestré par l'armée au pouvoir. La Haute cour constitutionnelle a également permis à Ahmad Chafiq de rester dans la course en dépit d'une loi interdisant aux figures de l'ancien régime de se présenter. VIDEO. Le Parlement jugé «illégal».Le climat politique et social en Egypte était déjà tendu depuis que Hosni Moubarak et son ancien ministre de l'Intérieur, Habib al-Adli, ont été condamnés le 2 juin à la perpétuité mais que six hauts responsables de la police ont été acquittés, provoquant la colère de nombreux Egyptiens. | |
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