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| Syrie : 14 ministres à Paris aujourd'hui pour sauver le plan de paix | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Syrie : 14 ministres à Paris aujourd'hui pour sauver le plan de paix Jeu 19 Avr - 8:59 | |
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Syrie : 14 ministres à Paris aujourd'hui pour sauver le plan de paix
Publié le 19.04.2012, 07h27 | Mise à jour : 09h09 Damas (Syrie), jeudi. Alors que les observateurs déjà présents n'ont pu entamer leur mission, Ban Ki-moon recommande au Conseil de sécurité d'autoriser une mission de 300 observateurs. Pour tenter de maintenir la pression sur Damas, Paris a invité 14 ministres des Affaires étrangères à une réunion. Hillary Clinton a prévu d'y assister. La secrétaire d'Etat américaine, qui s'est déclarée préoccupée par la poursuite des violences, a indiqué que de «nouvelles mesures» seraient prises si le président Bachar al-Assad «gâchait la dernière chance» que représente l'application du plan de l'émissaire international Kofi Annan.
Déjà mardi dans la capitale française, une cinquantaine de pays et d'organisations, dont les Européens, les Etats-Unis et la Ligue arabe et la Turquie, ont exprimé leur «ferme désapprobation (...) de la poursuite des ventes d'armes au régime» syrien, dont Moscou est le principal fournisseur. L'ONU réclame davantage d'observateurs. Le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, a recommandé jeudi au Conseil de sécurité d'autoriser une mission de 300 observateurs du cessez-le-feu en Syrie, «pour une période initiale de trois mois», alors que de nouvelels violences ont fait 30 morts mercredi. Dans une lettre au Conseil, Ban Ki-moon estime qu'il y a «une chance de progrès» en Syrie bien que la cessation des hostilités soit «clairement incomplète». Toujours pas de protocole sur la mission des observateurs. Six jours après l'instauration du cessez-le-feu, des diplomates à l'ONU estiment que les conditions pour que les observateurs puissent travailler ne sont pas remplies. Les Affaires étrangères syriennes assurent qu'autorités et observateurs sont d'accord sur «90%» des points du protocole encadrant cette mission. La résolution adoptée samedi par le Conseil de sécurité de l'ONU exige notamment que le régime laisse circuler sans entrave les observateurs et n'interfère pas dans leurs communications. La cessation des hostilités est également une condition préalable, mais elle n'est pas respectée sur le terrain selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Le Conseil de sécurité devait recevoir une lettre du chef de l'ONU Ban Ki-moon faisant le point sur les conditions de travail des observateurs, et les Nations unies décideront dans les prochains jours si ces conditions permettent que la mission soit progressivement élargie. Le plan Annan pas respecté. Le plan de paix vise à mettre fin à la répression de la révolte entamée il y a 13 mois et qui s'est militarisée au fil du temps. Les violences ont fait plus de 11.100 morts, en grande majorité des civils tués par les troupes du régime. En visite à Pékin, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a promis que «la Syrie continuerait (...) à respecter et mettre en oeuvre le plan» de paix de Kofi Annan, notamment le cessez-le-feu, selon son homologue chinois Yang Jiechi. Le chef de la délégation des observateurs, le colonel marocain Ahmed Himmiche, a demandé du «temps» et de la «confiance» pour mener à bien sa mission, se refusant à fixer tout délai. Des manifestants à proximité des observateurs. Au troisième jour de leur mission, les observateurs, qui étaient mardi à Deraa (sud), ont effectué mercredi une tournée dans la région de Damas, sur fond de nouvelles violences qui ont fait 30 victimes, dont 22 civils, à Deraa, Homs (centre) et Idleb (nord-ouest), selon l'OSDH. A Erbine, à 7 km de Damas, des tirs ont retenti alors que des centaines de Syriens manifestaient à proximité des observateurs, selon des vidéos mises en ligne par des militants. L'une d'entre elles montre une foule rassemblée autour des deux véhicules siglés des Nations unies de la mission, brandissant des pancartes sur lesquelles est écrit : «Observez attentivement de quelle façon Bachar extermine son peuple». Sur une autre, des tirs sont entendus et des manifestants tentent de se protéger en s'accroupissant derrière les véhicules des observateurs, qui démarrent et quittent les lieux. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Juppé a réuni les amis de la Syrie à Paris Ven 20 Avr - 4:05 | |
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Juppé a réuni les «amis de la Syrie» à Paris
Mis à jour le 20/04/2012 à 00:14 | publié le 19/04/2012 à 23:16
Alain Juppé et Hillary Clinton, jeudi à Paris. Une douzaine de chefs de la diplomatie, dont Hillary Clinton, ont réaffirmé leur soutien au plan Annan. «On fait le boulot jusqu'au bout»: à trois jours du premier tour, Alain Juppé tient à rappeler qu'il n'a toujours pas dételé. Il l'a prouvé jeudi en réunissant au Quai d'Orsay une douzaine de ses homologues du «groupe des amis du peuple syrien». L'Américaine Hillary Clinton, le Turc Ahmet Davutoglu, l'Allemand Guido Westerwelle, le Saoudien Saoud al-Fayçal, le Qatarien Hamad Ben Jassem ont réaffirmé leur soutien au plan de Kofi Annan, battu en brèche par les violations du cessez-le-feu, et appelé malgré cela au renforcement de la mission des observateurs de l'ONU. «En cas d'échec, nous avons décidé de faire en sorte que le Conseil de sécurité examine d'autres options», a déclaré le chef de la diplomatie française. Hillary Clinton, elle, a clairement suggéré à ses partenaires de «s'orienter vigoureusement vers le Conseil de sécurité en vue d'une résolution sous chapitre 7» de la charte des Nations unies, qui prévoit d'imposer des mesures à un pays, y compris par la force. Il s'agirait en l'occurrence, a indiqué la secrétaire d'État américaine, de nouvelles sanctions, financières notamment, d'interdiction de voyager et d'un embargo sur les armes. Un immeuble touché par des tirs, à Homs. (Photo diffusée jeudi par des opposants au régime syrien.) Dans l'immédiat, l'accent a été mis sur la nécessité de maintenir la pression sur le régime syrien et de soutenir le déploiement sur le terrain des observateurs de l'ONU. «Ne nous laissons pas manœuvrer par Damas», résume-t-on dans l'entourage d'Alain Juppé, en rappelant la poursuite des violences, qui ont fait 130 morts depuis l'entrée en vigueur officielle du cessez-le-feu, le 12 avril. Dimanche dernier, les premiers Bérets bleus sont arrivés à Damas, conformément au plan, rejoints le surlendemain par une vingtaine d'autres. Les modalités de ce déploiement ont été confirmées dans un protocole que la Syrie, après avoir tergiversé, a finalement accepté de signer jeudi avec l'ONU. Dans une lettre publiée jeudi, Ban Ki-moon recommande au Conseil de sécurité l'envoi de 300 observateurs pour une «période initiale de trois mois». Une proposition qui fera l'objet d'un projet de résolution déposé par la France et ses partenaires afin que la mission des Bérets bleus soit «aussi robuste que possible», selon le souhait d'Alain Juppé. Selon lui, le nombre de ces observateurs devrait être porté à 400 et il serait indispensable qu'ils aient «les moyens terrestres et aériens» de remplir leur mandat. Cela permettra au «plan Annan de gagner en force», assure-t-on dans l'entourage d'Alain Juppé, même si, en «off», certains jugent cette initiative bien mal partie. L'absence de MoscouLa Russie n'était pas présente jeudi à Paris, ce qui n'est pas de bon augure pour la suite. Car si Moscou a voté ce mois-ci avec les autres membres du Conseil de sécurité pour approuver le plan Annan et envoyer des observateurs, la tactique russe de temporisation pour ménager l'allié syrien reste en vigueur. On voit mal la Russie embrayer sur le vote d'une résolution qui ressusciterait le spectre d'un recours à la force. Dans le même temps, les tensions s'accroissent. Un responsable de l'Armée syrienne libre, le général Moustapha Ahmed al-Cheikh, a réclamé jeudi des frappes chirurgicales, sans aval de l'ONU, contre des installations clés du régime de Damas. À Paris, le prince Saoud al-Fayçal a appelé la communauté internationale à «aider les Syriens à se défendre». Quant à Hillary Clinton, elle a révélé que la Turquie envisageait d'invoquer la charte de l'Otan, qui prévoit la solidarité entre les États de l'Alliance, après les bombardements intervenus sur sa frontière avec la Syrie. | |
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