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 Elections : l'Espagne en crise à la veille d'une alternance historique

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Jamel
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MessageSujet: Elections : l'Espagne en crise à la veille d'une alternance historique   Elections : l'Espagne en crise à la veille d'une alternance historique Icon_minitimeSam 19 Nov - 19:27

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Elections : l'Espagne en crise à la veille d'une alternance historique

Publié le 19.11.2011, 15h52 | Mise à jour : 17h34


Elections : l'Espagne en crise à la veille d'une alternance historique Zapatero-armestre_1x-2ee4195
Au pouvoir depuis 2004, le premier ministre socialiste José Luis Zapatero, ici avec sa ministre de l'Economie Elena Salgado, s'apprête à subir une gifle électorale aux législatives.

Rarement une gifle électorale n'a été aussi prévisible en Espagne. La droite s'apprête en effet à remporter lors des législatives de dimanche une victoire écrasante sur la gauche de Zapatero, prochaine victime annoncée d'une crise de la dette qui a déjà balayé les gouvernements grec et italien. Les électeurs, en colère face à une crise qui a privé d'emploi plus de cinq millions de personnes et qu'ils estiment mal gérée par le pouvoir socialiste, vont selon toute vraisemblance le sanctionner durement. Le chef du Parti populaire, Mariano Rajoy, 56 ans, devrait malgré son manque de charisme, diriger le prochain gouvernement.

Une campagne sans suspense


La campagne, sans suspense, n'a laissé aucune chance au candidat socialiste Alfredo Perez Rubalcaba, 60 ans, ancien ministre de l'Intérieur du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero. Les derniers sondages prédisent pour la droite une majorité absolue d'une ampleur historique au Parlement, dont les deux chambres (350 députés et 208 sénateurs) sont renouvelées dimanche par 36 millions d'électeurs.

Mécontents d'un gouvernement qui leur a imposé de lourdes mesures de rigueur, les Espagnols ne devraient pourtant pas échapper à court terme à une nouvelle cure d'austérité, la droite ayant promis des coupes budgétaires afin de redresser les comptes publics. Sous très forte pression des marchés, alors que l'Espagne a dû concéder cette semaine des taux records pour se financer, Mariano Rajoy va devoir agir vite pour rassurer. Au risque d'attiser la grogne sociale qui a pris corps ces derniers mois. Les premières réformes ne seraient toutefois mises en place qu'une fois installées les deux chambres du Parlement le 13 décembre, puis investi le chef du gouvernement, à partir du 20.

«La veille du changement»

«La veille du changement», annonçait samedi matin le journal de droite ABC. «La campagne s'achève dans une Espagne aux abois», titrait de son côté El Pais, de centre-gauche. Arrivés au pouvoir en plein miracle économique, alors que la croissance espagnole était portée par le boom de l'immobilier, les socialistes n'auront pas résisté à la crise financière mondiale qui a éclaté à l'automne 2008.

Depuis mai 2010, les Espagnols sont soumis à une politique d'austérité - baisse de 5% du salaire des fonctionnaires, gel des retraites ou recul de l'âge de la retraite de 65 à 67 ans - qui a fait plonger la confiance envers le gouvernement, finalement contraint à avancer de quatre mois les élections. A ce régime de rigueur se sont ajoutées cette année les coupes budgétaires décidées dans plusieurs régions autonomes gouvernées par la droite, dont Madrid et la Catalogne, où enseignants, médecins et infirmières restent très mobilisés.

Des «indignés»... et des désabusés

Le mouvement des «indignés», né au printemps d'un élan populaire inédit en Espagne, en réaction à la crise, s'est mis en sourdine mais perdure par exemple en luttant contre les expulsions de propriétaires surendettés. Quelques centaines «d'indignés» se sont rassemblés vendredi soir à Barcelone et Madrid, à quelques heures de la traditionnelle «journée de réflexion» qui précède les élections. Le mécontentement est bien là, à l'heure où la pauvreté gagne du terrain, où de nombreux Espagnols se préoccupent avant tout de savoir comment ils termineront le mois.

Dans ce climat morose, beaucoup d'électeurs semblaient plus désabusés que convaincus, d'autant que l'horizon reste très sombre avec un chômage de 21,52% (45,8% chez les jeunes) et la menace d'un retour à la récession.

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MessageSujet: Espagne : la droite rafle l majorité absolue aux législatives   Elections : l'Espagne en crise à la veille d'une alternance historique Icon_minitimeLun 21 Nov - 0:47

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Espagne : la droite rafle la majorité absolue aux législatives

Publié le 20.11.2011, 20h22 | Mise à jour : 23h26


Elections : l'Espagne en crise à la veille d'une alternance historique Rajoy-espana--2eefd62
Mariano Rajoy est le nouvel homme fort de l'Espagne. Il hérite d'un pays frappé de plein fouet par la crise économique et financière, le chômage et le doute.

La droite espagnole a remporté dimanche une victoire sans précédent aux élections législatives. Comme prévu et annoncé par les sondages, le Parti populaire (PP), chassé du pouvoir en 2004 par les socialistes, rafle la majorité absolue à la Chambre des députés, selon des résultats partiels portant sur environ 70% des bulletins de vote.

Mariano Rajoy, probable futur Premier ministre, a promis un «effort solidaire» pour «faire la guerre à la crise», mais a reconnu qu'«il n'allait pas y avoir de miracle» face à une situation économique très difficile.

Après Papandréou et Berlusconi, Zapatero tombe


Le PP obtient 187 députés au Congrès, la chambre basse du Parlement, contre 109 au Parti socialiste. Pour la droite il s'agit du meilleur résultat depuis le retour à la démocratie, pour les socialistes du pire. Au total 350 députés et 208 sénateurs ont été élus pour quatre ans au scrutin proportionnel. Le Parti populaire sera en mesure, si sa majorité absolue se confirme, de gouverner seul le pays, sans alliances avec les partis nationalistes régionaux comme c'est le cas aujourd'hui pour les socialistes.

Le premier ministre socialiste José-Luis Zapatero est donc bien la nouvelle victime de la crise de la dette qui secoue actuellement l'Europe. Après ses homologues Georges Papandréou en Grèce et Silvio Berlusconi en Italie, il doit quitter le pouvoir après avoir pris des mesures d'économies draconiennes mais de son point de vue nécessaires.

Avec ce vote «s'achèvera un processus non écrit ni planifié de remplacement de tous les gouvernements des économies européennes considérées comme périphériques : la Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Italie, en plus de l'Espagne», avaient prédit les analystes de Bankinter.

Sarkozy félicite Rajoy

Deux fois candidat malheureux en 2004 et 2008 face au socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, Mariano Rajoy, un homme tenace mais sans charisme, devrait être investi chef du gouvernement à partir du 20 décembre, soit une semaine au moins après l'installation des deux chambres du Parlement le 13. Surfant sur le mécontentement et la lassitude des électeurs, il n'a cette fois laissé aucune chance à son adversaire socialiste Alfredo Perez Rubalcaba, 60 ans, ancien ministre de l'Intérieur. Le président Nicolas Sarkozy s'est «entretenu dimanche par téléphone avec Mariano Rajoy pour le féliciter» de sa victoire et l'a exhorté à apporter avec la France «une réponse efficace et crédible pour rétablir la stabilité et la confiance de la zone euro».

Un défi de taille

Sous la très forte pression des marchés financiers, le nouveau chef du gouvernement devra maintenant agir vite pour tenter de redresser l'économie espagnole, quatrième de la zone euro, menacée de récession et asphyxiée par un chômage record de 21,52%.

Les nouvelles mesures de rigueur qui se profilent, dont les grandes lignes devraient être annoncées dans les jours qui viennent, pourraient attiser la grogne sociale qui s'est installée dans le pays. Le mouvement des «indignés», apparu au mois de mai, s'est mis en sourdine après les grandes manifestations du printemps, mais perdure par exemple en empêchant les expulsions de propriétaires surendettés. Depuis mai 2010, les Espagnols sont soumis à une politique d'austérité - baisse de 5% du salaire des fonctionnaires, gel des retraites ou recul de l'âge de la retraite de 65 à 67 ans.

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