Jamel Administrateur
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| Sujet: La Grèce sans gouvernement : les consultations échouent, la tension monte Lun 14 Mai - 5:37 | |
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La Grèce sans gouvernement : les consultations échouent, la tension monte
Publié le 13.05.2012, 23h14 | Mise à jour : 14.05.2012, 00h23 Athènes (Grèce), dimanche. Le président grec Carolos Papoulias a rencontré tous les partis parlementaires ce dimanche afin de parvenir à la formation d'un coalition. «Honte», «mensonge», alliance «criminelle»... la situation est de plus en plus tendue en Grèce, où les leaders des différents partis politiques ont passé la journée de dimanche, dédiée aux négociations en vue de former un nouveau gouvernement de coalition, à se jeter la pierre. Après avoir échoué dimanche matin avec les dirigeants de la droite, du parti de gauche radical anti-austérité Syriza et les socialistes, le président Carolos Papoulias s'est tourné vers les petits partis parlementaires. Accusations en tout genre, bluff, dénonciations, les rencontres avec leurs leaders ont donné lieu à des scènes de chaos politique.
Le président grec a commencé par Panos Kammenos, chef des Grecs indépendants (droite nationaliste, 10,6% des voix, soit 33 sièges), une formation hostile aux conditions des accords de prêt UE-FMI imposées à la Grèce. A l'issue de la rencontre, M. Kammenos a assuré avoir eu connaissance d'une une lettre du dernier Premier ministre, Lucas Papademos, sur l'état de l'économie grecque, dont M. Papoulias l'a prié de ne pas révéler le contenu... Le dirigeant des communistes du KKE (8,48%, 26 sièges), Aleka Papariga, reçu ensuite, a crié au scandale. «Ces consultations ne sont «qu'une mise en scène pour tromper le peuple grec», a-t-il lancé à sa sortie. Les dirigeants des deux autres petites formations, la Gauche démocratique (Dimar, pro-européenne, 6,1%, 19 sièges) et les néonazis de Chryssi Avghi (Aube dorée, 6,97%, 21 sièges), devaient aussi rencontrer le président. Objectif : éviter de nouvelles élections législativesPlus tôt dans la journée, le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, qui a échoué en début de semaine à former un gouvernement, a accusé les socialistes du Pasok, les conservateurs du ND et un troisième parti, vraisemblablement le petit parti Gauche démocratique pro-européen (Dimar), de vouloir mettre au point un programme d'austérité «criminel» exigé par les créanciers. Des accusations démenties par Dimar dans un communiqué. Il a qualifié les affirmations de M. Tsipras de «mensonge diffamatoire» et de «honte». Une solution doit impérativement être trouvée d'ici jeudi, date prévue de la première séance du nouveau parlement, faute de quoi de nouvelles élections seront convoquées pour juin. Le président Papoulias cherche à tout prix à l'éviter ce scénario qui précipiterait la Grèce dans un chaos politique et financier. S'iI s'est efforcé dimanche soir d'obtenir à l'arrachée la formation d'un gouvernement de coalition en rencontrant des dirigeants des petits partis parlementaires, il a de nouveau essuyé un échec. | |
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