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| Ahmed Ben Bella inhumé au carré des Martyrs du cimetière El-Alia | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Ahmed Ben Bella inhumé au carré des Martyrs du cimetière El-Alia Ven 13 Avr - 18:24 | |
| Algérie
(APS) vendredi 13 avril 2012 19 : 09
Ahmed Ben Bella inhumé au carré des Martyrs du cimetière El-Alia ALGER - Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie indépendante, décédé mercredi à l’âge de 96 ans, a été inhumé vendredi après-midi au carré des Martyrs du cimetière El-Alia (Alger), en présence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
De hauts responsables de l’Etat, des membres du gouvernement, des moudjahidine, des personnalités nationales et étrangères, des membres des corps constitués, des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, ainsi que des amis et compagnons du défunt ont également assisté aux funérailles. Auparavant, le cortège funèbre était arrivé à El Alia où le corps du défunt, drapé de l’emblème national et porté par des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP), a été déposé au carré des Martyrs sous un chapiteau dressé pour la circonstance. Des moments de grande émotionLe cimetière d’El Alia a connu, en cette journée pluvieuse, des moments de grande émotion, particulièrement à l’entrée du cortège funèbre au carré des Martyrs. Après la prière à la mémoire du défunt et l’oraison funèbre prononcée par le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, il a été procédé à l’enlèvement de l’emblème national par deux officiers de l’ANP, alors que la sonnerie aux morts retentissait pendant le déplacement du corps. La mise sous terre de la dépouille mortelle était accompagnée d’une salve d’honneur. Les obsèques ont pris fin par la présentation des condoléances aux membres de la famille du défunt. Le ministre des Moudjahidine a salué, dans l’oraison funèbre, le combat et le parcours exemplaires du défunt. "Une figure nationale, un révolutionnaire et homme d’Etat", a-t-il dit. "Nous sommes rassemblés aujourd’hui pour accompagner à sa dernière demeure un grand homme qui a consacré toute son existence à l’Algérie et à son indépendance. Un sage qui a marqué à la fois l’histoire de la guerre de libération et celle de l’Algérie indépendante dont il fut le premier président", a-t-il souligné. Il a également rendu hommage à une "figure emblématique" du mouvement national "qui a pleinement contribué à l’indépendance du pays et à sa construction post-indépendance". "L’Algérie vient de perdre un homme et un dirigeant qui s’est sacrifié, de toute sa vie, pour le bien et l’intérêt de son pays, de son peuple et qui s’est grandement investi pour le triomphe des valeurs de la paix, de la tolérance et de la justice", a encore relevé le ministre des Moudjahidine. Cortège funèbre Le président Bouteflika avait auparavant accompagné le cortège funèbre du défunt Ahmed Ben Bella, qui s’est ébranlé du palais du Peuple vers le cimetière El Alia (Alger). L’enterrement de Ben Bella s’est déroulé en présence d’une foule nombreuse parmi laquelle se trouvaient de hauts responsables de l’Etat, des personnalités politiques et des délégations étrangères venues rendre un dernier hommage au défunt. Dans une ambiance de deuil et de recueillement, des centaines de citoyens se sont massés le long du passage du cortège funèbre pour saluer la mémoire de cette figure nationale historique. Le cortège retransmis en direct par la télévision nationale a emprunté la rue Didouche Mourad, la Grande-Poste, le boulevard de l’ALN pour arriver au cimetière El Alia. Le président Bouteflika avait décrété un deuil de huit jours sur l’ensemble du territoire national, suite à l’annoncé du décès de Ben Bella. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: L'adieu au Président Sam 14 Avr - 7:36 | |
| AHMED BEN BELLA A ÉTÉ ENTERRÉ HIER À EL ALIAL'adieu au Président
Samedi 14 Avril 2012
Par Mohamed BOUFATAH
Un dernier regard sur la dépouille Le président Bouteflika, le staff gouvernemental, les autorités militaires ainsi que des responsables de pays amis ont accompagné la dépouille du premier président de l'Algérie indépendante à sa dernière demeure.
Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie indépendante, a été inhumé hier au carré des Martyrs du cimetière El-Alia (Alger) en présence du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika. A l'arrivée du cortège funèbre, des centaines de personnes présentes aux abords du cimetière depuis la matinée, scandaient «Allah Akbar» et «Tahia Al Djazaïr». Si presque l'ensemble des autorités politiques et militaires ainsi que le corps diplomatique étranger étaient présents sur les lieux, les rafales et bourrasques de pluies incessantes n'ont pas dissuadé les citoyens à se rendre en grand nombre au cimetière. Toutefois, le cortège funèbre qui a sillonné Alger-Centre à travers la rue Didouche-Mourad, la Grande-Poste, le boulevard de l'ALN, a été salué sur son passage par les youyous de femmes postées sur les balcons et dans la rue, en direction du cimetière El-Alia. Le mauvais temps a poussé la population à suivre le déroulement de cet enterrement à travers leur petit écran, selon quelques témoignages. Sous une pluie battante, tout le staff gouvernemental ainsi que des autorités militaires, civiles et d'autres responsables politiques ont marché derrière le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour accompagner la dépouille de Ben Bella à sa dernière demeure. Au rythme des tambours de la Garde républicaine, le cercueil était transporté par plusieurs officiers marchant au pas en direction du carré des Martyrs. Des chapiteaux ont été érigés pour la circonstance et même au-dessus du lieu de l'enterrement du premier président, jouxtant celles de ses compagnons d'armes dont le deuxième président, Houari Boumediene, son ministre de la Défense qui l'avait déposé en 1965 et placé en détention. C'est le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, qui a prononcé l'oraison funèbre. Pour ce responsable, Ben Bella «fut un militant infatigable qui a consacré toute son existence à l'Algérie» mais surtout dira l'orateur, «l'histoire lui saura gré et se souviendra certainement du soutien solennel qu'il a apporté à la Charte pour la réconciliation nationale et la concorde civile». En outre, il y a lieu de relever un fait marquant: Abdelaziz Belkhadem, le ministre d'Etat, qui a reçu au cours la matinée le président tunisien Moncef Marzouki a arboré en cette circonstance sa fameuse Djelaba et tarbouche islamistes. Parmi les accompagnateurs il y a lieu de signaler la présence d'Ali Haroun, responsable de la Fédération de France du FLN historique, également membre du Conseil national de la Révolution algérienne (Cnra) et du Haut Conseil d'Etat (HCE) ainsi que Belaïd Abdeslam, ex-ministre de l'Industrie et de l'Energie. Mouloud Hamrouche ainsi que Belaïd Abdeslam et d'autres anciens responsables ont accompagné la dépouille de Ben Bella. De nombreux moudjahidine, des membres des corps constitués, des amis, les membres de la famille et compagnons du défunt ont également assisté aux funérailles. A côté de la classe politique algérienne, notamment les membres de l'Alliance présidentielle, on constatait la présence des nouvelles équipes dirigeantes en Tunisie et au Maroc et une forte délégation qatarie dont le prince Jouan Ben Hamed Ben Khalifa Al Thani présent au cimetière. Par ailleurs, il est à noter que le chef de l'Etat s'est offert un véritable bain de foule après l'enterrement de Ben Bella. Pour rappel, le 27 septembre 1962, Ahmed Ben Bella était devenu président du Conseil national de la Révolution algérienne (Cnra), chef du gouvernement. Elu à la présidence le 15 septembre 1963, puis renversé en 1965, il n'a été libéré qu'en 1980, deux ans après la mort de Boumediene. Il aura passé au total 24 ans dans les prisons française et algérienne. Président depuis 2007 de la Commission des Sages africains, chargée de la prévention et solution des problèmes du Continent noir, il avait dirigé une ultime réunion l'an dernier à Alger. Le candidat à la présidentielle française, le socialiste François Hollande, reçu par Ben Bella en fin 2010, a été le premier homme politique étranger à lui rendre hommage. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Réactions de la classe politique nationale : «Une grande perte pour l'Algérie» Sam 14 Avr - 7:42 | |
| DÉCÈS DE BEN BELLA :
RÉACTIONS DE LA CLASSE POLITIQUE NATIONALE«Une grande perte pour l'Algérie»
Samedi 14 Avril 2012
Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE
«L'Algérie perd en la personne de Ben Bella «un membre prestigieux de la direction de la Glorieuse Révolution algérienne» Formations politiques et organisations nationales rendent leur dernier hommage au premier président de l'Algérie indépendante.
Plusieurs partis politiques et organisations nationales ont rendu, jeudi, un vibrant hommage à feu Ahmed Ben Bella premier président de l'Algérie indépendante, décédé mercredi à Alger à l'âge de 96 ans. Ainsi, le Rassemblement national démocratique (RND), tout en qualifiant le défunt de «symbole national» a souligné qu'il a été «l'un des artisans de l'indépendance et consacré sa vie pour la patrie». Et de poursuivre: «Sa mort est une perte pour l'Algérie, le Monde arabo-musulman et le reste du monde», soulignant également que la perte de l'ancien président intervient particulièrement au moment où l'Algérie s'apprêtait à entrer dans une nouvelle étape importante de son histoire. Une étape du changement, dira encore le RND, que feu Ben Bella appelait de tous ses voeux durant sa longue marche de militant. De son côté, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a pour sa part, indiqué dans son message de condoléances que «l'Algérie perdait l'un de ses vaillants enfants qui ont sacrifié leur jeunesse pour la libération de l'Algérie de l'oppression coloniale». Même son de cloche du côté du Mouvement pour la justice et la liberté (MJL) lequel a mis en relief le rôle joué par le défunt «qui a servi l'Algérie avec courage et abnégation». Et d'ajouter que l'Algérie perd en la personne de Ben Bella «un membre prestigieux de la direction de la glorieuse Révolution algérienne» et rendu hommage au rôle de «politicien exemplaire et de sage qu'il a assumé de son vivant». Pour sa part, le Front du changement (FC) a estimé «qu'Ahmed Ben Bella a été l'un des symboles du Mouvement national pour la liberté et l'indépendance». De son côté, l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a souligné dans son message de condoléances adressé à la famille du défunt «ses qualités et son parcours militant, avant et après la Révolution». L'Organisation nationale des enfants de chouhada a exprimé, quant à elle, sa profonde émotion «à la suite du décès de l'un des artisans de la Glorieuse Révolution du 1er Novembre, au moment où l'Algérie s'apprête à célébrer le cinquantenaire du recouvrement de son indépendance». Alors que le Conseil supérieur de la langue arabe a mis l'accent dans son message de condoléances sur «les qualités d'une personnalité qui a accompagné la lutte du peuple algérien pour sa liberté». Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, le Parti national pour la solidarité et le développement (Pnsd) a souligné que le souvenir du défunt restera gravé dans la mémoire du peuple algérien qui se souviendra toujours de «ce symbole de la guerre de Libération». Pour sa part, le Mouvement de l'entente nationale (MEN) a adressé ses condoléances au peuple algérien, priant Dieu le Tout-Puissant d'accorder au défunt Ahmed Ben Bella «Sa Sainte Miséricorde et de l'accueillir en Son Vaste Paradis». Tandis que les partis du Front El Moustakbal et de Jil Jadid (JJ) ont, de leur côté, présenté leurs condoléances à la famille du défunt, à la famille révolutionnaire et au peuple algérien. Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), Abdelmadjid Sidi Saïd, a quant à lui, adressé, au nom de tous les travailleurs algériens, ses sincères condoléances à la famille du défunt et à la famille révolutionnaire tout entière, implorant «Dieu le Tout-Puissant de l'accueillir en Son Vaste Paradis». | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| | | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Paul Balta raconte l'échange qu'il avait eu avec Boumediene à propos de Ahmed Ben Bella Dim 15 Avr - 8:05 | |
| Paul Balta raconte l’échange qu’il avait eu avec Boumediene à propos de Ahmed Ben Bellale 14.04.12 | 19h10 | © D.R. Paul Balta Le spécialiste du monde arabe, maghrébin, musulman et méditerranéen, Paul Balta, 83 ans, était cet après-midi, l’invité de marque du le 8e Salon national du livre se tenant du 12 au 21 avril 2012, au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.
Paul Balta, auteur d’une bibliographie prolixe notamment des essais comme Iran-Irak, une guerre de 5000 ans, Le Grand Maghreb, des indépendances à l’an 2000, L’Algérie ou encore Islam et Coran, journaliste et correspondant entre autres du Monde, à Alger de 1973 à 1978, ayant côtoyé des présidents tels que Houari Boumédiene avec lequel il entretenait des relations cordiales, Hassan II ou Djamel Abdenasser, a animé une communication entrant dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie ( 5 juillet 1962). Aussi, Paul Balta soulignera la mémoire du premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, décédé, le 11 avril 2012 à l’âge de 96 ans : « Je suis triste que la disparition de Ahmed Ben Bella coïncide avec la célébration du 50 e anniversaire de l’indépendance de l’indépendance de l’Algérie. Je lui rends hommage… ». Paul Balta a enregistré 50 heures d’entretiens en cinq ans avec le président Houari Boumédiène. Il relatera à l’auditoire l’échange qu’il avait eu avec lui, en 1974, à propos de Ahmed Ben Bella (déposé et mis en résidence surveillée, à l’issue du coup d’état du 19 juin 1965) : « Un jour, en, 1974, je lui ai posé la question qui me préoccupait depuis longtemps : ‘qu’en était-il de Ben Bella ? ». Je l’ai senti agacé, je l’ai vu se renfrogner mais il s’est vite repris : « lors du sursaut révolutionnaire, en 1965, on aurait pu liquider ou faire disparaître le chef de l’Etat (Ahmed Ben Bella). Tout le monde aurait oublié ! Ce n’est pas ma conception et faire un procès dans les moments difficiles, ce n’était pas facile. Ahmed Ben Bella n’est pas en prison, il est en résidence surveillée et correctement traité ». Et, très vite, il était passé à autre chose…Ce qui n’était pas à son avantage ( le coup d’état et la résidence surveillée de Ben Bella) ! ». K. Smail © El Watan | |
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