WEB - GOOGLE - SPORT > Euro 2012 de Football
L'Allemagne fait payer la Grèce
Mis à jour le 22/06/2012 à 23:01 | publié le 21/06/2012 à 09:35
L'Allemagne est favorite face à la Grèce
Après le Portugal, l'Allemagne est la deuxième sélection qualifiée pour les demi-finales de l'Euro 2012 après son logique succès face à la Grèce (4-2). Au prochain tour, la Mannschaft affrontera le vainqueur d'Angleterre-Italie.
Allemagne-Grèce 4-2Allemagne : Lahm (39e), Khedira (61e), Klose (68e), Reus (74e)
Grèce : Samaras (55e), Salpingidis (89e sp)
Sortie indemne de son groupe, l'Allemagne a poursuivi son parcours sans-faute dans l'Euro 2012 après avoir logiquement dominé la Grèce en quarts de finale (4-2). Une victoire incontestable qui renforce un peu le statut de co-favori de la Mannschaft, qualifiée pour le dernier carré de la compétition à la grande satisfaction de Joachim Löw. D'autant que le sélectionneur allemand avait surpris tout son monde en proposant un onze de départ sans Gomez, Podolski et Müller, laissés sur le banc allemand au coup d'envoi. A leur place, c'est un trio Reus-Klose-Schürrle qui s'exécutait lors du premier acte pour contrecarrer les plans défensifs de la Grèce, bien décidée à reproduire le schéma qui lui avait notamment permis de vaincre la Russie. Du coup, si l'on excepte une tentative de Ninis repoussée en deux temps par Neuer (32e), rares étaient les séquences voyant les Hellènes au-delà de leur ligne médiane. C'était ainsi dans leur propre camp que les Grecs étaient les plus sollicités. Ceux-ci restaient longtemps bien en place malgré les 70% de possession de balle germanique lors du premier acte.
Même si l'ouverture du score tardait à venir, l'Allemagne ne paniquait pas. Son premier temps fort ne s'avérait guère concluant malgré les occasions obtenues par Özil (23e, 24e) et Reus (25e, 26e). Mais sa deuxième bonne séquence collective permettait à Lahm de forcer le verrou d'une frappe lointaine du droit dont l'effet trompait Sifakis (1-0, 39e). Son plan A ayant échoué, Fernandos Santos était alors contraint de revoir sa copie en deuxième période. En ce sens, il choisissait notamment de lancer Gekas en attaque dès le retour des vestiaires. Un choix concluant puisque l'entrant en jeu offrait l'égalisation à Samaras, plus vif que Boateng dans la conquête du ballon (1-1, 55e). Sous les yeux d'Angela Merkel, la Mannschaft ne tardait toutefois pas à réagir. A la réception d'un centre de Boateng, Khedira mystifiait Sifakis d'une volée en première intention (2-1, 61e). Cette fois, la Grèce ne s'en relevait pas. Pis, elle pliait à nouveau quelques minutes plus tard devant Klose qui profitait d'une mauvaise sortie de Sifakis pour marquer de la tête (3-1, 68e). Omniprésente dans la dernière demi-heure, la sélection de Joachim Löw corsait un peu plus l'addition par l'intermédiaire de Reus (4-1, 74e). Pour l'honneur, Salpingidis se chargeait de limiter le casse en fin de match en signant le premier penalty transformé de l'Euro (4-2, 89e). Un ultime but qui relèvera de l'anecdote pour la Mannschaft qui a su se comporter en patronne face à une sélection batailleuse mais limitée techniquement. Mais face à l'Italie ou l'Angleterre, il lui faudra gommer ses imperfections défensives pour espérer atteindre la finale…
Les joueurs du matchReconduits dans l'entrejeu, le duo
Bastian Schweinsteiger-
Sami Khedira a de nouveau fait des étincelles dans une bataille du milieu de terrain vite devenue à sens unique. Le premier nommé s'est montré extrêmement propre dans ses tâches défensives. A ses côtés, le milieu du Real Madrid s'est offert quelques raids percutants dans la moitié de terrain adverse au point de signer lui-même le deuxième but de son équipe d'une magnifique volée.
On n'a pas aiméUne fois de plus,
Jérôme Boateng a été le maillon faible de l'arrière garde allemande. Arrière central avec le Bayern, le défenseur se montre peu à son aise à un poste d'arrière droit qui ne lui permet de s'exprimer pleinement. En plus d'un apport offensif insuffisant, le Bavarois a été fautif sur les deux buts grecs de la soirée. Côté grec, la principale déception vient de
Michalis Sifakis. Le portier de la Grèce a multiplié les fautes de main devant sa cage, des erreurs à conjuguer avec sa mauvaise sortie sur le troisième but allemand et son jeu au pied maladroit. Ce qui constitue beaucoup d'insuffisances à un tel niveau de la compétition.
Allemagne-Grèce en images :