Jamel Administrateur
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| Sujet: Affaire Leonarda : le préfet du Doubs, coupable idéal pour le PS Mer 16 Oct - 17:13 | |
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Affaire Leonarda : le préfet du Doubs, coupable idéal pour le PS
Mis à jour le 16/10/2013 à 15:57 - Publié le 16/10/2013 à 12:59
Stéphane Fratacci, à gauche, aux côtés de Brice Hortefeux en 2010. Stéphane Fratacci, qui a été secrétaire général du ministère de l'Immigration sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, est dans le collimateur de la gauche après l'expulsion de la jeune Kosovare. Un député de sa circonscription assure pourtant qu'il n'était pas informé de la situation.
Il fait figure de «fusible» potentiel après l'expulsion polémique de Leonarda, la jeune Kosovare de 15 ans arrêtée lors d'une sortie scolaire. Depuis mardi soir, Stéphane Fratacci, préfet du Doubs à l'origine de la procédure, est dans le collimateur de la gauche. Sur RMC, le président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé, a ainsi demandé des sanctions à son encontre, alors qu'une enquête administrative vient d'être lancée. Bruno Le Roux, patron des députés socialistes, a pour sa part estimé que le préfet n'avait pas utilisé sa «faculté de discernement» en menant à bien cette procédure d'éloignement. «Le préfet n'a pas été informé de la situation, donc c'est difficile de le mettre en cause», a pourtant expliqué Eric Alauzet, député EELV de la circonscription où résidait la famille de la jeune fille. «C'est un dérapage dans des conditions fortuites. Les fonctionnaires de police n'ont pas pris la bonne décision au bon moment, ils auraient dû en référer à leur hiérarchie», a-t-il ajouté. La carrière de ce haut fonctionnaire de 50 ans n'est probablement pas étrangère à sa mise au pilori. Les socialistes n'ont en effet pas manqué de noter qu'avant de devenir préfet du Doubs et préfet de la région Franche-Comté, en novembre 2012, Stéphane Fratacci a été, à partir de 2009, secrétaire général du ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale, alors dirigé par Éric Besson. Une création de Nicolas Sarkozy qui avait suscité de vives critiques dans les rangs de la gauche. A l'époque, le rapporteur spécial de l'ONU contre le racisme et la xénophobie y avait vu l'expression de la «banalisation du racisme». Pour Stéphane Fratacci, qui a fait des questions d'immigration l'une de ses spécialités, ce poste n'était certainement qu'un aboutissement logique. Diplômé d'HEC, ancien élève de l'ENA -promotion Liberté, égalité, fraternité -, il a débuté en 1989 comme auditeur au Conseil d'Etat, dont il devient maître des requêtes. Après un passage au Conseil constitutionnel et au ministère de la Fonction publique du gouvernement Jospin, il devient en 2001 directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur. L'une de ses missions, selon le descriptif qu'en fait le ministère, était alors de «préparer et mettre en œuvre la législation relative» aux «procédures concernant l'éloignement du territoire français pour des motifs d'ordre public des ressortissants étrangers». | |
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