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 La classe politique française divisée sur une action en Syrie

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Jamel
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MessageSujet: La classe politique française divisée sur une action en Syrie   La classe politique française divisée sur une action en Syrie Icon_minitimeMer 28 Aoû - 17:30

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La classe politique française divisée sur une action en Syrie

Mis à jour le 28/08/2013 à 16:05

Publié le 28/08/2013 à 13:09

RÉACTIONS - Soutenu par le PS et les Verts, François Hollande ne recueille pas le même consensus qu'au moment de l'intervention au Mali. L'UMP apparaît très partagée sur la question.

• Parti socialiste

Si le numéro un du PS, Harlem Désir, ne s'est pas encore exprimé sur une éventuelle intervention militaire en Syrie, le porte-parole du parti, David Assouline, a assuré François Hollande du soutien des socialistes. «Nous soutenons tous ses efforts pour que cette réaction soit à la hauteur de la ligne rouge qui a été franchie, dès que les faits seront officiellement établis par l'inspection de l'ONU», a-t-il déclaré. Et d'insister: «Notre internationalisme et notre humanisme ne peuvent accepter notre indifférence devant un crime contre l'humanité».

• Europe Écologie-Les Verts (EELV)

Les écologistes ont été parmi les premiers à exprimer leur appui à une telle action de la France et de l'Europe. Dès la fin de la semaine dernière, EELV demandait au gouvernement de Jean-Marc Ayrault et à l'UE «de prendre des mesures immédiates pour protéger les civils, en particulier contre les bombardements de l'aviation et l'artillerie de l'armée syrienne». Mardi soir, son secrétaire national, Pascal Durand, réitérait leur position à l'issue d'un bureau exécutif consacré à cette question. «On ne peut pas rester sans rien faire, on ne peut pas laisser le régime syrien assassiner en regardant ailleurs», a-t-il réagi.

• UMP

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Jean-François Copé en novembre 2012 à l'UMP.  

Alors que plusieurs voix se sont fait entendre à l'UMP sur cette question, son président, Jean-François Copé, a tranché mercredi matin sur Europe 1, en jugeant la position de François Hollande «juste sur la forme et sur le fond». Il a toutefois posé une condition: que toute éventuelle intervention soit «ponctuelle et punitive». Le député-maire de Meaux a ensuite recommandé la «prudence» au chef de l'Etat. «Il ne faut pas aller au-delà d'un certain seuil pour ne pas avoir un Afghanistan ou un Irak», lui a-t-il conseillé. Sur la même ligne: Christian Estrosi, le député-maire de Nice, qui a exprimé son soutien sur Twitter ; l'ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui a appelé à «s'affranchir des blocages» qui persistent au Conseil de sécurité de l'ONU ; ou encore l'ex-ministre du Logement, Benoist Apparu, qui défend «la nécessité d'une intervention» sous des formes «à définir».

D'autres au sein du parti se montrent plus mitigés sur l'opportunité d'intervenir. Sans s'opposer directement à une action, ils remettent en cause, comme l'ancien ministre Bruno Le Maire, le cadre dans lequel cette action pourrait se dérouler: sans le feu vert de l'ONU, compte tenu du blocage des Russes au Conseil de sécurité. L'ancien premier ministre, François Fillon, a posé de son côté des «conditions» à toute action, notamment qu'une «preuve» soit apportée par l'ONU que le régime syrien est bien le responsable de bombardements chimiques. Il estime également qu'il faut tenter une dernière fois de convaincre les Russes «d'agir avec les moyens qui sont les leurs sur le régime d'Assad».

Troisième voie à l'UMP: celle des opposants, portée notamment par des membres de la Droite populaire - Jacques Myard, Lionnel Luca, Thierry Mariani et Philippe Meunier - ainsi que par le député des Français de l'étranger Alain Marsaud, qui représente ceux de Syrie. «Les bruits de bottes et les déclarations va-t-en-guerre des gouvernements américain, français, et anglais sont inquiétants», écrivent-ils dans un communiqué commun. «Il existe à ce jour de nombreuses imprécisions et nul ne peut fonder une intervention militaire dans un tel contexte», avancent-ils, en réclamant «la convocation de la commission des affaires étrangères afin d'entendre le ministre (des Affaires étrangères) Laurent Fabius». Autre membre de l'UMP à faire entendre sa désapprobation: la maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati. «Le massacre du peuple syrien est accablant pour le régime de Bachar el-Assad, mais l'intervention militaire est-elle la solution? Je ne le pense pas», a déclaré l'ancienne garde des Sceaux, disant «craindre que le chaos succède au chaos».

• MoDem

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François Bayrou en avril à Paris.  

Son président, François Bayrou, a lancé mardi sur RMC un «appel pressant à la prudence» avant une «décision» sur une intervention occidentale en Syrie. «Qu'est-ce qu'il en est des faits?», s'est interrogé l'ancien député des Pyrénées-Atlantiques, préconisant d'«attendre des preuves certaines» du caractère chimique de l'attaque et la certitude qu'elle a bien été commanditée par Damas. «Il y a beaucoup de manipulations dans ces guerres civiles et donc je voudrais qu'on attende le rapport de l'ONU», a-t-il avancé, rappelant avoir soutenu «de toutes (ses) forces» à la fois l'intervention au Mali en janvier 2013 et le refus français d'entrer en guerre en Irak en 2003.

• UDI

Jouant également la carte de la prudence, l'UDI attend lui aussi des preuves d'une attaque chimique par le pouvoir syrien. Le président du Nouveau Centre et du conseil national de l'UDI, Hervé Morin, s'est dit favorable mardi à «une intervention aérienne ciblée par une coalition ad hoc» contre des «sites militaires et politiques de Damas», «dès lors que l'utilisation de l'arme chimique» par le régime de Bachar el-Assad sera «avérée».

• Front national (FN)

Une décision «précipitée» et «fondée sur des supputations». La présidente du FN, Marine Le Pen, a exprimé mardi son opposition ferme à toute intervention militaire en Syrie. «La charia, la persécution des chrétiens de Syrie, voici ce qui attend ce pays si les États-Unis et la France interviennent», a estimée la députée européenne. Une position relayée par le vice-président du FN, Florian Philippot, qui a dénoncé sur i-Télé une «diplomatie de cow-boy suicidaire» qui allait mettre le «feu aux poudres».

• Extrême gauche

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Jean-Luc Mélenchon lors des Estivales du Front de gauche, dimanche, près de Grenoble.  

Pour Jean-Luc Mélenchon, le coprésident du Parti de gauche, intervenir militairement en Syrie serait une «erreur gigantesque, peut-être le seuil d'une guerre beaucoup plus large que toutes celles que nous avons vues dans cette région». Il appelle à travailler à une «solution politique». Son allié, le Parti communiste français (PCF), estime de son côté que François Hollande fait «le choix d'ajouter de la guerre à la guerre». «Les menaces d'embrasement de la région, comme en attestent les répercussions au Liban, sont extrêmement lourdes», conclut le PCF, qui avait lui aussi appelé lundi à privilégier l'option politique. Il réclame que le Parlement soit saisi de l'éventualité d'une participation française à une telle opération.
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