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| Syrie : Homs pilonnée, une centaine de civils tués lundi | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Syrie : Homs pilonnée, une centaine de civils tués lundi Mar 7 Fév - 12:06 | |
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Syrie : Homs pilonnée, une centaine de civils tués lundi
Mis à jour le 07/02/2012 à 11:44 | publié le 07/02/2012 à 09:19
La ville de Daria, en Syrie, lundi. Haut lieu de la contestation dans le centre de la Syrie, la ville de Homs est le théâtre permanent de bombardements. Sur le plan diplomatique, Nicolas Sarkozy devrait s'entretenir avec Dmitri Medvedev dans les 48 heures après le veto russe à l'ONU. • Tirs nourris à Homs, près de 100 civils tués lundi Des tirs nourris mais sporadiques de kalashnikovs et de mitrailleuse lourde, ainsi que des tirs d'obus, étaient entendus mardi matin dans la ville de Homs, haut lieu de la contestation, au lendemain de violences qui ont fait près de 100 morts dans le pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le ministère syrien de l'Intérieur s'est engagé mardi à poursuivre ses «opérations» contre les «groupes terroristes» à Homs jusqu'au rétablissement de «la sécurité et de l'ordre». Quatre-vingt dix-huit civils syriens ont été tués lundi, dont soixante-neuf dans des bombardements à Homs et sur les localités de Rastane, Qousseir et Houla. Treize civils ont par ailleurs été tués dans les localités de la province d'Idleb (nord-ouest), 15 dans la province de Damas et un dans la province d'Alep (nord). Cette offensive, démentie encore une fois par le régime, est survenue la veille d'une visite à Damas du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dont le pays a opposé samedi, avec la Chine, son veto contre une résolution de l'ONU condamnant la répression en Syrie. Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a exhorté la communauté internationale à «agir vite» pour «empêcher un nouveau massacre» à Homs, où un pilonnage avait fait plus de 230 morts samedi selon les militants. • Entretien Sarkozy-Medvedev imminent Le président français, Nicolas Sarkozy, devrait s'entretenir «dans les prochaines quarante-huit heures» avec son homologue russe, Dmitri Medvedev, de la situation en Syrie, après le veto russe à la résolution de l'ONU, a déclaré lundi l'Elysée. La date et l'heure de l'entretien feraient toujours l'objet de discussions entre les deux capitales. A la faveur du 14e conseil des ministres franco-allemand, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont mis en garde la Russie sur les conséquences de son veto. «L'Allemagne et la France sur la question syrienne ne laissent pas tomber le peuple syrien, c'est un scandale ce qui se passe et nous ne pouvons accepter l'indécision ou le blocage de la communauté internationale», a expliqué le chef de l'État français lors d'une conférence de presse lundi, à l'Elysée. Angela Merkel a de son côté appelé la Russie à bien «mesurer les conséquences» de son veto. «Nous n'allons pas relâcher nos efforts pour venir en aide au peuple syrien», a-t-elle assuré. • L'épouse de Bachar el-Assad soutient son mari L'épouse du président syrien Bachar al-Assad, Asma el-Assad, dont la famille est originaire de la ville de Homs, a exprimé son soutien à son époux dans les médias internationaux, pour la première fois depuis le début du soulèvement il y a onze mois, rapporte ce mardi The Times. «Le président est le président de la Syrie, non d'une faction de Syriens, et la première dame l'appuie dans ce rôle», a déclaré Asma el-Assad dans un courriel envoyé de son bureau par un intermédiaire au quotidien britannique. «L'agenda extrêmement chargé de la première dame est toujours principalement consacré aux associations caritatives dans lesquelles elle est engagée depuis longtemps, au developpement rural, ainsi qu'au soutien du président», peut-on encore lire. «Ces jours-ci, elle (Asma el-Assad) s'occupe également d'encourager le dialogue. Elle est à l'écoute et réconforte les familles victimes de la violence». Contrairement à son mari, appartenant à la minorité alaouïte, Asma el-Assad, 36 ans, née en Angleterre, est une musulmane sunnite, dont la famille est originaire de Homs. Charismatique, l'ancienne conseillère en investissements, diplomée du King's College de Londres, avait aidé à promouvoir le régime de son mari. Elle avait virtuellement disparu de la vie publique depuis l'éclatement de la révolte et avait été critiquée pour son silence sur la crise qui a fait plus de 6.000 morts dans son pays. Asma el-Assad était apparue le mois dernier avec deux de ses enfants pour soutenir son époux lors d'une manifestation en faveur du régime syrien, sans prendre la parole. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Des militaires russes omniprésents en Syrie Mar 7 Fév - 12:11 | |
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Des militaires russes omniprésents en Syrie
Mis à jour le 07/02/2012 à 07:54 | publié le 06/02/2012 à 07:52
Bachar el-Assad et Dmitri Medvedev, en mai 2010, à Damas. Alors que l'armée a bombardé la ville de Homs et que les violences se poursuivent dans le reste du pays, en coulisses, les alliés de Damas cherchent à piloter une transition politique.
Avec ou sans Bachar el-Assad.
Plus que jamais, le drapeau russe flotte aux côtés du fanion syrien à l'entrée de la base navale de Tartous, sur la côte méditerranéenne, ultime tête de pont de Moscou au Moyen-Orient. «Ces derniers mois, de nombreux coopérants de la marine russe ont été envoyés sous couverture en Syrie, rapporte un expert militaire français au Moyen-Orient, mais il s'agit de conseillers militaires et d'agents du renseignement, qui ont été dispersés dans l'armée, les services de sécurité et certains ministères à Damas.» Objectif: influer sur la crise provoquée par la répression sanglante d'un soulèvement, qui menace le pouvoir du président Bachar el-Assad, leur dernier allié au Moyen-Orient. «Sur le terrain face aux insurgés, Bachar n'avance pas sans un aval russe», affirme un homme d'affaires franco-syrien en contact avec la hiérarchie sécuritaire à Damas. Mais «Moscou a mis, selon lui, une ligne rouge à son appui: ne pas rééditer de massacre similaire à celui d'Hama» en 1982, lorsque plus de 15.000 islamistes avaient été liquidés dans cette ville martyre, après avoir lancé une insurrection contre Hafez el-Assad, le père de l'actuel président. Aujourd'hui, en échange de son soutien indéfectible, illustré par le veto opposé durant le week-end à une résolution onusienne condamnant Damas, Moscou réclamerait la réouverture d'une station d'écoutes que les Soviétiques possédaient du temps de la guerre froide sur le mont Qassioun, qui domine la capitale syrienne. Cette exigence sera au centre des entretiens qu'auront mardi à Damas Bachar el-Assad et le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, flanqué de son chef du service de renseignements extérieurs Michaïl Fratkov. Le duo russe va chercher à convaincre Assad de la mise en place rapide des «réformes démocratiques indispensables», même si l'opposition réclame avant tout un départ du raïs. Relooker le parti BaasLes analystes les plus optimistes estiment que les Russes pourraient tenter d'entreprendre un «démantèlement contrôlé» du régime Assad, «une transition contrôlée vers un nouveau régime dépouillé d'Assad, mais édifié autour des loyalistes de la dynastie Assad», selon Shashank Joshi du Royal United Services Institute. En fin de semaine dernière, des diplomates de l'ambassade russe à Damas ont multiplié les contacts avec des leaders de l'opposition sur place. En vain. Ces derniers refusent l'invitation de Moscou pour engager un dialogue avec le régime. Ce n'est pas la première fois que la Russie tend une perche aux opposants. En juin déjà, Moscou avait invité certains ténors de l'opposition; et quelques semaines plus tard, ses émissaires avaient proposé à l'un d'entre eux de diriger un gouvernement, toujours présidé par Assad. La Russie est soupçonnée d'avoir récemment livré des batteries antiaériennes à Damas, qui redoute des bombardements de l'Otan. Moscou a également conclu un accord de 550 millions de dollars portant sur la livraison de 36 avions d'entraînement et d'attaque légers Yak-130, mais la première fourniture n'a pas encore eu lieu. La coopération sécuritaire n'est pas la seule à avoir été renforcée. Depuis quelques semaines, des experts russes encadrent la réorganisation du Baas, le parti unique au pouvoir, qu'un Congrès général doit entériner le mois prochain. «Les Syriens sont en train de transférer des pouvoirs et de l'argent de l'État ou de certaines administrations vers un nouveau Baas, qui doit être en position de force lorsqu'Assad annoncera théoriquement en mars l'ouverture au multipartisme», avertit un observateur libanais. Un peu comme les ex-Soviétiques l'avaient fait avec le PC à la chute du communisme à Moscou. «Les Russes pensent qu'ils sont bien placés pour piloter la transition. Ils ont instruit les généraux syriens. Ils ont eux aussi basculé d'un système totalitaire à un faux multipartisme», ajoute l'observateur. Avec ou sans Bachar? Ils paraissent en tout cas les mieux placés pour fomenter un coup d'État parmi les généraux alaouites, qui encadrent l'armée. Si un jour ordre leur était donné d'agir. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
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