Bayrou veut faire de l'école le 2ème pilier de sa campagne

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Bayrou veut faire de l'école le 2ème pilier de sa campagne

Publié le 04/02/2012 à 16:35


«Une société qui n'enseigne plus est une société qui ne s'aime plus» a expmiqué François Bayrou en paraphrasant l'écrivain et poète Charles Péguy.

Le candidat centriste a fait une trentaine de propositions pour redresser l'école.

Pour la présidentielle de 2007, près de 30% des enseignants avaient voté François Bayrou. Alors, ce samedi, à la Maison de la Chimie de Paris, pour le deuxième de ses quatre forums thématiques, cette fois-ci consacré à l'éducation, l'ancien professeur de français du petit lycée pyrénéen de Nay était dans son élément naturel. «Après avoir installé le «produire en France» au cœur de cette campagne présidentielle, nous voulons installer le verbe «instruire en France» comme le deuxième verbe de cette élection», a lancé, en préambule, l'ancien ministre de l'Education nationale des gouvernements Balladur et Juppé.

Paraphrasant encore Charles Péguy - «une société qui n'enseigne plus est une société qui ne s'aime plus» -, le candidat centriste à l'Elysée s'est ainsi lancé, devant plusieurs centaines de participants, à une offensive pour «le réarmement éducatif» de la société française. Promettant «la garantie des moyens existants» pour les deux premières années du prochain quinquennat s'il était élu en mai, François Bayrou a ainsi dévoilé un peu plus son programme. Et a décliné une trentaine d'orientations et d'engagements sur le sujet.

«Lâcher les basques aux enseignants»

Tout en appelant à «lâcher les basques aux enseignants» et à «cesser de les accuser de tous les maux», le chef centriste, lui-même agrégé de Lettres classiques, s'est tout d'abord dit «déterminé à rétablir l'enseignement de l'histoire en terminale scientifique, autrement que par une option». Pour résumer sa ligne, Bayrou prône «la diffusion de la culture générale pour que chaque élève se forme son propre jugement». Pour cela, «c'est-à-dire pour l'égalité des chances, la clé première de la réussite, c'est la langue».

Plus concrètement, contre «la réformite perpétuelle» de l'école, il veut un plan «sur le long terme». Et, d'ici là, propose des concours de recrutements nationaux des enseignants, la reconstruction d'une année de formation en alternance pour ces derniers, cesser la surcharge administrative «avec la multiplication de réunions», ou encore évaluer les enseignants par des évaluateurs indépendants et non plus par le chef d'établissement.

Pour les élèves: «retour aux bases», c'est-à-dire «50% du temps scolaire en primaire consacré la maitrise du Français.» Et souhaite créer «des écoles de parents» pour aider ces derniers à accompagner leurs enfants si besoin.

Pour Bayrou, encore, «la question des méthodes pédagogiques doit être tranchée non pas par l'idéologie mais par l'évaluation des résultats». Par exemple, pour la question des méthodes de lecture. Etc. Bref, dit-il, dans chaque discipline, «le apprendre à apprendre doit être le socle». Le candidat centriste propose encore «une conférence nationale sur le handicap». La salle est conquise. Et applaudit debout aux cris de «Bayrou président». Un encouragement bienvenu pour le candidat, qui, pour l'heure, peine à dépasser les 12 à 15% d'intentions de vote dans les sondages.

Bonsoir,

C'est infernal arrêtez de parler de lui, il ne le mérite pas, il ne fait rien, il représente juste une alternative de refuge pour les gens de droite qui assument pas de voter PS pour se débarasser de sarkozy, c'est infernal, non médias n'en faites pas le troisième homme, c'est un moraliste de droite anti-laïc éleveur de chevaux ! Pour moi, il ne représente absolument rien, encore moins une alternative à quoi que ce soit. Il ne remet rien en cause fondamentalement, ni le libéralisme, ni le socialisme, ni l'Europe, ni quoi que ce soit. Stop à l'imposture bayrou !

Cordialement,

Purple

Bonsoir,

Monsieur Pierre, ne faites pas fuir, avec vos remarques, celles ou ceux qui veulent bien s'exprimer ici tout simplement même si leurs écrits peuvent vous déplaire. Je suis un fervent défenseur de la liberté d'expression. Et vous ? Ceci dit, Bayrou est peut être un candidat sincère, mais sa quête perpétuelle à exister au centre (du coup, il est obligé de taper sur Hollande et Sarkozy) le condamne à jouer les seconds couteaux, et une fois tous les cinq ans de surcroît. Je rappelle aussi l'ironie de son discours sur l'école, car comme ministre de l'Education, il a été me semble-t-il, particulièrement invisible.

Amicalement,

Jacques