Jamel Administrateur
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| Sujet: PSG : nouvelles condamnations de casseurs après les incidents du Trocadéro Jeu 16 Mai - 18:42 | |
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PSG : nouvelles condamnations de casseurs après les incidents du Trocadéro
Publié le 16.05.2013, 19h57 | Mise à jour : 20h28 Place du Trocadéro, Paris (XVIe), lundi 13 mai 2013. Des fauteurs de troubles interpellés à la suite des échauffourées avec la police survenues en marge de la fête donnée pour célébrer le titre de champion de France du PSG ont été jugés ce jeudi.
Les deux jeunes, l'un étudiant en BTS dessin industriel, l'autre animateur dans des écoles et des centres de loisirs, ont été interpellés lundi près du pont d'Iéna, lors des incident survenus pendant et après la remise du trophée de champion de France au PSG. Poursuivis pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique et pour rébellion pour l'un d'entre eux, ils ont contesté les faits qui leurs sont reprochés.
Des casiers judiciaires viergesLe plus jeune, qui portait un maillot du PSG, a invoqué une «confusion de personnes». Son avocate a présenté son client comme une «victime de la désorganisation de la police à Paris», un «enfant du PSG» qui vient soutenir «un club qu'il aime». Le second a quant à lui soutenu avoir été interpellé «au hasard» et invoqué un handicap à la main droite pour tenter de se disculper. L'un et l'autre avaient un casier judiciaire vierge. Au total, 12 personnes devaient être jugées ce jeudi en comparution immédiate dans deux salles distinctes du tribunal correctionnel de Paris. Plusieurs d'entre elles ont obtenu un renvoi de leur procès à une date ultérieure afin de préparer leur défense, les autres affaires devant être examinées plus tard dans la soirée. Pas «d'émeutiers chevronnés» Dès mercredi, un homme de 27 ans a été condamné à quatre mois de prison, dont deux ferme, pour jets de bouteille contre des policiers. Mickaël, 27 ans, sans emploi, vivant chez ses parents dans le VIIIe arrondissement de Paris, aide occasionnel au bar PMU de son père, était apparu penaud dans le box mais avait fermement contesté les faits. «Je me suis fait interpeller pour rien», avait-il déclaré. Il avait raconté avoir assisté de loin aux incidents, en buvant de l'alcool avec ses amis sans se mêler aux affrontements. «Ils m'ont arrêté parce que j'avais mal à la cheville et arrêté de courir. Les vrais coupables, ils ne les ont pas arrêtés». De semblables accusations de jets de bouteilles ou canettes ont valu deux peines de trois mois avec sursis et une relaxe à trois autres prévenus. Un quatrième a écopé d'un mois avec sursis pour avoir renversé un scooter. Ces premiers procès n'ont pas révélé d'émeutiers chevronnés mais des jeunes se présentant en fans de football, dont les dénégations ont contrasté avec une accusation convaincue de leur responsabilité. | |
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