Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Lun 19 Mar - 8:24
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Urgent.
Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive
Publié le 19.03.2012, 08h38 | Mise à jour : 09h18
Illustration
Une fusillade a éclaté devant un établissement juif à Toulouse.
Patrick Rouimi, un des responsables des parents d'élèves du collège-lycée Ozar Hatorah, a dit à un journaliste de l'AFP qu'un homme avait ouvert le feu sur des gens qui attendaient à un point de ramassage scolaire informel pour une école juive.
Le tireur a utilisé deux armes, selon les informations recueillies par Europe 1. La première serait une arme automatique de calibre 11.43, le même calibre que lors des meurtres de trois militaires ces derniers jours à Toulouse et Montauban, la deuxième d'un calibre de 9 mm.
Dernière édition par Jamel le Lun 19 Mar - 21:54, édité 1 fois
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Lun 19 Mar - 8:30
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
Une fusillade devant une école juive à Toulouse fait au moins quatre morts
Publié le 19.03.2012 à 08h52 • Mis à jour le 19.03.2012 à 09h22
Le lycée collège Ozar Hatorah à Toulouse. La fusillade s'est produite tôt lundi matin 19 mars, devant un collège privé juif de Toulouse. Selon le bilan provisoire du ministère de l'intérieur, quatre personnes ont été tuées dont trois enfants, et une personne, probablement un parent d'élève, a été blessée.
Les faits se sont déroulés vers 8 heures alors que les portes de l'établissement allaient ouvrir. Un homme qui se trouvait sur un scooter, à proximité, a ouvert le feu sur les élèves qui s'apprêtaient à entrer en classe. Le tireur casqué aurait pris la fuite à bord d'un scooter blanc ou noir, selon les témoignages.
D'après les premiers éléments de l'enquête, l'homme a ouvert le feu avec un pistolet automatique qui s'est enrayé, puis un autre pistolet. Les douilles retrouvée sur places correspondent à deux calibres différents : 11 43 comme à Montauban et à Toulouse dimanche dernier, et 9 millimètres. Ces fusillades avaient fait trois morts et un blessé.
Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, qui se trouvait à Mulhouse, a interrompu son déplacement et doit se rendre sur place dans la journée. Le collège Ozar Hatorah est situé dans le quartier de Jolimont, au nord-est de Toulouse.
Dernière édition par Jamel le Lun 19 Mar - 21:56, édité 1 fois
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Lun 19 Mar - 9:49
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
Toulouse : fusillade devant une école juive, quatre morts
Mis à jour le 19/03/2012 à 10:49 | publié le 19/03/2012 à 09:06
Un homme a ouvert le feu ce matin sur un groupe de parents et d'enfants devant le collège juif Ozar-Hatorah. Trois enfants figurent parmi les victimes. La police indique que le tireur pourrait être celui qui a abattu trois militaires à Toulouse et à Montauban la semaine dernière.
Fusillade mortelle ce matin devant l'école juive Ozar-Hatorah, dans le quartier résidentiel Bonnefoy à Toulouse. Selon la police, un homme a tiré vers 8h10 sur un groupe de 4 à 5 personnes, en tuant au moins quatre: un professeur et trois enfants. Au moins une autre personne est grièvement blessée.
Selon Patrick Rouimi, un des responsables des parents d'élèves, l'individu a ouvert le feu sur des gens qui attendaient à un point de ramassage scolaire informel. La rue du quartier résidentiel a été bouclée et de nombreux policiers ont été déployés.
Le tireur présumé a fui à bord d'un scooter noir, selon des témoins. La police indique que l'arme utilisée est un 11.43 , le même calibre utilisé par l'homme qui a tué des militaires la semaine dernière à Toulouse et à Montauban. La police pense qu'il pourrait s'agir du même tueur présumé. Il aurait en outre utilisé un 9 mm.
Le président de la république Nicolas Sarkozy va se rendre à Toulouse dans la journée, a annoncé le président des institutions juives Richard Prasquier, qui l'accompagnera. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant est également attendu sur place, en fin de matinée. La Place Beauvau a par ailleurs demandé aux «préfectures de toute la France, particulièrement dans le Sud-Ouest, de renforcer la surveillance et la vigilance autour des lieux d'enseignement israélites».
Le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, de même que le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, se sont dits «horrifiés» par ce drame. Même réaction de l'État d'Israël, qui déclare se fier à la France «pour faire toute la lumière» sur ce drame.
VIDEO
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Fusillade : Hollande dénonce un acte «antisémite et abject» Lun 19 Mar - 10:02
WEB - GOOGLE - Actualité > Politique
Fusillade : Hollande dénonce un acte «antisémite et abject»
Publié le 19.03.2012, 09h48 | Mise à jour : 10h54
François Hollande bouscule son emploi du temps pour se rendre à Toulouse.
Nicolas Sarkozy va se rendre à Toulouse (Haute-Garonne) lundi avec le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, après la fusillade qui a fait trois morts selon des témoins devant un collège juif, a annoncé M. Prasquier à l'AFP. Un professeur et deux enfants ont été tués lundi matin devant le collège juif Ozar Hatora de Toulouse, selon des témoins qui ont vu un homme ouvrir le feu sur un groupe de parents et d'enfants dans un quartier résidentiel de Toulouse. Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur fera le déplacement dans la journée. François Hollande bouscule également son emploi du temps pour s'y rendre, il l'a annoncé dans un communiqué.
François Hollande : «J'ai appris avec horreur la tuerie qui a fait plusieurs victimes à l'école juive Ozar Hatora de Toulouse. Cet acte, dont le caractère antisémite est aussi évident qu'abject, frappe des familles dans ce qu'elles ont de plus cher, leurs enfants, et endeuille toute la Nation. Je sais qu'elle se rassemblera autour de la même compassion.Tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour arrêter et punir le coupable de cette ignominie. J'ai décidé de me rendre immédiatement à Toulouse pour m'incliner devant les victimes et pour manifester toute mon émotion et toute ma solidarité à leurs familles et à la communauté juive de France».
Israël s'est dit est «horrifié» et se fie à Paris «pour faire toute la lumière», a déclaré un porte-parole des Affaires étrangères. «Nous sommes horrifiés par cette attaque et nous faisons confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice», a affirmé à l'AFP le porte-parole Yigal Palmor.«Nous suivons ce qui se passe avec émotion», a-t-il ajouté. Les radios et télévisions israéliennes ont interrompu momentanément leurs programmes habituels pour donner des détails sur cette attaque.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Lun 19 Mar - 10:28
Salam,
C'est avec une énorme émotion que j'ai appris cette triste nouvelle. Je tiens à m'incliner devant toutes les victimes innocentes, tuées devant cette école juive. Toutes mes condoléances aux familles endeuillées par ce drame. Ce crime abominable est à mettre en relation avec les fusillades contre des militaires à Toulouse et à Montauban. Certains militaires tués, étaient d'origine magrébine, là il tire sur des juifs... un crime prémédité et raciste très certainement. Une similitude dans le mode opératoire : tirs de sang froid à l'aide d'une arme de gros calibre 11/43, habits, casque-moto à visière et scooter de grosse cylindrée le tout de couleur noire, etc... Cela dit, on doit se poser la question suivante : les victimes identifiées sont-elles halal et casher ? Merci aux politiques d'avoir mis de l'huile sur le feu avec cette campagne nauséabonde sur le halal !! Un fou raciste qui abat musulmans, noirs, juifs !!! Quand s'arrêtera-t-il avec ses méfaits criminels ? Surveiller les écoles juives ne suffira pas ! Prochaine étape, l'université ?? Alors, il n'y a rien de plus urgent que d'arrêter cet homme le plus rapidement possible, et ce par tous les moyens comme par exemple l'abattre par les forces de sécurité.
Amicalement,
JAMEL
Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Lun 19 Mar - 11:00
Bonjour, Jamel, je partage entièrement ton analyse. Ces meurtres organisés sont perpétrés en pleine campagne électorale et cela est particulièrement troublant. Est ce un défi au discours sécuritaire du candidat Sarkozy dont le bilan est nul? J'ai bien peur que la campagne prenne un autre visage ou la surenchère va encore plus brouiller la visibilité. La priorité reste l'arrestation du meurtrier et à connaitre ses motivations. Amicalement Pierre
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: EN DIRECT. Fusillade de Toulouse - La même arme utilisée à Toulouse et à Montauban Lun 19 Mar - 15:58
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
EN DIRECT.
Fusillade de Toulouse - La même arme utilisée à Toulouse et à Montauban
Publié le 19/03/2012 à 13:26 - Modifié le 19/03/2012 à 16:48
Le pistolet qui a abattu lundi quatre personnes au collège juif de Toulouse a servi à tuer trois militaires la semaine dernière.
Un homme a ouvert le feu lundi matin devant le collège juif Ozar-Hatorah, dans le quartier résidentiel de La Roseraie, à Toulouse. Un enseignant de 30 ans et ses deux enfants ainsi qu'une troisième fillette, qui serait la fille du directeur de l'établissement, ont été tués. Deux personnes sont par ailleurs gravement blessées, selon le procureur de la République, Michel Valet. D'après l'ensemble des témoins, l'auteur présumé des tirs a ensuite fui sur un scooter noir.
16 h 39 - La plaque d'immatriculation du scooter, qui a permis au meurtrier de prendre la fuite, a été identifiée par les enquêteurs, révèle Reuters.
16 h 38 - Recueillement. Nicolas Sarkozy se rendra lundi à 19 h 30 à la synagogue de Nazareth à Paris (3e arrondissement) pour assister à une lecture de psaumes à la mémoire des victimes juives de la fusillade de Toulouse.
16 h 27 - Luc Chatel, ministre de l'Éducation, annonce que la minute de silence en hommage aux victimes de la fusillade de Toulouse de lundi aura lieu mardi matin dans toutes les écoles de France à 11 heures.
16 h 24 - L'UEFJ appelle à une marche silencieuse ce lundi soir à Paris pour "rendre hommage aux victimes de l'attentat antisémite de Toulouse".
16 h 13 - Enquête à Paris sur des menaces de mort reçues par deux synagogues. Deux synagogues des 8e et 19e arrondissements de la capitale ont reçu des mails de menaces, respectivement lundi matin et ce week-end.
16 h 11 - François Hollande appelle à "une réponse commune et ferme" de la République. Le candidat PS s'est rendu sur les lieux de la fusillade à Toulouse.
15 h 59 - L'arme de Toulouse et la même que celle des meurtres de militaires à Toulouse et à Montauban. D'après l'AFP, qui cite une source proche de l'enquête, l'arme qui a été utilisée dans la fusillade du collège-lycée juif ce lundi matin est la même que celle qui a servi au meurtre des trois militaires la semaine dernière, à Toulouse et à Montauban.
15 h 51 - Les États-Unis condamnent "l'horrible attentat", par la voix de l'ambassadeur américain à Paris.
15 h 44 - Le CSA suspend les compteurs. L'instance de régulation de l'audiovisuel annonce - via un communiqué - qu'elle ne décompte pas le temps de parole des candidats s'exprimant sur la fusillade de Toulouse.
15 h 42 - François Fillon décide d'annuler un déplacement dans le Rhône.
15 h 38 - Le Lycée Ozar-Hatorah, emblème d'une communauté juive discrète. Lisez l'histoire de cet établissement privé, réalisée par l'AFP.
15 h 35 - France 2 annule son émission Spéciale présidentielle de ce lundi soir avec Marine Le Pen</A>, comme l'avait demandé plus tôt la candidate FN.
15 h 10 - le Vatican exprime sa "profonde indignation".
15 h 5 - Guéant se dit "submergé d'émotion". Le ministre de l'Intérieur parle d'un "acte antisémite".
15 heures - Une marche en hommage aux victimes de la fusillade aura lieu ce lundi soir à 20 h 30 à Paris, annonce l'Union des étudiants juifs de France (UEJF).
14 h 59 - François Hollande, candidat PS à la présidentielle, est sur les lieux de la fusillade.
14 h 57 - Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, condamne un "meurtre odieux de juifs". Selon le Premier ministre israélien, la possibilité d'un acte "antisémite violent et sanglant" n'est pas à écarter.
14 h 45 - Israël se dit "horrifié". L'État hébreu indique "faire confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice".
14 h 39 - Rappel des victimes. Un enseignant de 30 ans et ses deux enfants, de 6 et 3 ans, ont été tués par le tireur à scooter, muni de deux armes. Une fillette âgée de 8 ans, selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet, ou de 10 ans, selon le procureur de Toulouse Michel Valet, a également été tuée. Un jeune homme de 17 ans a aussi été grièvement blessé lors de cette fusillade qui est la première visant des juifs depuis celle de la rue des Rosiers, à Paris, en 1982.
14 h 36 - Une enquête antiterroriste est mise en place. Des "moyens exceptionnels" vont être alloués à la sous-direction antiterroriste pour retrouver la trace du meurtrier de Toulouse.
14 h 26 - Nicolas Sarkozy annonce qu'il se rendra à Montauban après le meurtre de militaires.
14 h 21 - SOS Racisme redoute la piste raciste. L'association pense que l'origine des victimes (juives) dans la fusillade de l'école israélite et des meurtres des militaires (d'origine maghrébine) pourrait être la cause du drame.
14 h 19 - Le carnaval et toutes les autres fêtes de Toulouse sont annulés. Le maire de la ville explique que la région est "traumatisée".
14 heures - Alain Juppé exprime sa "très grande émotion". Le ministre des Affaires étrangères a mis en avant sa volonté d'offrir "une protection des établissements juifs".
13 h 54- l'Allemagne choquée. Le ministre allemand des Affaires étrangères dénonce "l'antisémitisme" qui "n'a pas sa place en Europe".
13 h 50 - Nicolas Sarkozy annonce une minute de silence. Le président de la République indique qu'un hommage sera rendu aux victimes mardi dans toutes les écoles de France.
13 h 46 - De source policière, le tueur est entré dans l'enceinte de l'école juive en tirant, et il a achevé une petite fille de huit ans à bout portant.
13 h 43 - la communauté juive voit un "acte antisémite".
13 h 41 - EXCLUSIF. Tuerie de Montauban : une première piste dans l'enquête. D'après nos informations, des soldats réputés néonazis avaient été renvoyés du 17e RPG, lieu où deux parachutistes ont été abattus jeudi.
13 h 24 - Voici le récit du journaliste Stéphane Thépot depuis Toulouse :
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, est arrivé en fin de matinée à l'école Ozar-Hatorah de Toulouse. François Hollande, candidat du PS, est aussi attendu à 14 heures. Le défilé des politiques est ininterrompu depuis ce matin dans l'établissement scolaire, situé dans une petite rue d'un quartier pavillonnaire. Le maire, Pierre Cohen (PS), est sur place tout comme son prédécesseur Jean-Luc Moudenc (UMP). De nombreux élus municipaux et régionaux de toute sensibilité et plusieurs parlementaires ont fait le déplacement. Ils s'expriment à tour de rôle en direct au téléphone sur l'antenne de Radio Kol Aviv, la radio de la communauté juive de Toulouse. Jean-Luc Moudenc s'est dit "choqué à la vue des personnes assassinées". La rue Jules-Dalou est barrée par les forces de l'ordre, qui ne laissent passer que les familles et les élus. La presse est tenue à l'écart et des bâches ont été tendues pour éviter les images sanglantes. Un corbillard s'est présenté quelques minutes après un point de presse informel tenu par le procureur de la République à l'autre extrémité de la rue. Le bilan provisoire s'établit à quatre morts, une cinquième victime est "entre la vie et la mort à l'hôpital", selon Michel Valet.
13 h 22 - Marine Le Pen demande à France 2 d'annuler son débat de lundi soir. La candidate du FN appelle à "suspendre le temps politique", par respect pour les victimes de Toulouse.
13 h 10 - Le Premier ministre, François Fillon, fait part de sa "profonde tristesse" et de sa "vive indignation". Il ajoute que la sécurité autour des écoles juives sera renforcée.
12 h 30 - François Bayrou estime que le pays a besoin "des gestes les plus forts d'unité nationale", avant d'évoquer une "tuerie antisémite".
12 h 28 - Le président de la République, Nicolas Sarkozy, parle d'une tragédie nationale. REGARDEZ son intervention :
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Condamnations internationales de la tuerie de Toulouse Lun 19 Mar - 22:00
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Condamnations internationales de la tuerie de Toulouse
La tuerie perpétrée lundi matin dans un collège-lycée juif de Toulouse - dans laquelle quatre personnes, dont trois enfants, ont été tuées - a provoqué des réactions indignées à travers le monde, et un renforcement des mesures de sécurité autour d'intérêts juifs dans certains pays d'Europe.
Publié le 19.03.2012, 19h16 | Mise à jour : 20h23
Cérémonie d'hommage et de recueillement à la synagogue Nazareth de Paris, le 19 mars 2012.
Vive émotion en Israël où le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a condamné «le meurtre odieux de Juifs, dont des petits enfants». «Il est trop tôt pour savoir précisément quelles sont les circonstances de cet acte meurtrier, mais nous ne pouvons pas écarter la possibilité qu'il a été motivé par un antisémitisme violent et sanglant», a déclaré Benjamin Netanyahu.
«De toutes les choses horribles, je ne connais pas de plus grand péché que le meurtre d'un enfant, un être innocent qui n'a fait de mal à personne», a de son côté dit le président israélien Shimon Pérès, francophone et francophile. La classe politique israélienne dans son ensemble s'est indignée, tout en soulignant faire confiance à Paris pour résoudre au plus vite ce crime. Radios et télévisions dans le pays ont interrompu momentanément leurs programmes pour donner des détails sur l'attaque.
«L'antisémitisme, la xénophobie et l'intolérance sont totalement étrangers (..) aux valeurs de l'humanité entière»
Par la voix de son négociateur Saëb Erakat, l'Autorité palestinienne, a fait part de son indignation face à cet «attentat». Le Vatican a exprimé sa «profonde indignation, son effarement, et sa condamnation la plus résolue». «L'attentat de Toulouse (...) est un acte horrible et ignoble, qui s'ajoute à d'autres récents de violence absurde qui ont blessé la France», a déclaré le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.
Aux Etats-Unis, la Maison Blanche a condamné «dans les termes les plus forts» cette «horrible attaque», dénonçant un «acte de violence gratuit et révoltant».
Au nom de la Commission européenne, José Manuel Barroso a dénoncé un «crime odieux» : «Rien n'est plus intolérable que le meurtre d'enfants innocents». Le président de l'Union Européenne, Herman Van Rompuy, s'est déclaré «choqué» et a également dénoncé un «crime odieux», le président du Parlement européen, Martin Schulz, fustigeant «les plus lâches violences».
En Italie, le chef du gouvernement Mario Monti exprimait sa «profonde indignation», affirmant «avec force que l'antisémitisme, la xénophobie et l'intolérance sont totalement étrangers (..) aux valeurs de l'humanité entière».
«Horreur et indignation»
Le Premier ministre belge, Elio Di Rupo, a exprimé «horreur et indignation» et «condamné avec la plus grande fermeté cet acte qui est d'autant plus ignoble qu'il frappe de plein fouet une école et une communauté». La ministre belge de l'Intérieur Joëlle Milquet a pour sa part demandé à la police une «vigilance particulière» sur les intérêts juifs en Belgique, «en particulier des lieux d'enseignement juifs».
Le chef de la diplomatie britannique William Hague s'est dit «horrifié» par cette «violence épouvantable» et Varsovie a dénoncé un «acte de terreur». L'ambassade de Turquie à Paris a condamné «fermement et avec véhémence la tuerie».
Inquiétude au sein des communautés juives
Le Congrès juif européen (EJC) a demandé aux autorités françaises de «tout faire» pour retrouver l'auteur de l'attaque, qui montre la «nécessité» de renforcer l'éducation contre l'antisémitisme, la haine, l'intolérance et le racisme. Jugeant que l'objectif était «que la peur se répande dans la communauté», le président de l'EJC, Moshe Kantor, a affirmé que cela «ne réussir(a) pas! Les Juifs d'Europe en général et les Juifs de France en particulier, ont une longue tradition de fermeté face à la haine et à la violence».
La Conférence européenne des rabbins (CER) a, elle, fustigé «un acte de barbarie» et une «attaque contre la communauté juive dans son ensemble». «S'il y a des gens qui veulent effrayer la communauté juive, notre réponse est que nous ne nous laisserons pas intimider», a ajouté la CER.
Le président de la Communauté juive de Rome, Riccardo Pacifici, a fait état de «l'anxiété et de la préoccupation» des juifs romains. A La Haye la protection a été renforcée autour de l'école juive Maïmonide. «La police patrouille dans la zone et nous avons accru notre propre vigilance», a déclaré à l'AFP le principal, Jan Couwenberg. Mêmes précautions en Suède où Lena Posner-Koeroesi, à la tête du Conseil des communautés juives, a indiqué au Svenska Dagbladet que «la sécurité a été encore un peu renforcée là où nous avons des jeunes et des enfants».
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : Jonathan est mort aux côtés de ses deux fils Lun 19 Mar - 22:10
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
Toulouse : Jonathan est mort aux côtés de ses deux fils
Mis à jour le 19/03/2012 à 22:00 | publié le 19/03/2012 à 21:44
Jonathan Sandler à Jérusalem, en janvier 2008. Abattu lundi, le rabbin Jonathan Sandler, 30 ans, venait d'arriver au collège-lycée Ozar-Hatorah à la rentrée 2011.
Le rabbin Jonathan Sandler est mort avec ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel, 4 ans, et laisse une veuve et une petite fille. L'enseignant était natif de Bordeaux, où il a vécu avec ses parents. Ancien élève d'Ozar-Hatorah, Jonathan, dont le père Samuel est aujourd'hui président de l'Association culturelle israélite de Versailles, était ensuite parti étudier dans une yeshiva à Jérusalem.
Après un séjour de trois ans, il était revenu en France en 2007. Marié, il était ensuite retourné en Israël et s'était de nouveau installé à Jérusalem. Jonathan Sandler y enseignait à des étudiants français souhaitant devenir rabbins et professeurs. Depuis septembre dernier, outre ses fonctions d'enseignement à Ozar-Hatorah à Toulouse, il enseignait chaque semaine le talmud à des étudiants juifs à Bordeaux, où il était attendu mardi soir. Lundi soir, Edgar Cohen, un membre de la communauté juive de Toulouse, rendait hommage à «un homme brillant, respecté, ses cours étaient remarquables».
Aux côtés des Sandler, une autre enfant est également tombée sous les balles. Âgée de 7 ans, Myriam était la fille du directeur d'Ozar Hatorah, Yaacov Monsonego. Elle était scolarisée, comme Arieh et Gabriel Sandler dans l'école primaire Gan Rachi. Dans la cour de l'établissement, Yvan Lévy, président du Comité régional du fond social juif unifié, s'insurge: «C'est la communauté qui a été visée. Il n'y a pas de doute possible. Ici, vous avez d'un côté les bâtiments dédiés à l'enseignement et, juste en face, vous avez notre synagogue. Il faut trouver celui qui a fait cela le plus rapidement possible. Les enregistrements des caméras de vidéosurveillance sont d'une rare violence.»
Deux jeunes collégiennes viennent à peine d'arriver sur place alors que dans la rue, le balai des ambulances et des voitures de police se poursuit. Elles sont effondrées: «Nous devions être en cours à 8 heures mais nous sommes arrivées plus tard. Nous aurions pu être dans la cour à ce moment-là. Le tueur s'en est pris à des enfants. Il a visé la tête. C'est barbare!» Serge Selmen fait partie également de cette communauté sous le choc: «Les mots du président de la République sont des mots justes, adaptés à la situation. Pour nous, il était important d'entendre de tels propos. Nous ne sommes pas seuls aujourd'hui. Nous avons été touchés en plein cœur.» Corinne est la maman d'un élève scolarisé dans l'établissement, elle a quitté Bordeaux quelques heures plus tôt, lorsqu'elle a appris la nouvelle: «S'en prendre à des enfants, c'est ce qu'il y a de plus sacré»!
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : le calibre 11.43 du tueur était l'arme des GI Lun 19 Mar - 22:46
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
Toulouse : le calibre 11.43 du tueur était l'arme des GI
Mis à jour le 19/03/2012 à 23:38 | publié le 19/03/2012 à 16:30
Une arme de calibre 45. Une seule et même arme a été utilisée sur les trois scènes de crimes dans la Ville rose et à Montauban. Ce type de pistolet s'est diffusé à 3 millions d'exemplaires.
Dans les tueries de Toulouse et Montauban, l'arme utilisée était un calibre 45 (11.43 mm). «Arme réglementaire de l'armée américaine durant quatre-vingts ans, jusqu'à la fin des années 1980, ce pistolet à la forte puissance d'arrêt était très prisé du milieu dans les années 1970», explique Benoît Ebel, spécialiste des armes au syndicat de police Synergie-officiers. Le célèbre truand marseillais Jacques Imbert, dit le Mat, a reçu sept balles de 11.43 dans le corps et quinze plombs de chevrotine, à Cassis (Bouches-du-Rhône), le 1er février 1977. Il y avait miraculeusement survécu.
La balle du calibre 45 est lourde et lente (14,9 grammes et 260 mètres/seconde). Le chargeur du 45 d'origine contient 7 balles. Les derniers modèles pouvaient tirer jusqu'à 14 coups. Cette arme s'est diffusée à 3 millions d'exemplaires dans le monde. Elle a été mise en service dans certaines formations alliées après guerre, notamment dans les chars en France. Les troupes d'Indochine et d'Algérie en possédaient. Elle n'intéresse plus guère aujourd'hui que les collectionneurs et les tireurs sportifs.
C'est le 9 mm parabellum qui l'a peu à peu remplacé. Muni de chargeurs de 15 à 20 coups, ce calibre est plus rapide et plus précis. Un Glock, en dotation dans la police française, contient 18 balles. C'est avec du 9 mm que le tueur de Toulouse aurait commencé son tir sur les enfants de l'école toulousaine ce lundi. L'arme se serait ensuite enrayée et le tireur aurait poursuivi son agression avec son 11.43.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Fusillade à Toulouse : un homme, une arme, un scooter Mar 20 Mar - 10:17
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Fusillade à Toulouse : un homme, une arme, un scooter
Publié le 20.03.2012, 07h15
Voici le document diffusé à tous les enquêteurs pour identifier le modèle de scooter, un Yamaha TMax, utilisé par le tireur lors des trois attaques.
Les recherches se sont multipliées, tous azimuts, hier après la nouvelle tuerie perpétrée à Toulouse (Haute-Garonne). Près de 200 enquêteurs de tous les services de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) sont lancés dans une course contre le tueur fou qui a déjà fait sept victimes, dont trois enfants, en huit jours.
Un pistolet 11,43. Hier, le mystérieux tireur s’est servi d’un pistolet automatique de calibre 11,43 mm, déjà utilisé auparavant et, cette fois-ci, d’un mini-Uzi, un pistolet-mitrailleur, de calibre 9 mm. « Le calibre 11,43 mm n’est pas facile à se procurer en France, révèle un policier, spécialisée dans le maniement des armes. Outre le pistolet, il faut pouvoir se fournir en munitions. Soit le meurtrier les fabrique lui-même, soit il a trouvé une filière pour s’approvisionner, mais ce n’est pas évident. L’armée française, par exemple, ne se sert pratiquement plus de ce calibre. Elle est dotée en 9 mm ». Les douilles retrouvées devraient permettre de retrouver la génération de pistolet utilisé. Le modèle de percuteur et les traces laissées par l’extracteur de douilles devraient fournir la date de production de l’arme ayant servi sur les différents crimes. Selon nos informations, le pistolet utilisé par le suspect est un modèle ancien modernisé, le percuteur est récent et a été changé.
Un puissant scooter. Sur les deux premières scènes de crime, le suspect arrive puis prend la fuite au guidon d’un puissant scooter de couleur gris très foncé. Un modèle T-Max 530 cm3, de marque Yamaha. Une photo correspondant à ce modèle a été diffusée dans tous les commissariats et les brigades de gendarmerie de France. Les enquêteurs pensent que ce deux-roues a été volé le 6 mars dans une rue de Toulouse. Son propriétaire qui venait de se stationner sur la voie publique a vu un inconnu enfourcher le guidon de son scooter et de prendre la fuite. Hier matin, le tueur est arrivé sur un puissant deux-roues mais qui était cette fois-ci blanc.
Un seul et même meurtrier. La morphologie du tireur, son sang-froid, son mode opératoire et sa maîtrise des armes amènent les enquêteurs à penser qu’il s’agit d’« un seul et même homme ». Hier, le parquet anti-terroriste de Paris a été chargé de la totalité de l’enquête.
Des suspects des extrêmes de tous bords ciblés. Un ex-gendarme fréquentant les stands de tirs de la région toulousaine a été entendu, hier, avant d’être rapidement relâché. Sa taille — environ 1,90 m — ne correspond pas à celle du suspect, décrit comme « un homme de taille moyenne, plutôt mince et fluet ». « Un suspect appartenant à des mouvements de la droite identitaire ou à une organisation islamiste pourrait bien correspondre, confie une source proche de l’affaire. Les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) ont été sollicités pour éplucher différents profils déjà enregistrés dans leurs fichiers ». Des investigations techniques sur les blogs Internet tenus par des membres de la droite identitaire ainsi que des membres de la mouvance islamiste ont été explorés. La Direction du renseignement militaire travaille également sur d’anciens militaires ou déserteurs. Le cas de soldats très « éprouvés » après leur passage en Afghanistan sont notamment étudiés. Les comptes rendus d’incidents survenus sur ce terrain d’opérations sont repris un à un. Les stands de tir ainsi que les armuriers de la région ont été sollicités par les enquêteurs.
Vidéosurveillance et téléphonie passées au crible. Des opérations de triangulation téléphonique autour des lieux des meurtres ont été engagées pour tenter de déterminer si le tueur a utilisé un portable avant ou après son passage à l’acte. Plusieurs vidéos, notamment alors que le meurtrier prend la fuite après la tuerie d’hier matin, sont en cours d’exploitation. Les enquêteurs espèrent y déceler un indice qui pourrait les mettre sur la piste du mystérieux tueur. Pour l’heure, aucun portrait-robot du suspect n’a pu être établi. Par ailleurs, un appel à témoins diffusé au niveau local a suscité une centaine d’appels téléphoniques. Mais aucun ne s’est révélé déterminant.
Un nouveau passage à l’acte est redouté. Le tueur est aujourd’hui dans « un état de surpuissance ». « Il est monté crescendo dans ces crimes, note un enquêteur. On s’attend désormais au pire… Nous étions certains qu’il allait repasser à l’action mais pas aussi vite. Nous sommes quand même un peu dans l’inconnu, là… » Selon nos informations, les policiers redoutaient notamment une attaque sur la commune de Moissac (Tarn-et-Garonne) où réside une importante communauté maghrébine.
VIDEO. «Le criminel m'a poursuivi, il tirait partout»
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Tuerie de Toulouse : le tueur aurait bien porté une caméra Mar 20 Mar - 10:25
WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Société
Tuerie de Toulouse : le tueur aurait bien porté une caméra
Mis à jour le 20/03/2012 à 11:17 | publié le 20/03/2012 à 10:00
Des témoins et les enregistrements montrent que le tueur de Toulouse et de Montauban était équipé pour filmer ses meurtres.
Exemple de harnais porte-caméra vendu sur Internet. Le tueur casqué à scooter serait équipé d'une mini-caméra qu'il aurait pu utiliser lors des trois fusillades à Toulouse et Montauban. Selon une source proche du dossier, il pourrait s'agir d'un dispositif discret composé d'un baudrier porté autour de la taille qui alimenterait un petit objectif fixé à hauteur de la poitrine. Un dispositif que l'on trouve en vente facilement aujourd'hui pour la modique somme de 200 euros et qui peut enregistrer sur carte mémoire des heures de vidéo.
L'information aurait été livrée par un témoin et serait confirmée par l'analyse des vidéos des systèmes de télésurveillance. Les enquêteurs ne peuvent en revanche déterminer le nombre et la fréquence des séquences qui auraient pu être filmées. Ils redoutent le délire narcissique du tueur.
Ces dispositifs de caméra attachée sont courant chez les parachutistes, notamment dans les unités d'élite des bérets rouges français. Le 17e RGP de Montauban, le 11e RTP de Toulouse ou le 13e Régiment de dragon parachutiste en utilisent régulièrement pour filmer les sauts et pouvoir ensuite débriefer, mais aussi pour les missions d'espionnage et de reconnaissance. Fréquents dans les sports de glisse, ces dispositifs de mini-caméra numérique sanglée sont accessibles, pour les moins chers, autour de 100 euros.
Une source proche de l'enquête reste prudente et n'évoque pour l'instant que des indicateurs qui méritent d'être confirmés. Les enquêteurs craignent plus que tout que le tueur tente de diffuser des vidéos par défi sur Internet. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant n'a quant à lui pas hésité à dire que, si cet élément supplémentaire était confirmé, cela permettrait de mieux cerner le profil du tueur. Ce détail, a-til ajouté, «rajouterait à sa cruauté».
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: La piste des trois militaires néonazis exclus du 17e RGP Mar 20 Mar - 10:41
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
La piste de trois militaires néonazis exclus du 17e RGP
Mis à jour le 20/03/2012 à 11:35 | publié le 20/03/2012 à 09:14
«Le Canard enchaîné» avait publié le cliché des trois militaires incriminés.
La police tient-elle une piste sérieuse? Dans le lot des suspects ciblés par la PJ pourrait figurer, comme l'a révélé Le Point , trois hommes, dont l'un se serait déjà présenté aux autorités: des anciens militaires du 17e RGP. C'est le régiment para dont deux jeunes ont été tués à Montauban le 15 mars.
En 2008, le «17» s'était illustré par un scandale. Ayant détecté dans ses rangs des soldats proches des mouvements «néonazis», l'armée avait décidé de sévir. Jamel Benserhir, un ancien militaire, avait dénoncé à sa hiérarchie les agissements de trois «frères d'armes» qui allaient jusqu'à se faire prendre en photo faisant le salut nazi, drapés dans un drapeau à croix gammée. Ce cliché avait alors été publié par Le Canard enchaîné.
Les trois nostalgiques du IIIe Reich ont été «lourdement sanctionnés», puis renvoyés. Signe particulier: ces soldats avaient des tatouages «particulièrement explicites», selon leur dénonciateur. Or, parmi les témoignages recueillis par la PJ à Montauban, figure celui d'une femme qui dit avoir vu un tatouage sous l'œil gauche du tireur, quand la visière de son casque s'est ouverte un bref instant en pleine action…
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Quatre morts dans une fusillade devant un collège juif à Toulouse : L'extrêmisme frappe en France Mar 20 Mar - 10:53
International
Mardi, 20 Mars 2012 10:00
Quatre morts dans une fusillade devant un collège juif à Toulouse
L’extrémisme frappe en France
Par : Merzak Tigrine
La radicalisation de la campagne électorale de la droite française, qui empiète sur les plates-bandes de l’extrême droite, a-t-elle fini par réveiller les démons antisémites dans l’Hexagone ?
Une troisième fusillade en trois jours en France, touchant cette fois-ci la communauté juive à travers l’assassinat d’un adulte et trois enfants dans un collège juif de Toulouse, pousse les deux favoris de l’élection présidentielle à s’impliquer pour exploiter l’événement à bon escient.
La thèse du crime raciste n’est pas à écarter, d’autant plus que l’hypothèse d'un “loup solitaire” ayant frappé devant l'école de Toulouse, après avoir déjà tué trois soldats d'origine maghrébine se précise. Ceci étant, un professeur de religion de 30 ans, ses enfants de 3 et 6 ans, et la fille de 10 ans du directeur de l'établissement ont été tués par un tireur arrivé à moto ou à scooter, qui a ensuite pris la fuite. Outre les morts, la fusillade a fait un blessé grave, un adolescent de 17 ans, selon le procureur de la République de Toulouse, Michel Valet qui a affirmé que le tueur de Toulouse “a tiré sur tout ce qu'il y avait en face de lui, enfants et adultes, et des enfants ont été poursuivis à l'intérieur de l'école”.
Il y a lieu de signaler que c’est la première fois depuis l'attentat de la rue des Rosiers à Paris, qui avait fait 6 morts en 1982 dans un restaurant bien connu du quartier juif de la capitale, que la France connaît ce genre d’attentats. Il va sans dire que cet événement dramatique a eu des effets sur la campagne électorale de la présidentielle française, qui a été interrompue par les deux principaux favoris. Candidat à sa propre succession, Nicolas Sarkozy et son principal adversaire, le socialiste François Hollande, se sont rendus tous les deux sur les lieux du drame. Selon les témoignages et les rapprochements effectués par les enquêteurs, cette attaque serait le troisième crime d'un homme opérant à scooter, après deux attaques visant des militaires à Toulouse et dans la ville voisine de Montauban, qui ont fait trois morts, trois soldats d'origine maghrébine, et un blessé grave qui est un Noir. Le tueur de Toulouse était muni de 2 armes, dont une de même calibre (11,43) que celle qui a servi à abattre les militaires, selon des sources policières. Le président Sarkozy et le ministre de l'Intérieur Claude Guéant ont évoqué des “similitudes” entre ces affaires. L'homme arrivé en moto, a utilisé une arme, sans doute du 9 mm, à l'extérieur du collège. Il a tiré sur un homme, puis son arme s'est enrayée.
Il est alors entré dans l'établissement, où il a eu recours à une autre arme, de calibre 11,43 cette fois, et a tiré sur des enfants, ont affirmé des sources policière et judiciaire. C'est en tout début de matinée que le drame s'est produit à proximité du collège Ozar Hatorah. Depuis la fin de la semaine dernière, la police redoutait une nouvelle attaque du mystérieux tireur, devenu l'homme le plus recherché de France, qui opère à scooter et n'hésite pas à tirer en plein jour dans des lieux très fréquentés. Les trois militaires avaient été abattus par le tueur au scooter, à Toulouse, dimanche 11 mars (un mort), puis à Montauban jeudi (deux morts). Un quatrième parachutiste, du 7e régiment de génie parachutiste, est toujours hospitalisé, entre la vie et la mort. Le ministère de l'Intérieur a immédiatement ordonné un “renforcement de la surveillance” autour des écoles juives du pays, puis autour de tous les lieux confessionnels. Et c'est désormais le parquet antiterroriste de Paris qui dirige les enquêtes ouvertes, après les fusillades contre l'école juive et contre des militaires à Toulouse et Montauban. à noter que la communauté juive de France est la première en Europe, avec plus de 500 000 membres.
M T. / Agences
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Une minute de silence ; les propos critiqués de Sarkozy Mer 21 Mar - 0:05
WEB GOOGLE - Actualité > Faits divers
Une minute de silence : les propos critiqués de Sarkozy
Publié le 20.03.2012, 11h13 | Mise à jour : 18h39
Nicolas Sarkozy a assisté à la minute de silence au collège François-Couperin à Paris (IVe arrondissement), à deux pas du Mémorial de la Shoah. Une minute de silence a été observée mardi autour de 11 heures dans les établissements scolaires de France, à la suite de la décision du président Nicolas Sarkozy, de rendre hommage aux trois enfants et au professeur tués lundi dans une école juive de Toulouse (Haute-Garonne).
Des propos vraiment destinés à rassurer ?
Le chef de l'Etat était présent à la minute de silence organisée au collège-lycée François-Couperin, à Paris (IVe arrondissement), à deux pas du Mémorial de la Shoah.
Après avoir observé la minute de silence, il a pris la parole devant les élèves... et les caméras pour revenir sur la tragédie : «Ce qui s'est passé à Toulouse dans une école confessionnelle, avec des enfants d'une école juive, aurait pu se passer ici. Ces enfants sont exactement comme vous » a-t-il déclaré, avant d'enchaîner «l'assassin s'est acharné sur une petite fille. Il faut réfléchir à ça». Puis ajouté : «C'est un sujet suffisamment grave pour que toute la République soit concernée».
Des déclarations pas vraiment en phase avec les conseils des psychologues sur la manière d'aborder le drame de Toulouse avec des enfants. Depuis hier des spécialistes insistent sur la nécessité de s'adapter aux mots des enfants, sans projeter sur eux des angoisses d'adultes avec le soucis d'éviter toute psychose.
Sur twitter, Cécile Duflot, des élus et des anonymes fustigent des mots qui font peur
Les mots graves et évocateurs du président de la République n'ont pas tardé à susciter des réactions et notamment celle de la première secrétaire d'Europe Ecologie Les Verts (EELV). «Je pense, M. le Président, qu'on ne parle pas ainsi à des enfants. Le devoir des adultes c'est protéger pas angoisser» a «twitté» Cécile Duflot en proposant un lien vers la vidéo diffusée sur France Télévisions.
Le député PS de l'Ardèche, Olivier Dussopt, a appelé, également sur le même réseau social, à «veiller à ce que les hommages ne soient pas (des) traumatismes... surtout pour les plus petits».
Dominique Bertinotti, maire PS du IVe arrondisssement de Paris a dénoncé «un discours à la George W.Bush devant les élèves».
Plusieurs réactions d'anonymes font aussi part de leur désaccord sur la méthode, comme Maître Eolas qui rappelle : «N'oubliez pas qu'un candidat qui prétend vous protéger a d'abord besoin que vous ayez peur.»
Sur twitter Valérie Pécresse, ministre du Budget, a jugé cette polémique stérile. «Ça n'arrive pas qu'aux autres. C'est le message du Président de la République. C'est pédagogique et utile » a-t-elle conclu.
VIDEO. Le discours du chef de l'Etat
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : opération du RAI en cours, des policiers blessés Mer 21 Mar - 7:48
WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ Société
Toulouse : opération du Raid en cours, des policiers blessés
Mis à jour le 21/03/2012 à 08:32 | publié le 21/03/2012 à 05:45
Le Raid a donné à 3h10 du matin un assaut dans un immeuble du quartier de la Croix-Daurade de Toulouse. Le principal suspect des tueries de Toulouse et de Montauban est retranché dans un petit immeuble. Il se revendique d'al-Qaida. Avec des vidéos BFMTV
8h20: Le suspect était connu des services de police toulousains pour des petites affaires.
8h09: Le ministre de la Défense Gérard Longuet a donné des précisions sur l'enquête.
«Les informations liées au jihad ont été épluchées. C'est le croisement (de ces) informations (...) et le travail d'examen des fichiers des adresses internet des interlocuteurs de la première victime qui a permis de se rapprocher» du suspect, selon lui. Des morts auraient-ils pu être évités? «Je ne le pense pas, sauf à transformer la France en État policier», a répondu le ministre.
7h35: Nicolas Sarkozy se trouve toujours à Paris. Les services de l'Élysée attendent de connaître l'issue de l'opération en cours à Toulouse pour savoir si le président pourra se rendre ou non aux obsèques des militaires assassinés, auxquelles il doit assister cet après-midi à Montauban.
7h25: Nicolas Sarkozy a pris la décision d'intervenir hier soir à 22h00, indique RTL. Dès le début de l'opération, à 3h00, le président a été informé en temps réel.
7h20:La police a mis en place un scan infrarouge devant la maison du suspect, pour le localiser dans le bâtiment à travers les murs, a appris Le Figaro.
7h15: Au cours de leur enquête, les policiers ont montré la photo du scooter blanc à un concessionnaire Yamaha qui leur a indiqué que la peinture du véhicule semblait avoir été faite à la main. Ils ont ensuite recueilli le témoignage d'un autre concessionnaire Yamaha, selon qui un homme serait venu lui demander si le fait d'avoir repeint sa moto ne risquait pas d'abîmer le système traqueur qui permet de pister le véhicule. L'homme lui aurait demandé où se trouvait ce dispositif sur le scooter, ce que le concessionnaire aurait refusé de lui indiquer.
7h12: C'est notamment l'adresse IP de son frère - également arrêté - qui a permis de localiser le suspect, hier soir.
7h10: Le suspect a été identifié il y a deux jours par les services de la Direction centrale du Renseignement Intérieur.
Depuis 3h00:
Le Raid, unité d'élite de la police française, a donné à 3h10 du matin l'assaut dans un immeuble du quartier de la Croix-Daurade de Toulouse, où elle encercle le suspect dans l'affaire des meurtres de Toulouse et de Montauban. Quand les forces de l'ordre sont arrivées sur les lieux, le forcené les a accueillies avec des armes de guerre et un échange violent de coups de feu s'est engagé. Les voisins parlent de six ou sept détonations. Un policier a été blessé au genou, un autre plus légèrement touché.
Vidéo BFM.
Le suspect se retranche dans un immeuble de la rue Vigné, apparemment au 17.
Toujours retranché, l'homme négocie actuellement avec les policiers du Raid à travers la porte. Sa mère a été amenée sur place pour qu'elle raisonne son fils mais elle a refusé, indiquant n'avoir aucune emprise sur lui. L'immeuble de la rue du Sergent Vigné est désormais cerné et le quartier bouclé. Le suspect se trouve au rez-de-chaussée de ce petit bâtiment dont les étages supérieurs n'ont pas pu être évacués. Plusieurs autres opérations sont en cours dans la Ville Rose.
Le jeune homme de 24 ans, de nationalité française et d'origine algérienne, vit à Toulouse. Il s'est déjà rendu plusieurs fois en Afghanistan et au Pakistan, se revendique d'al-Qaida et se dit salafiste. Il a indiqué vouloir venger les enfants palestiniens. Il a aussi motivé les meurtres des militaires en raison de leur intervention en Afghanistan. Il a été repéré à son retour d'Afghanistan par la Direction centrale du Renseignement Intérieur.
De nombreux journalistes sont sur place. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant et Olivier Christen, le chef de la section antiterroriste, sont sur les lieux.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Hommage aux trois parachutistes ce mercredi à Montauban Mer 21 Mar - 8:07
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Hommage aux trois parachutistes ce mercredi à Montauban
Publié le 21.03.2012, 08h11
Ima Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad ont été assassinés par le tireur à scooter, qui a grièvement blessé un quatrième militaire, Loïc Liber.
Le cœur de l’armée française battra aujourd’hui à Montauban (Tarn-et-Garonne). Les obsèques militaires des trois parachutistes, exécutés par le tireur à scooter, se dérouleront à 15 heures dans la caserne du 17e régiment de génie parachutiste.
Nicolas Sarkozy prononcera un éloge funèbre en mémoire du caporal Abel Chennouf, 25 ans, lâchement assassiné le 15 mars à Montauban en même temps que son camarade du 17e RGP, le 1re classe Mohamed Legouad, 23 ans. Mais également en hommage au maréchal des logis-chef Imad Ibn Ziaten, 30 ans, sous-officier du 1er régiment du train parachutiste abattu le 11 mars à Toulouse (Haute-Garonne) alors qu’il était en civil. Sa famille, qui vit en Haute-Normandie, a dû organiser par ses propres moyens ce long déplacement dans le Sud-Ouest. « Cette famille se sent complètement abandonnée dans sa souffrance. Depuis l’assassinat d’Imad, ils n’ont pas reçu le moindre appel du chef de l’Etat ou du ministre de la Défense. On ne leur a proposé aucun soutien psychologique, ce n’est pas normal », confie Me Méhana Mouhou, avocat des proches du parachutiste.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : le suspect est un djihadiste français de 24 ans Mer 21 Mar - 8:19
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits Divers
Toulouse : le suspect est un djihadiste français de 24 ans
Mis à jour le 21/03/2012 à 09:02 | publié le 21/03/2012 à 08:45
Le suspect cerné par la police se revendique d'al-Qaida. Il était sur les fichiers des RG depuis qu'il avait séjourné au Pakistan et en Afghanistan.
Le suspect des meurtres de Toulouse et de Montauban, cerné par la police au 15-17 rue du sergent Vigné à Toulouse, est un Toulousain français d'origine maghrébine qui semble s'être entraîné au djihad (Guerre Sainte) dans les zones troublées de la frontière pakistano-afghane. Il a 24 ans et s'appelle Mohamed, d'après RTL.
Son frère est aussi détenu par la police qui cherche à vérifier son rôle dans l'affaire. Sa mère, habitant dans le quartier du Mirail à Toulouse, a été amenée sur les lieux par la police, mais n'a pas voulu entrer en contact avec lui, déclarant ne plus avoir d'influence sur lui, comme c'est le cas pour beaucoup de djihadistes qui s'éloignent de leur famille. Le fait qu'il soit parti au Pakistan à deux reprises montre qu'il a des liens avec des réseaux islamistes organisés.
Il était connu de la police à Toulouse pour des affaires de droit commun, dont certaines avec violence, et portait une barbe.
«Il se revendique être un moudjahidine (combattant de Dieu), appartenir à al-Qaida et avoir voulu venger les enfants palestiniens autant qu'avoir voulu s'en prendre à l'armée française compte tenu de ses interventions à l'extérieur», a raconté Claude Guéant. Il parle beaucoup, tient des propos décousus, à tendance antisémite et djihadiste, a ajouté le ministre de l'Intérieur.
Le suspect a séjourné deux fois au Pakistan, en 2010 et en 2011. Il a été arrêté à Kandahar, dans le sud de l'Afghanistan, sans doute lors de son second séjour en 2011. Les autorités afghanes ont prévenu la police française, qui a inséré son nom à partir de cette date dans les fichiers des renseignements généraux.
«Il était dans le collimateur de la DCRI (la Direction centrale du renseignement intérieur), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats (contre des militaires à Toulouse et Montauban)», a indiqué une source proche de l'enquête.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Mer 21 Mar - 8:58
Salam,
Première chose que j'ai à dire, c'est bravo aux enquêteurs de la Police d'avoir rondement mené cette enquête et d'avoir localisé le présumé tueur afin de le mettre hors d'état de nuire. Le RAID envoyé sur place a déjà essuyé des tirs de la part de ce dangereux tueur et un policier a été blessé au genou. On apprend que le suspect négocierait avec le RAID et a dit qu'il se rendra aux forces dl'orde en début d'après-midi. Les populations de Toulouse et de Montauban angoissées par toute cette afaire peuvent maintenant se rassurer complètement. D'ailleurs, le soulagement s'est étendu à travers toute la France. D'après les déclarations du Ministre de l'Intérieur, le tueur de nationalité française est d'origine algérienne. Son nom a été divulgé. Il s'agit de Mohammed Merah, âgé de 24 ans, se réclamant de la nébuleuse Al Qaïda. C'est un ultra radical de la mouvance salafiste ayant fait deux séjours au Pakistan et en Afghanistan. Il était connu de la DCRI (le Renseignement français). À mon avis, il semble agir tout seul comme un missionnaire jusqu'au-boutiste. C'est le profil même d'un justicier idéologique, narcissique et surtout fanatique. Ceci dit, on est passé d'un crime raciste (avec des soupçons de néo nazi ou de faschiste) à un crime religieux... Bizarre en France les interprétations des médias. au moins on sera fixé. Par contre dans la campagne présidentielle, il y en a qui doivent être dans leurs petits souliers... Entre François Bayrou qui s'est complètement trompé, Nicolas Sarkozy et François Hollande qui suivent la même optique (à priori les autorités connaissaient cet individu), il n'y a que Marine Le Pen qui est dans le vrai... Ça risque de faire très mal au premier tour et j'ai envie de dire... tant mieux ! Enfin, au vu des derniers développements de cette affaire, il semblerait que nous ayons assisté, comme souvent, à une sorte d'emballement médiatique et que certains leaders politiques se soient fort imprudemment exprimés (Mélanchon, Bayrou). Je ne parle même pas de ceux qui ont manifesté derrière une banderole communautariste : "En France, on tue des noirs, des juifs et des arabes"...
Amicalement,
JAMEL
Karim
Messages : 30 Date d'inscription : 30/10/2011
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Mer 21 Mar - 9:59
Bonjour,
Les musulmans de France vont à nouveau être stigmatisés à cause de cet individu et ce en pleine campagne électorale. Déjà, Marine Le Pen a pris les devants et a commencé ses coups de boutoir contre les Arabes. Celle-ci ayant retrouvé sa verve extrêmiste de droite ce matin ne s'empêche pas de faire des amalgames qui n'ont pas lieu d'être. Ce criminel n'a rien d'Algérien. C'est un Français, né en France, élevé en France, nourri au sein de la France, logé, blanchi et soigné par la France. Donc, cessons, s'il vous plaît, de lui donner une affiliation que même lui réfute, sûrement... La Justice doit passer à moins qu'il mette fin à ses jours dans l'après-midi. J'espère qu'il sera pris vivant et qu'il expliquera ses motivations criminelles. Tout le monde aimerait les connaître au plus vite. Affaire à suivre...
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Mer 21 Mar - 10:25
Bonjour les Amis,
En lisant la presse et en voyant la TV, un parfum de récupération politique semble se dessiner au fur et à mesure que les heures s'égrainent. Marine Le Pen y va de sa louche, c'est son fonds de commerce mais ce qui m'étonne ce sont les propos du chef de l'Etat. Je pense qu'il ne faut pas tomber dans la démagogie, le président de la République n'a fait que son boulot et je trouve même indécent qu'il s'affiche pour le faire. il est payé pour ça et doit le faire sans tambours ni trompettes. J'estime que n'importe quel président aurait agi de même. M. Sarkozy n'est pas le messie, le sauveur, celui qui a trouvé et qui arrêtera ce terroriste. Le mérite en revient seulement à la police qui elle fait son boulot et a mené son enquête avec discrétion et succès. Se prévaloir de son rôle de président dans ce dossier serait, je le pense, plus une honte pour lui que du panache.
Salutations amicales à tous.
Caligula
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : le concessionnaire qui a fait basculer l'enquête Mer 21 Mar - 15:35
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
Toulouse : le concessionnaire qui a fait basculer l'enquête
Mis à jour le 21/03/2012 à 13:43 | publié le 21/03/2012 à 11:41
Capture d'écran Google Maps.
INFO - Le concessionnaire Yamaha qui a renseigné la police sur le suspect des tueries de Toulouse au Montauban raconte son intervention cruciale.
Le suspect des tueries de Montauban et de Toulouse a été identifié par la police grâce à des informations sur son scooter T-Max données par une concession Yamaha à Toulouse. Le suspect avait demandé à un employé comment désactiver le «tracker», un petit dispositif électronique installé sur le deux-roues pour le localiser en cas de vol.
«Nous collaborons avec la police depuis les meurtres de Montauban, explique au Figaro Christian Dellacherie, directeur de la concession Yamaha Yam31 à Toulouse. La police demandait des détails précis sur le modèle du scooter utilisé, sur les coloris. Ce n'est que mardi matin, après la tuerie de l'école à Toulouse, qu'un fait particulier nous est revenu en mémoire. Un client qui repeignait son scooter avait demandé à un employé de l'atelier comment il pouvait désactiver le “tracker”. Nous avions cette information depuis à peu près une semaine, mais ce n'est que quand on a appris que la couleur du scooter avait changé entre Montauban et Toulouse que c'est devenu un élément important.» Un déclic décisif pour l'enquête.
Le concessionnaire avait refusé d'indiquer au client où se trouvait le «tracker» sur le véhicule. À Toulouse, les témoins avaient bien noté que le scooter, à l'origine noir ou gris foncé, était devenu blanc.
«Le suspect était en fait un client occasionnel de notre concession depuis quelques années, poursuit Christian Dellacherie. Il venait depuis l'âge de 14 ans, depuis l'époque où il roulait en scooter 50 cm3.»
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: La France attend la reddition du tueur présumé de Toulouse qui se réclame d'Al-Qaïda Mer 21 Mar - 16:08
La France attend la reddition du tueur présumé de Toulouse qui se réclame d’Al-Qaïda
Par La Rédaction | 21/03/2012 | 13:02
La France attendait mercredi la reddition du principal suspect des tueries visant des militaires et des juifs dans le sud-ouest de la France, un jeune Français d’origine algérienne se réclamant du jihadisme et d’Al-Qaïda retranché dans un appartement.
Auteur présumé de sept assassinats, ceux de trois militaires et de quatre juifs, dont trois enfants, lors de trois fusillades dans la région de Toulouse, " il revendique être un moudjahidine, appartenir à Al-Qaïda et avoir voulu venger les enfants palestiniens autant qu’avoir voulu s’en prendre à l’armée française ", a dit le ministre de l’Intérieur Claude Guéant.
Deux policiers ont été blessés au cours de l’opération des unités d’élite de la police qui a commencé vers 03H00 (02H00 GMT) dans un quartier résidentiel de Toulouse, et était toujours en cours en début d’après-midi. Mohammed Merah, 23 ans, retranché au premier étage d’un petit immeuble, a fait savoir aux policiers qu’il disposait de nombreuses armes mais qu’il se rendrait " dans l’après-midi ", a déclaré le ministre de l’Intérieur. Il a précisé qu’il faisait partie des quelques jeunes Français radicalisés qui ont effectué des séjours en Afghanistan et au Pakistan.
Le président Nicolas Sarkozy a réuni dans la matinée les représentants des grandes religions de France, dont les juifs et les musulmans. " J’ai tenu à les réunir ensemble pour montrer que le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale ", a-t-il déclaré. Les autorités musulmanes, comme celles du judaïsme, ont immédiatement rejeté tout amalgame entre l’islam et les crimes de Toulouse et Montauban. " Ces actes sont en contradiction totale avec les fondements de cette religion ", a assuré Mohamed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM). La France compte les plus fortes communautés juive et musulmane en Europe, avec respectivement plus de 500.000 et plus de 4 millions.
La police " certaine " de tenir le coupable
Le ministre de l’Intérieur s’est dit " certain " que le suspect est bien le coupable de la série d’assassinats commis entre le 11 et le 19 mars, qui ont bouleversé la France. Trois enfants juifs et un professeur de religion ont été exécutés par ce tueur en série lundi dans des conditions effroyables, à l’école Ozar Hatorah de Toulouse. Les corps des victimes, dont trois avaient la double nationalité franco-israélienne, ont été transportés en Israël. Jonathan Sandler, 30 ans, professeur de religion juive, ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel 4 ans, ainsi que la petite Myriam Monsonego, 7 ans, étaient inhumés mercredi matin dans le plus grand cimetière de Jérusalem, Har Hamenouhot (Mont du repos), dans le quartier de Givat Shaoul. Les 11 et 15 mars, le tueur en série présumé avait abattu trois militaires français, tous trois d’origine maghrébine, à Toulouse puis à Montauban, une ville voisine.
Les obsèques de ces trois hommes devaient être célébrées dans l’après-midi à Montauban, en présence du président Nicolas Sarkozy et d’une partie de la classe politique française. Pour chacun de ces crimes, le tueur s’était déplacé sur un gros scooter puissant de marque Yamaha. A chaque fois, il avait utilisé une arme de calibre 11,43. " C’est quelqu’un qui a des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme ", a dit M. Guéant, soulignant qu’il avait deux séjours en Afghanistan et Pakistan dans le passé. Il avait été arrêté en Afghanistan pour des faits de droit commun à Kandahar, le berceau des talibans, selon une source proche de l’enquête.
Suivi depuis des années par les service français
Mohammed Merah " était suivi depuis plusieurs années par la DCRI ", les services du renseignement intérieur français, " mais jamais aucun élément de nature à (faire) penser qu’il préparait une action criminelle n’était apparu ", a en outre confié le ministre. Claude Guéant a précisé qu’il avait commis dans le passé en France " plusieurs actes de délinquance, une petite dizaine, parfois avec violences ". Une source policière a évoqué le chiffre de 18 faits connus. Il a précisé que le tueur présumé appartenait à un petit " groupe idéologique " de Toulouse. " Ce n’est pas un groupe qui ait jamais semblé prêt à passer à des actes criminels ", a-t-il insisté.
Les services occidentaux estimaient récemment à quelques dizaines ces jeunes jihadistes de retour des zones troublées à la frontière du Pakistan et de l’Afghanistan, dont quelques-uns en France. Le passage à l’acte de la part de ces individus a toujours été considéré comme la principale menace constituée par ces jihadistes. L’école Ozar Hatorah de Toulouse, visée lundi par la pire attaque antisémite en France depuis 30 ans, rouvrait mercredi ses portes. Les parents d’élèves se disaient " soulagés " de savoir le suspect assiégé par la police mais attendaient son arrestation, leur " délivrance ".
Même soulagement pour les proches des militaires. " Je l’avais dit au chef du corps où exerçait mon petit, que j’étais confiant, qu’on allait lui mettre la main dessus cette semaine (…) C’est fait et j’en suis soulagé ", a commenté à la radio RTL le père d’Abel Chennouf, l’un des trois parachutistes assassinés. Mais l’identité du suspect et sa revendication d’appartenance à Al-Qaïda a immédiatement alimenté le débat politique et la campagne pour l’élection présidentielle, mise en grande partie entre parenthèses depuis lundi.
Pour la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen, " le risque fondamentaliste a été sous-estimé dans notre pays ". " Des groupes politico-religieux se développent face à un certain laxisme. Il faut maintenant mener cette guerre contre des groupes politico-religieux fondamentalistes qui tuent nos enfants chrétiens, nos jeunes hommes chrétiens, nos jeunes hommes musulmans et les enfants juifs il y a deux jours ", a-t-elle affirmé.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : les premières images de Mohamed Merah Jeu 22 Mar - 4:00
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Toulouse : les premières images de Mohamed Merah
Publié le 21.03.2012, 21h27 | Mise à jour : 21h55
Diffusée en exclusivité au JT de France 2 ce soir, la photo du tueur présumé de Toulouse et Montauban. Mohamed Merah, 23 ans, est retranché depuis plus de 15 heures dans un immeuble de Toulouse, cerné par le RAID.
Il avait un nom depuis le milieu de la matinée. Mohamed Merah, 23 ans, principal suspect des fusillades de Toulouse et Montauban qui ont coûté la vie à trois parachutistes, ainsi qu'à trois enfants et un enseignant juifs, a désormais un visage et une voix. Le jeune homme, qui est cerné par le RAID dans son immeuble toulousain depuis mercredi matin, est apparu dans une vidéo diffusée en exclusivité au journal de 20 heures de France 2.
Un reporter de la chaîne se l'est procurée auprès des connaissances du suspect. La vidéo le montre en 2010, détendu et blagueur, effectuer des dérapages en voiture sur un terrain vague, puis sortir de l'automobile.
VIDEO. Le tueur présumé, Mohamed Merah en 2010
(Capture des images de France 2)
(Capture des images de France 2)
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Comment le tueur présumé de Toulouse s'est radicalisé Jeu 22 Mar - 4:29
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Comment le tueur présumé de Toulouse s’est radicalisé
Publié le 21.03.2012, 11h34 | Mise à jour : 22.03.2012, 01h11
Une opération du Raid est en cours à Toulouse en lien avec les tueries de Toulouse et de Montauban. Un homme de 23 ans se revendiquant d'Al-Qaïda est retranché dans un pavillon. S'il est confirmé qu'il s'agit bien de l'homme le plus recherché de France, cela pourrait mettre fin à une série hors du commun d'assassinats de sang froid.
Une famille intégrée, bien sous tous rapports. Ainsi parle Laela* de la famille Merah, celle de Mohamed, encore retranché dans son appartement de la rue du sergent Vigné, à Toulouse. La famille Merah, Laela l'a côtoyée pendant des années, lorsque cette mère de famille de 40 ans résidait à la cité des Izards, dans la ville rose. «Des gens charmants. La maman est finalement partie vers la cité du Mirail lorsqu'elle a divorcé de son mari.» Peut-être l'une des raisons du «glissement» de Mohamed vers l'aile dure du salafisme.
Un gamin «normal» qui s'est radicalisé.
Au départ, tous ceux qui l'ont connu évoquent un gamin «normal», qui s'est radicalisé au contact d’échanges sur Internet, mais aussi en fréquentant des islamistes de la région. Aujourd'hui âgé de 23 ans, c'est vers l'âge de 20 ans qu'il aurait entamé son virage intégriste. «Dans la cité, il s'est mis à vouloir endoctriner les plus petits, soupire Laela. Un jour, par exemple, il a pris mon petit neveu, l'a fait monté dans une voiture pour lui montrer des vidéos horribles. Il y avait notamment des scènes de décapitation, des choses tournées en Afghanistan, ou des images montrant l'horreur de la guerre.» A plusieurs reprises, des hommes plus âgés de la cité se sont émus de son comportement.
«Tout le monde savait qu'il avait des tendances islamistes.»
Même si «Mohamed s'habillait comme n'importe quel jeune, avec jean, baskets, et seulement une légère barbe, dit Malika, une autre voisine, tout le monde savait qu'il avait ces tendances islamistes. A plusieurs reprises, il s'était rendu en Afghanistan. Il n'était pas seul. Dans mon souvenir, l'un de ses beaux-frères l'avait accompagné.» Plus étonnant encore, Laela affirme que Mohamed était déjà connu des services de police. «Il y a environ deux ans, il avait séquestré un jeune de la cité. Je me souviens que la maman du garçon en question errait dans la cité pour tenter de le retrouver. Finalement, son fils avait été libéré. Et je suis persuadée qu'alors, une plainte avait été déposée, et Mohamed entendu par les enquêteurs.»
Eviter tout amalgame.
Dans la foulée de cet épisode, il était revenu impressionner la famille de sa victime. «Il avait traversé la cité en tenue de combat, un sabre à la main, en hurlant Al Qaeda, Al Qaeda ! C'était complètement dingue», souffle Laela, sous le choc aujourd'hui. Désormais, cette maman maghrébine tient à exprimer «toute sa compassion à l'égard des familles des victimes», et veut surtout «éviter tout amalgame.» «On a la rage. Ce sont des gens comme lui qui salissent les musulmans et le Maghreb, regrette Laela. Malheureusement, cela va faire monter les extrêmes. Mais j'espère que les gens seront assez intelligents pour comprendre que les musulmans de France, ce n'est pas ça.»
* Le prénom a été modifié
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: La communauté musulmane s'attend à être mise à l'index : Le tueur de Toulouse, un jeune «Français d'origine algérienne» Jeu 22 Mar - 6:06
Jeudi 22 mars 2012
La communauté musulmane s'attend à être mise à l'index :
Le tueur de Toulouse, un jeune «Français d'origine algérienne»
par Salem Ferdi
À Toulouse, le présumé tueur de Toulouse, un jeune Français d'origine algérienne, Mohamed Merah, était encerclé en fin d'après-midi. Le dénouement, par reddition ou par intervention des forces de sécurité, était attendu. La dérive du jeune délinquant qui a effectué un séjour en Afghanistan, risque d'accentuer le climat de stigmatisation contre les musulmans en France. La campagne électorale reprend ses droits déjà. Sarkozy et Marine Le Pen pourraient en profiter.
L'information était donnée en boucle depuis la nuit : le tueur au scooter qui sévissait dans la région de Toulouse où il a tué trois enfants et un enseignant dans une école juive et, auparavant, trois parachutistes maghrébins, a été identifié et encerclé à son domicile. Il s'agit de Mohamed Merah, un «Français d'origine algérienne» de 24 ans, avec un parcours de jeune délinquant à la dérive qui disjoncte dans une violence à motivation vaguement djihadiste. Les forces spéciales du RAID français semblent avoir raté l'effet de surprise puisque le suspect présumé dans ces tueries, a réagi rapidement quand les policiers sont venus l'interpeller, en tirant à travers la porte. Deux policiers ont été blessés dans l'opération surprise qui a «foirée». Le jeune Merah qui a tenté, en vain, d'intégrer l'armée française, était classé comme un «petit délinquant». Il avait été arrêté en 2005 et a fait deux séjours en prison en 2007 et 2009. Le 24 février dernier il avait été jugé pour conduite sans permis. Son séjour au Pakistan et en Afghanistan, où il aurait été arrêté en 2010, pour un délit de droit commun avant de s'enfuir, lui a valu d'être mis sous surveillance des services français.
Selon le ministre français de l'Intérieur, le jeune Merah se revendique d'Al Qaïda et explique avoir voulu venger les enfants palestiniens. Il a des «attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme» et a effectué «des séjours en Afghanistan et au Pakistan par le passé», a déclaré à Toulouse, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Ces zones sont un fief d'Al-Qaïda. «Cette personne» dit «être un moudjahid», «appartenir à Al-Qaïda et dit avoir voulu venger les enfants palestiniens et s'en prendre à l'armée française», a ajouté le ministre. Après l'échec de l'effet surprise, les habitants de l'immeuble ont été évacués, prélude à une intervention des forces spéciales. Les responsables français disaient cependant vouloir l'interpeller vivant pour «le bon fonctionnement» de la justice. Mohamed Merah était sous surveillance de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) «mais rien n'avait indiqué jusqu'alors qu'il pouvait passer à l'action radicale», a dit M. Guéant.
TRAHI PAR L'ADRESSE IP
C'est en analysant les connexions à l'annonce faite par la première victime, un militaire qui mettait en vente sa moto, que l'adresse IP de l'ordinateur de sa mère est apparue. Le second élément qui a permis de remonter vers lui est le témoignage d'un concessionnaire Yamaha qui a indiqué qu'un homme s'était présenté pour demander comment désactiver la puce que le constructeur y installe comme arme antivol. Hier, en début d'après-midi, le dénouement était attendu soit par une reddition, soit par une intervention des forces de sécurité française. En dépit des discours appelant à ne pas faire des amalgames, les Franco-musulmans s'attendent clairement à être montrés du doigt après l'identification du tueur. Le fait que les premières victimes enterrées hier après une cérémonie en présence du président français soient des personnes d'origine maghrébine, ne pèse pas vraiment lourd. «Je sens que les politiques vont souffler sur les braises, après le halal, certains vont se servir de ces événements dramatiques pour pointer du doigt les musulmans». Lassaad Fkiri, vendeur de la boucherie «4 Saisons», cité par une agence de presse, résume parfaitement le sentiment général.
Après avoir été reçu avec des représentants de la communauté juive à l'Elysée par Nicolas Sarkozy, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a déclaré que la communauté musulmane, «dans sa très grande majorité, ne peut pas se reconnaître dans cette forme de pratique, qui n'est que l'expression de la haine, de la violence, du terrorisme, qui n'ont rien à voir avec les religions que nous représentons. C'est un élément d'abasourdissement, de stupéfaction, d'étonnement et aussi d'incompréhension, de révolte, à savoir qu'il y ait encore, en 2012, des éléments qui s'érigent en exécuteurs infâmes et criminels».
SARKOZY RELANCE
Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a assuré que «nous n'accepterons pas que notre religion soit associée à la violence de cette manière». Selon lui, l'auteur présumé des fusillades «ne peut en aucun cas, justifier ses actes par la religion musulmane». «Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a précisé qu'il redoutait aussi «toujours une récupération politique, une manipulation politicienne». De fait, cette terrible affaire qui survient en pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle, sert objectivement les candidats de la droite, le président français Nicholas Sarkozy et sa concurrente d'extrême-droite Marine Le Pen qui ont joué, à des degrés divers, sur le registre de l'islamophobie avec une surenchère étonnante sur l'abattage halal. Le dénouement de l'affaire, par une reddition ou par une intervention armée, peut être déjà comptabilisé au profit du président sortant qui joue sur le registre de l'unité nationale et de l'homme qui incarne «l'Etat protecteur». Il a reçu, hier matin, les représentants des communautés juive et musulmane à l'Elysée et appelé au calme et à éviter les «amalgames».
Pour le Front National qui a outrageusement fait campagne sur le registre de l'islamophobie, cette mise en cause d'un «Français d'origine algérienne» est pain béni. La campagne électorale va reprendre ses droits. Les Franco-musulmans risquent de sentir l'effet Mohamed Merah.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: L'origine algérienne du tueur présumé mise en exergue Jeu 22 Mar - 6:41
International > Faits Divers
La double tuerie de Toulouse s’invite dans la campagne présidentielle
L’origine algérienne du tueur présumé mise en exergue
21-03-2012
Synthèse de Rabah Iguer
L’origine algérienne de l’auteur présumé de la double tuerie de Toulouse et Montauban a été mise en avant par les médias français. Ce qui a fait réagir la communauté musulmane de France qui redoute qu’elle soit montrée du doigt. Les mêmes médias n’insistent pourtant pas sur l’origine maghrébine et musulmane des premières victimes de Mohamed Merah, en l’occurrence les trois militaires. Les liens «djihadistes» du présumé tueur en série de Toulouse et Montauban ont ravivé hier les craintes, tant des politiques que des responsables cultuels, d’une «remontée» anti-Islam en France. Ces craintes sont d’autant plus «justifiées» qu’elles interviennent en période de précampagne électorale pour la présidentielle du 22 avril prochain, une opportunité que n’hésiteront pas à saisir des candidats à la course à l’Elysée, connus pour leur discours haineux envers la communauté musulmane, ont estimé les mêmes observateurs. Le candidat du Front de gauche à l’Elysée, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que le «premier devoir» était désormais de «lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses», à la suite de l’identification de l’auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban. «Dorénavant, notre premier devoir est de lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait servir de prétexte», a-t-il déclaré, faisant allusion notamment au Front national dont la candidate à la présidentielle, Marine Le Pen, a affirmé qu’«on a sous-estimé le fondamentalisme en France», appelant à une «guerre contre les fondamentalo-religieux». La candidate Eelv à la présidentielle, Eva Joly, a, de son côté, lancé un appel à la paix pour que «nous trouvions une façon de mieux vivre ensemble». Pour elle, il incombe aux présidentiables de ne pas envenimer la situation. Eva Joly a, à cette occasion, pointé du doigt «les propos discriminants» de Nicolas Sarkozy et Claude Guéant qui, selon elle, «n’arrangent rien». Le chef de file du MoDem, François Bayrou, dit ne pas faire de cette tuerie une «affaire de racisme». Désirant éviter toute stigmatisation, il a exhorté la société française à «former l’ensemble le plus uni possible». Pour sa part, le candidat à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, a appelé à éviter «les dérapages assimilant le terrorisme, l’Islam et les Français musulmans». «Les dérapages assimilant le terrorisme, l’Islam et les Français musulmans sont la meilleure des manières de donner raison à ce terroriste et à sa folie criminelle. Ne lui faisons pas ce cadeau», a-t-il déclaré. Dès l’annonce que le suspect des tueries de Toulouse se réclamait d’Al-Qaïda et du djihadisme, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a estimé qu’il ne faut «pas d’amalgame entre la religion musulmane à 99,9% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces minimes petites franges de gens décidés à faire un mal atroce». Il a jugé que la communauté musulmane, «dans sa très grande majorité, ne peut pas se reconnaître dans cette forme de pratique, qui n’est que l’expression de la haine, de la violence, du terrorisme, qui n’ont rien à voir avec les religions que nous représentons». «C’est un élément d’abasourdissement, de stupéfaction, d’étonnement et aussid’incompréhension, de révolte, à savoir qu’il y ait encore, en 2012, des éléments qui s’érigent en exécuteurs infâmes et criminels», a ajouté le recteur de la Mosquée de Paris.
R. I.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Guéant : «On ne sait pas si Merah est mort ou vivant» Jeu 22 Mar - 7:40
WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Société
Guéant : «On ne sait pas si Merah est mort ou vivant»
Mis à jour le 22/03/2012 à 08:31 | publié le 22/03/2012 à 06:24
L'immeuble où vit Mohamed Merah est encerclé par la police depuis mercredi, 3 heures du matin.
Selon le ministre de l'Intérieur, le tueur présumé de Toulouse, encerclé par la police, n'a pas donné signe de vie depuis hier soir.
08h20: Marine Le Pen a appelé sur France Info les «Français musulmans à lutter à nos côtés dans les quartiers contre le fondamentalisme islamique».
08h07: «On ne sait pas s'il est vivant ou mort, a déclaré au Figaro le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Il n'y a aucun signe de vie depuis hier soir. On espère qu'il est vivant». Hier à 22h45, Mohamed Merah avait dit vouloir «mourir les armes à la main», a affirmé Guéant sur RTL.
08h00: Ehoud Barak a rendu hommage à l'action de la police et des services de sécurité français. «Les Français agissent avec force et intelligence. Toutes les institutions, du président aux services de sécurité, se sont mobilisées pour arrêter et traduire en justice le tueur», a affirmé le ministre de la Défense israélien.
07h30:Le Télégramme a publié hier soir le témoignage d'une mère de famille qui dit avoir «alerté la police à de nombreuses reprises» sur le comportement de Mohamed Merah. Ce dernier aurait en effet tenté d'embrigader son fils, notamment en l'obligeant à regarder des vidéos de personnes exécutées par al-Qaida. La mère aurait porté plainte deux fois.
06h40: Deux fenêtres ont été détruites par les déflagrations dans l'appartement, selon France Info. Il s'agirait encore une fois d'empêcher Mohamed Merah de dormir ou de se réchauffer. La police a par ailleurs fait couper l'eau, le gaz et l'électricité.
05h19: Notre reporter sur place rapporte que deux nouvelles détonations avec des fréquences rapprochées se sont fait entendre vers 5h18 là où Mohamed Merah s'est retranché.
04h54: Deux coups de feu se sont fait entendre vers 4h30 près de la maison, indique notre reporter. Ces détonations sourdes pourraient être un échange de tirs entre le forcené et le Raid qui lui auraient riposté ou bien de nouvelles intimidations de la part du Raid qui maintient la pression sur Mohamed Merah. _________________________________________________________________________________________________________________________________
Une guerre d'usure a duré toute la nuit de mercredi à jeudi à Toulouse entre les policiers et Mohamed Merah, le jeune Français, suspecté d'avoir tué sept personnes, dont trois militaires et trois enfants juifs, et cerné depuis plus de 27 heures dans son logement.
Mohamed Merah, de 23 ans, fortement soupçonné des assassinats qui ont semé l'effroi en France, ne semblait plus pouvoir échapper à des policiers résolus à le faire craquer et à le capturer vivant.
A intervalles réguliers au cours de la nuit, les policiers ont fait détoner de puissantes charges auprès de ses fenêtres. Les détonations ont pu faire croire à un assaut de la part de l'unité d'élite du Raid. En fait, elles semblent destinées à éprouver nerveusement Mohamed Merah. «Il disait qu'il voulait se rendre, il a changé d'avis, on augmente la pression pour qu'il se rende», a déclaré une source proche de l'enquête.
«Nous espérons éviter l'assaut parce que nous souhaitons prendre M. Merah vivant afin qu'il puisse être jugé», avait dit dans la soirée le ministre de l'Intérieur Claude Guéant pour expliquer pourquoi les unités d'élite ne passaient pas à l'action.
Mohamed Merah s'apprêtait à nouveau à frapper et à tuer un soldat dès mercredi, puis deux policiers de Toulouse, a rapporté le procureur de Paris François Molins, qui dirige l'enquête. Quand les hommes de l'unité d'élite du Raid, après un gigantesque travail d'investigation, sont venus le chercher, il a ouvert le feu et en a blessé deux. Il a ensuite repoussé d'autres tentatives.
Il a cependant accepté de jeter par la fenêtre l'une de ses armes, un colt .45, en échange d'un appareil lui permettant de communiquer avec l'extérieur, a-t-on appris de source proche de l'enquête. De longues tractations ont alors commencé au cours desquelles le suspect s'est abondamment répandu. Il s'est glorifié d'avoir été formé par Al-Qaïda, d'avoir «toujours agi seul» et d'avoir mis «la France à genoux», a dit le procureur de Paris. Il «n'exprime aucun regret», sinon de «ne pas avoir fait plus de victimes», a-t-il ajouté. S'il a froidement assassiné trois enfants et un père juifs lundi, c'est faute d'avoir trouvé pour cible un soldat, selon M. Guéant. Il explique ses actes en évoquant sa sympathie pour le sort des Palestiniens, et son opposition à l'engagement militaire de la France en Afghanistan et à l'interdiction du port du voile intégral.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: EN DIRECT - TOULOUE : Mohamed Merah est mort "les armes à la main" Jeu 22 Mar - 11:24
WEB - GOOGLE - Actualité > Société
EN DIRECT - TOULOUSE : Mohamed Merah est mort "les armes à la main"
Publié le 22/03/2012 à 07:03 - Modifié le 22/03/2012 à 12:10
Mohamed Merah
MINUTE PAR MINUTE. Après 32 heures de siège, les policiers ont tué l'homme de 24 ans qui avait ouvert le feu sur eux.
Après 32 heures de bataille psychologique, les hommes du Raid ont finalement abattu Mohamed Merah, retranché dans son appartement du 17, rue du Sergent-Vigné dans le quartier de la Côte pavée à Toulouse.
Une véritable guerre d'usure s'était engagée entre l'homme de 24 ans, qui se réclamait d'al-Qaida, et les forces de police. L'individu est soupçonné d'être le tueur présumé dans la série d'assassinats hors du commun commis par un homme sur un scooter dans la ville de Toulouse et sa région.
En direct l'opération en cours.
12 h 05. Nicolas Sarkozy félicite les forces de l'ordre qui sont intervenues pour neutraliser Mohamed Merah.
12 h 03. Un policier du Raid affirme qu'il n'avait jamais vu un assaut "d'une telle violence".
12 heures. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant annonce que "Mohamed Merah ne voulait pas se rendre et qu'il avait promis s'il était pris qu'iil tuerait les policiers. À 10 h 30, des grenades ont été envoyées dans l'appartement qu'il occupait. Il ne s'est alors pas manifesté. Les fonctionnaires du Raid sont entrés par la porte et les fenêtres qui avaient été enlevées cette nuit. Mohamed Merah est sorti de la salle de bains avec une arme à la main. L'assaut a été d'une extrême violence. Mohamed Merah a sauté par la fenêtre avec son arme à la main. Il a été retrouvé mort ensuite."
11 h 52. Plus de trois cents balles ont été échangées lors de l'assaut qui a coûté la vie à Mohamed Merah.
11 h 48. Le calme est revenu devant l'immeuble où vivait Mohamed Merah.
11 h 46. D'après des informations, un des hommes du Raid serait légèrement blessé au pied.
11 h 45. D'après des informations, Mohamed Merah, qui gît au sol, porte une sacoche sur lui dont le contenu n'est pas identifié. Les policiers n'excluent pas qu'il puisse y avoir des explosifs à l'intérieur.
11 h 44. Mohamed Merah aurait été abattu alors qu'il tentait de fuir une kalachnikov à la main, selon LCI.
11 h 43. D'après des informations, Mohamed Merah était seul dans son appartement.
11 h 40. Trois hommes du Raid sont blessés dont un assez grièvement, selon une source policière, citée par l'AFP.
11 h 35. Mohamed Merah est mort après avoir résisté, confirme l'AFP.
11 h 34. D'après les informations du Point.fr, Mohamed Merah est mort les armes à la main, selon certaines sources policières.
11 h 33. Le silence règne devant l'immeuble. Mohamed Merah est mort, d'après une source policière.
11 h 31. Mohamed Merah résiste, d'après une source policière citée par l'AFP.
11 h 29. Les rafales d'armes automatiques durent depuis cinq minutes.
11 h 27. Les rafales de tirs durent depuis deux minutes.
11 h 25. Des tirs nourris et des explosions se font entendre dans l'appartement de Mohamed Merah.
11 h 10. Les hommes du Raid progressent "pas à pas" dans l'appartement de Mohamed Merah, indique à l'AFP une source proche de l'enquête. Ils évoluent tout doucement dans l'appartement dans l'éventualité où il serait piégé. On ignore si Mohamed Merah est vivant. "Il ne s'est pas manifesté", ajoute la même source.
11 h 05. Les hommes du Raid sont dans l'appartement de Mohamed Merah, croit savoir l'AFP, citant une source proche de l'enquête.
11 heures. L'assaut de l'appartement de Mohamed Merah semble terminé. Les pompiers posent leur équipement. Le principal suspect est-il toujours vivant ?
10 h 45. Le Figaro affirme que l'assaut a bien été donné, citant une source policière.
10 h 40. D'après France 3 Midi-Pyrénées qui cite une source policière, le Raid serait entré dans l'appartement de Mohamed Merah.
10 h 30. Trois explosions sont entendues dans l'immeuble de Mohamed Merah. Trois brancards sortent vides de l'immeuble pour être déposés dans un camion de pompiers.
10 h 5. Il y a beaucoup de mouvement devant l'appartement de Mohamed Merah. Hommes du Raid, pompiers, ambulanciers... s'affairent au 17, rue du Sergent-Vigné.
9 h 35. D'après les informations du Point.fr, Christian Ételin, avocat de Mohamed Merah, qui avait proposé au bâtonnier de Toulouse de se rendre dans l'appartement de son client pour lui parler et essayer de "le faire redescendre sur Terre", selon son expression, s'est vu refuser sa demande par la justice. "Il faudra leur demander pourquoi", explique Marie-Christine Ételin, qui défend aussi Mohamed Merah.
9 h 35. Trois brancards sont sortis par les pompiers devant l'appartement du forcené.
9 h 30. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, explique qu'il "n'y a eu aucun mouvement cette nuit. Comme vous le savez, les volets de son appartement ont été explosés hier soir par le Raid afin que l'on puisse y voir..." Il a aussi relevé qu'avaient été entendus deux coups de feu dont les policiers ignorent l'origine. Les policiers du Raid n'ont eu aucun contact avec Mohamed Merah depuis 22 h 45, heure à laquelle il avait dit auparavant vouloir se rendre.
9 h 20. Les pompiers s'équipent.
9 h 10. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, arrive à proximité immédiate de l'immeuble où est retranché depuis 30 heures Mohamed Merah. Il est accompagné du procureur de Paris, François Molins.
8 h 50. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, estime sur Europe 1 qu'il faut "faire la clarté" sur une éventuelle faille des services de renseignements dans la surveillance de Mohamed Merah, présumé coupable de sept meurtres à Montauban et à Toulouse.
8 h 30. D'après les informations du Point.fr, les deux prochaines victimes de Mohamed Merah auraient dû être le chef de la BAC (brigade anticriminalité) de Toulouse et un fonctionnaire de la DCRI locale de confession musulmane.
8 h 25. D'après les informations du Point.fr, Mohamed Merah a acheté de nombreuses armes dans des cités près de Toulouse. Il aurait été formé par un mystérieux inconnu, pas encore identifié mais que la police recherche activement. Les hommes du Raid ont hésité à donner l'assaut, car, dans son appartement, le forcené a amassé un immense arsenal de guerre composé d'armes de toutes sortes et de grenades. Craignant un carnage, ils ont différé au maximum cette solution ultime.
8 h 20. D'après les informations du Point.fr, Mohamed Merah se serait rendu en 2010 au Pakistan pour épouser une Pakistanaise. Mais, à cause d'une banale infraction au Code de la route, il est expulsé du Pakistan vers la France. Malgré cela, il retournera clandestinement dans les zones tribales quelques mois plus tard. Le jeune homme aurait également, quelques mois plus tôt, obligé sa mère à épouser un islamiste rencontré en prison.
8 h 15. Plusieurs camions de pompiers prennent place rue du Sergent-Vigné. Un véhicule du Samu arrive sur les lieux aussi.
8 heures. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, espère que Mohamed Merah est "encore vivant" dans son logement.
7 h 55. Mohamed Merah veut "mourir les armes à la main", indique Claude Guéant.
7 h 50. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, affirme sur RTL qu'il n'y a eu "aucun contact" dans la nuit avec Mohamed Merah, qui est "entré dans une logique de rupture".
7 h 30. Mohamed Merah "semble dans une posture très fermée" et refuse de se rendre, indique une source proche de l'enquête.
6 h 40. Alors que le jour se lève, les policiers du Raid font détoner de puissantes charges près des fenêtres de Mohamed dans l'intention évidente de l'empêcher de dormir et d'ébranler sa résilience. Au même moment, un faisceau lumineux balaie la façade du bâtiment, où la police a fait couper l'eau, le gaz et l'électricité.
1 h 55. Une nouvelle détonation, précédée de deux apparents coups de feu, retentit près de l'immeuble où est retranché Mohamed Merah.
0 h 54. Selon notre envoyé spécial, les négociations ont repris à Toulouse entre les policiers du Raid et Mohamed Merah. Plus tôt dans la soirée, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et le ministre de la Défense, Gérard Longuet, avaient tous deux affirmé qu'ils voulaient éviter l'assaut afin que le suspect des tueries soit pris vivant et jugé.
0 h 27. Plusieurs sources policières ont confirmé que l'opération menée par le Raid avait commencé plus de 20 heures après le début du siège. Trois détonations ont été entendues par un journaliste de Reuters sur place et une source policière a indiqué que le Raid avait fait sauter une porte et créé une brèche dans un mur. "Le Raid a fait une brèche dans le mur pour avoir une meilleure vision sur l'appartement", a dit cette source, ajoutant que les policiers n'y étaient pas encore entrés. Selon une autre source policière, Mohamed Merah, un Français d'origine algérienne âgé de 24 ans, "repoussait de plus en plus l'heure de sa reddition, voire refusait de se rendre", ce qui a incité les autorités à faire monter la pression.
0 h 11. La police a donné l'assaut à l'appartement, selon des propos de l'adjoint au maire de Toulouse chargé de la sécurité, Jean-Pierre Havrin, rapportés par l'agence Reuters. "Les négociations sont terminées et l'assaut a commencé", a-t-il déclaré.
23 h 57. Deux sources proches de l'enquête se refusaient à parler d'assaut. "Il disait qu'il voulait se rendre, il a changé d'avis, on augmente la pression pour qu'il se rende", a déclaré l'une d'elles.
23 h 36. Trois violentes détonations ont retenti à 23 h 35. Il s'agirait, selon un spécialiste, du signe d'un assaut lancé par le Raid à l'aide d'explosions assourdissantes et incapacitantes. Généralement, selon un spécialiste, la première explosion est destinée à faire sauter la cloison du logement dans lequel est retranché l'individu visé par l'opération, les deux suivantes devant le sidérer et l'assourdir, le rendant pendant quelques instants incapable de réaction. Juste après ces détonations, un bref faisceau lumineux a été aperçu sur la façade. Aucun échange de tirs entre Merah et les forces de l'ordre n'a été entendu dans les dix minutes suivant ces détonations, avant qu'un éclairage plus intense de la façade ne soit mis en oeuvre.
22 h 10. L'éclairage public a été éteint vers 21 heures dans le quartier de Toulouse où Mohamed Merah, soupçonné d'être le tueur au scooter, est retranché depuis mercredi 3 heures. Vers 22 heures, des policiers casqués et munis de gilets pare-balles prenaient position, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Comment son recrutés les jihadistes Jeu 22 Mar - 11:52
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Comment sont recrutés les jihadistes
Publié le 22.03.2012, 05h50
AFGHANISTAN, JUIN 2001. Les jihadistes sont aujourd’hui formés au combat en Afghanistan ou au Pakistan. Ce sont des jeunes issus de milieux divers qui sont initiés au maniement des armes et à la fabrication d’explosifs. Mohamed Merah n’a pas l’apparence d’un jihadiste classique. Si, comme d’autres avant lui, il a suivi un parcours traditionnel de radicalisation puis de formation en Afghanistan, il semble avoir préparé sa mission sans l’appui d’une filière organisée. C’est sans doute cette démarche solitaire qui lui a permis de ne pas éveiller de forts soupçons de la part des services de renseignements qui, depuis plus de dix ans, s’efforcent de surveiller de près tous les candidats au jihad. Etat des lieux.
Qui sont les candidats au jihad ?
Ce sont des jeunes, parfois convertis à l’islam et « pas forcément désœuvrés », précise Yves Trotignon, ancien agent de la DGSE spécialisé dans l’antiterrorisme, aujourd’hui analyste chez Risk & Co. « Certains sont des pères de famille qui, au nom du jihad, quittent un temps leur famille et leur travail. » Tous ces candidats au jihad ne sont pas issus des quartiers populaires. « Socialement, il y a davantage de diversité », ajoute un enquêteur de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur ).
Comment et où sont-ils recrutés ?
Dans un schéma classique, le futur jihadiste fréquente une mosquée dont l’imam a un discours radical. « En France, on en compte une vingtaine », estime Yves Trotignon. Repéré par un recruteur, il est présenté à d’autres « frères » qui le testent sur ses idées, sur les limites de son engagement et lui recommandent de se faire discret. « C’est le début de la logique sectaire et de la clandestinité », explique Yves Trotignon.
Autre lieu de radicalisation, les prisons, où le prosélytisme a toujours cours. Dernier outil de recrutement : Internet. « En étant très prudent, des contacts intéressants et indétectables sont tout à fait possibles », indique Yves Trotignon.
Quelles sont leurs filières ?
Les chemins du jihad sont multiples. Selon le degré d’organisation de la filière, le futur combattant peut se voir remettre un faux passeport. Au départ de la France, il s’arrête d’abord en Belgique, en Italie ou en Allemagne. Là, il prend des bus, change d’avion, vivote parfois dans des chambres avant d’être envoyé plus loin.
L’Afghanistan et le Pakistan sont actuellement les destinations les plus fréquentes. L’Irak reste attractif. L’Egypte aussi. Le Yémen, depuis peu, recrute. Le Liban ou encore Dubaï servent de portes d’entrée. Arrivé sur zone, l’apprenti jihadiste est pris en charge et conduit dans des camps.
Qui les finance ?
Le premier billet d’avion ne coûte pas cher. « Il est généralement financé par la quête ou par les bonnes œuvres de la mosquée », constate Yves Trotignon. Le départ vers les zones de combat relève, lui, d’autres modes de financement. « Il existe des ONG ou des donateurs richissimes, au Qatar, dans les Emirats arabes unis ou en Arabie saoudite, qui financent ces circuits », affirme Yves Trotignon. « Le financement se fait localement, estime quant à lui un enquêteur de la DCRI. Par le trafic de stups dans les régions afghanes ou les prises d’otages dans les zones sahéliennes. »
Que font-ils dans les camps d’entraînement ?
Une fois sur place, la recrue reçoit une formation militaire poussée, notamment au maniement des armes et à la fabrication d’explosifs. « Certains sont conditionnés à l’éventualité d’être des kamikazes », assure un fonctionnaire de la DCRI. Tous les spécialistes interrogés sont formels : « On n’apprend pas dans les camps jihadistes à tirer à bout portant sur des enfants. »
Comment sont-ils surveillés ?
Dans les pays tels que l’Afghanistan, des agents de la DGSE les repèrent et transmettent ensuite leur identité à la DCRI, qui les « prend en charge » à leur retour sur le sol français. Dans les quartiers, des indics se chargent à leur tour de renseigner les antennes locales de la DCRI, censée faire part de ses informations aux autres services de renseignements au sein de la Coordination nationale du renseignement (CNR). Les réunions de la CNR se font « autant que de besoin », indique un de ses membres. Au sein des prisons, des informations sont collectées par le « renseignement pénitentiaire ». Tracfin, en coopération avec les banques et les services d’enquête financiers, exerce de son côté une surveillance sur les mouvements financiers suspects.
L’arsenal juridique est-il satisfaisant ?
En droit pénal français, « l’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » permet de procéder à des arrestations préventives. Elle est utilisée avec discernement, assurent les services de police, ce que certains avocats contestent. « Ce n’est pas parce que quelqu’un radicalise son discours qu’il est, forcément, un terroriste en puissance », précise ainsi un fonctionnaire de la DCRI. Quant aux plaintes pour « incitation à la haine » à la suite d’un prêche radical, elles sont rarissimes. « Il en faut du courage pour s’opposer à son imam », résume Yves Trotignon.
Mireille
Messages : 2 Date d'inscription : 13/03/2012
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Jeu 22 Mar - 12:05
Bonjour,
On peut dire que justice vient d'être faite. Mohamed Merah est mort en sautant par la fenêtre du rez de chaussée ! ? Mais qui peut croire une fable pareille ( tiens ça me rapppel quelque chose ! ) c est abracadabrantesque tout ça !! On va quand même pas nous faire croire qu'avec les moyens et l'expérience qu'ont les gars du Raid, qu'il ne pouvait pas être pris vivant. Sinon à quoi sert tout ce cinoche... Je pense qu'il était prévu de le dessouder de cette façon. On n'en parle plus et certains ont leur blason redoré... Présidentielle quand tu nous tiens...
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Jeu 22 Mar - 12:20
Bonjour les Amis,
Comme ancien Commissaire de Police, je peux vous dire que la lutte contre le terrorisme nécessite énormément d'hommes, de moyens d'argent, surveiller tous les suspects potentiels 24/24 est simplement impossible. En France, Le RAID, (ou le GIGN), corps d'élite, est réputé mondialement pour sa technicité et fait office de référence, de nombreux pays, qui le sollicitent pour former leurs policiers lors d'évènements importants (Jeux olympiques par exemple). Leur tactique lors de cet assaut était adaptée au but recherché, que ceux qui en doutent, fassent la démonstration du contraire.
Salutations amicales.
Caligula
Alexandre
Messages : 87 Date d'inscription : 03/12/2011
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Jeu 22 Mar - 12:32
Bonjour,
Tout d'abord, Bravo au RAID et bon rétablissement aux deux policiers blessés. Une chose est sûre, ce terroriste ne recommencera plus ses crimes odieux, ne risquera pas de s'échapper de prison ou voire étre libéré pour vice de forme de la procédure judiciaire. Dommage qu'ils ne l'aient pas arrêté vivant. Je ne comprends pas pourquoi cela n'a pas été possible. Il aurait pu parler et dire pourquoi il a commencé ses crimes pendant la campagne électorale et si, des fois, il n'aurait pas été manipulé. M. Guéant a très souvent répété qu'il fallait le prendre vivant, trop souvent pour moi. C'est comme le gouvernement qui annonce des choses et fait le contraire. Tout est possible, allez savoir...
Cordialement,
Alexandre
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Mort de Merah : son avocat critique la stratégie policière Jeu 22 Mar - 14:48
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Mort de Merah : son avocat critique la stratégie policière
Publié le 22.03.2012, 12h21 | Mise à jour : 13h15
Me Christian Etelin, défendait Merah depuis son adolescence, le plus souvent pour des petits délits de type vol. L'avocat de Mohamed Merah depuis des années, qui était jeudi matin près de l'appartement où le suspect a été tué par le Raid après un siège de 32 heures et une fusillade nourrie, a estimé juste après les faits que cette issue était «le résultat logique de la stratégie adoptée» par la police.
«Sa mort est le résultat logique de la stratégie adoptée, on l'a enfermé de plus en plus radicalement dans son autisme, dans sa coupure d'avec la réalité, rien n'a été fait pour l'aider à rétablir un lien, un dialogue», a considéré Me Christian Etelin, qui défendait Merah depuis son adolescence, le plus souvent pour des petits délits de type vol.
Selon lui, la stratégie employée «ne pouvait aboutir qu'à le faire se diriger tout droit vers le jusqu'au-boutisme et à vouloir mourir les armes à la main». «Je suis à la fois bouleversé par ce qu'il a fait, et par sa mort», a déclaré l'avocat.
«J'aurais souhaité qu'on puisse tout faire pour avoir des explications, comprendre comment il a pu s'engager dans un tel processus de déshumanisation (...) c'est une possibilité de connaissance de l'être humain qui nous échappe», a-t-il remarqué.
Merah est l'auteur présumé de sept assassinats commis par arme à feu à bout touchant entre le 11 et le 19 mars à Toulouse et Montauban, visant trois militaires et quatre personnes juives dont trois enfants.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Toulouse : un groupe lié à al-Qaïda au Maghreb islamique revendique la tuerie de Toulouse Jeu 22 Mar - 15:21
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
Alerte Info : 15H50
Un groupe lié à al-Qaida au Maghreb islamique revendique la tuerie de Toulouse
----------
Toulouse : un groupe lié à al-Qaida revendique la tuerie
Mis à jour le 22/03/2012 à 16:09 | publié le 22/03/2012 à 06:24
Des hommes du Raid reviennent de l'assaut qu'ils viennent de mener pour déloger Mohamed Merah de son domicile.
Mohamed Merah, l'auteur présumé des tueries de Montauban et Toulouse, est mort jeudi, lors d'un assaut donné par les policiers à l'immeuble où il se retranchait depuis un jour et demi.
16h01: Un groupe, lié à al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), a revendiqué la tuerie de Toulouse. Un texte, signé par l'organisation «Jund al-Khalifah» (les soldats de Califat), a été mis en ligne sur le site Shamikh, où les communiqués d'al-Qaida ont l'habitude d'être publiés. Le message invite la France à revoir sa politique «hostile» à l'égard des musulmans.
15h18: Le Pakistan et l'Afghanistan, mais aussi les forces américaines et celles de l'Otan dans ce pays, assurent n'avoir aucune trace des séjours de Mohamed Merah, contrairement aux déclarations des autorités françaises.
14h45: lors d'une conférence de presse à Toulouse, le procureur de Paris, François Molins, est revenu sur l'assaut au cours duquel Mohamed Merah a trouvé la mort, «d'une balle dans la tête». Le magistrat a insisté sur le fait que le Raid avait pour consigne de «tout faire pour l'interpeller vivant» et de ne «tirer qu'en légitime défense». «C'est précisément parce que tout a été fait que l'opération a duré aussi longtemps, au péril du Raid qui compte dans ses rangs cinq blessés», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, François Molins a confirmé que le tueur présumé de Toulouse et de Montauban avait bien filmé tous ses assassinats. Les forces de l'ordre ont retrouvé la caméra dans un sac et ont pu visionner les images, a indiqué le procureur de Paris. «Tu tues mes frères, je te tue», aurait dit Mohamed Merah pendant une des tueries.
Le procureur de Paris a, enfin, précisé que l'enquête judiciaire allait se poursuivre. Les investigations «vont porter désormais sur la recherche de tout complice qui l'aurait soit convaincu de commettre ces actes, soit fourni les moyens de les commettre», a-t-il dit.
13h20: le président de la République propose de réprimer pénalement toute personne qui consultera les sites faisant l'apologie d'idéologies extrémistes, des délits qui seront désormais «punis pénalement». De la même manière, les Français qui se rendraient à l'étranger pour suivre des stages d'endoctrinement pourront également être poursuivis pénalement. Il a enfin demandé à son ministre de la Justice une étude sur la propagation des idées fondamentalistes en prison.
Nicolas Sarkozy avait auparavant tenu à rappeler que «nos compatriotes musulmans n'ont rien à voir avec les motivations folles d'un terroriste». Il a aussi précisé que «tout a été fait» pour que Mohamed Merah «soit livré à la justice», mais qu' «il n'était pas concevable d'exposer des vies pour atteindre cet objectif».
13h13: une source policière précise auprès de l'Agence France-Presse que le tueur présumé a bien été «tué» par les policiers au moment où il sautait du balcon. Claude Guéant avait seulement déclaré qu'il avait «été retrouvé mort au sol», puis qu'«il était mort quand il est arrivé au sol», sans donner plus de précisions.
12h55: Jean-Luc Mélenchon a exprimé jeudi son «soulagement» après la mort de l'auteur présumé des assassinats de Montauban et Toulouse, fustigeant le «manque de décence» de Marine Le Pen.
12h42: François Bayrou a salué l'assaut mené par le Raid contre Mohamed Merah, soulignant qu'«il fallait que force reste à la loi» et que «c'est chose faite». «L'issue du drame de Toulouse est un soulagement pour tous ceux qui ont vécu cette barbarie et tous ceux qui en ont ressenti le deuil et l'angoisse», a-t-il ajouté en exprimant son soutien aux forces «de la police et de renseignement» qui ont conduit l'opération.
12h37: François Hollande salue «le courage et la détermination du Raid et de toutes les forces de sécurité, après une opération éminemment risquée» qui a mis fin à «une insupportable angoisse». Pour le candidat PS, «cette épreuve rappelle que la lutte contre le terrorisme est un combat de tous les instants. Il ne peut admettre aucune faiblesse. La République est toujours la plus forte.»
12h05: Claude Guéant donne des précisions sur l'opération:
Le récit complet du ministre: «Hier soir, notre dernier contact avec le tueur nous a révélé son extrême dangerosité. Il nous avait annoncé qu'il voulait se rendre à 22h45. À 22h45, la conversation a été reprise avec lui et il a indiqué qu'il ne se rendrait pas, qu'il ne se laisserait pas faire, et que, s'il était pris, il tuerait des policiers. Ce matin, la décision a été prise de tenter de l'interpeller. A 10h30, des grenades ont été envoyées, comme d'autres l'avaient été précédemment dans la nuit dans l'appartement. Aucune réaction ne s'est manifestée. Les fonctionnaires du Raid ont alors entrepris d'entrer dans l'appartement par la porte en enlevant cette dernière, d'abord, d'entrer ensuite par les fenêtres dont les volets avaient été enlevés cette nuit.»
«Nous connaissions la dangerosité et la menace du tueur, des moyens techniques de vidéo ont été introduits pour inspecter les différentes pièces de l'appartement. Sur la façade, aucune présence n'a été décelée, l'inspection des toilettes n'a pas non plus révélé de présence. Il restait la salle de bains. C'est au moment où un moyen d'investigation a été introduit dans la salle de bains que le tueur en est sorti en tirant avec une extrême violence. Les rafales ont été fréquentes, très dures, un fonctionnaire du Raid qui a pourtant l'habitude de ce genres de choses me disant qu'il n'avait jamais vu un assaut de cette violence. Les fonctionnaires du Raid ont tenté bien sûr de se protéger, de riposter. À la fin, Mohamed Merah a sauté par la fenêtre avec une arme à la main en continuant à tirer. Il a été retrouvé mort au sol.»
«Du côté du Raid, dont je voudrais saluer à nouveau le professionnalisme et l'extrême dévouement, nous avons deux blessés supplémentaires, l'un blessé au pied, l'autre sans doute choqué, mais le médecin n'a pas non plus d'inquiétude en ce qui le concerne. Je voudrais aussi rendre hommage à tous les services engagés dans cette affaire, à l'enquête exemplaire conduite sous l'autorité du parquet. C'est en effet en peu de temps que les différents services ont réussi à identifier le tueur dont chacun sait qu'il était sur un cheminement criminel supplémentaire déjà programmé, et par conséquent à soulager la population de Toulouse et à enlever la menace sur la population française.»
12h00: Nicolas Sarkozy félicite les forces de l'ordre intervenues à Toulouse.
11h40: les échanges de feu - 300 cartouches au total - ont fait deux blessés parmi les policiers, selon une source policière. Un premier bilan faisait état de trois blessés.
11h35: le suspect est mort après avoir résisté aux policiers qui progressaient dans son appartement, confirme une source policière.
11h30: de nombreuses rafales de tirs sont entendues dans ce qui semble être l'assaut final.
11h10: les policiers sont dans l'appartement du suspect où ils progressent «pas à pas», selon une source proche de l'enquête. On ignore si Mohamed Merah est vivant. «Il ne s'est pas manifesté», a dit la même source.
11h00: le dénouement est en cours, d'après une source proche de l'enquête.
10h45: l'assaut a été donné après 32 heures de siège. Les hommes du Raid pourraient peut-être se trouver dans l'appartement.Selon notre reporter sur place, la situation semble s'être figée à l'extérieur du bâtiment.
10h31: trois explosions ont été entendues près de l'immeuble. D'après notre reporter, trois camions de pompiers sont garés derrière un véhicule du GIPN (Groupe d'intervention de la police nationale). Un nouveau camion de secours et d'assistance aux victimes est arrivé. D'après BFMTV, les brancards acheminés quelques minutes plus tôt vers l'appartement ont été ramenés, vides, avec du matériel dessus.
Des membres du GIPN et des pompiers se tiennent prêts.
10h26: selon BFM TV, l'assaut semble imminent.
• Selon le quotidien espagnol ABC, Mohamed Merah était fiché par la police en Espagne après qu'il eut assisté à des «journées islamiques».
10h17: «Je pense que la campagne ne s'est jamais interrompue - je n'en fais pas d'ailleurs grief», a estimé François Bayrou sur RMC et BFM-TV. «Ces événements ont été l'occasion pour le président de la République de montrer une certaine image de la fonction et pour les autres candidats de montrer une certaine idée qu'ils se font de leur place dans leur pays.»
• Le site suédois Aftonbladet diffuse en streaming les images du quartier résidentiel de Toulouse où les policiers assiègent le tueur présumé.
09h45: selon France Info, un camion noir du GIPN s'est garé devant l'immeuble. Un homme du groupe d'intervention, en équipement complet, a fait le tour du bâtiment vers 8h, sans doute en repérage.
09h37: Claude Guéant est dans un poste de commandement avancé à 50 mètres de l'appartement, selon notre reporter. Il y tient une réunion technique avec le directeur général de la police, Frédéric Péchenard, le directeur central de la police judiciaire, Christian Lothion, le patron du Raid, Amaury de Hauteclocque, et le procureur de Paris, François Molins.
09h32:trois brancards ont été acheminés par les pompiers vers l'appartement de Mohamed Merah, selon BFM TV.
09h09: Claude Guéant est arrivé sur les lieux, selon notre reporter. Le procureur de Paris, François Molins, est également sur place.
Claude Guéant est arrivé sur place jeudi matin
08h50: Alain Juppé a reconnu sur Europe 1 qu'il fallait «faire la clarté» sur une «éventuelle faille» des services de renseignements.
Le ministre des Affaires étrangères s'en est par ailleurs pris à nouveau à François Bayrou pour ses déclarations contre Nicolas Sarkozy. «On voit dans ce genre de tragédie la différence entre ceux qui ont l'étoffe d'un homme d'État et ceux qui se comportent en simples politiciens», a-t-il déclaré.
08h44: Selon France Info, une voiture du Samu s'est installée devant l'immeuble. Elle a rejoint plusieurs pompiers casqués et protégés, arrivés dans la matinée.
08h20: Marine Le Pen a mis en cause le renseignement français. «On devrait tout savoir sur cet homme déjà. Très honnêtement, il faudra qu'on ait aussi ce débat pour savoir si les services de renseignement ont mis toutes les précautions de leur côté», a dit la candidate du FN sur France Info, rappelant que Mohammed Merah avait montré une violence extrême lors de certains des faits pour lesquels il a été condamné 15 fois pendant sa minorité, notamment à une reprise où il s'était montré en treillis militaires armé d'un sabre en se réclamant d'al-Qaida.
08h07: «On ne sait pas s'il est vivant ou mort, a déclaré au Figaro le ministre de l'Intérieur Claude Guéant. Il n'y a aucun signe de vie depuis hier soir. On espère qu'il est vivant». Hier à 22h45, Mohamed Merah avait dit vouloir «mourir les armes à la main», a affirmé Guéant sur RTL. Or deux coups de feu ont été tirés dans la nuit dont on ignore à quoi ils correspondent, a-t-il ajouté.
Le ministre a également voulu défendre le travail des enquêteurs. «La DCRI suit beaucoup de personnes qui sont engagées dans le radicalisme islamiste. Exprimer des idées, manifester des opinions salafistes ne suffit pas à déférer à la justice», a-t-il dit.
08h00: Ehoud Barak a rendu hommage à l'action de la police et des services de sécurité français. «Les Français agissent avec force et intelligence. Toutes les institutions, du président aux services de sécurité, se sont mobilisées pour arrêter et traduire en justice le tueur», a affirmé le ministre de la Défense israélien.
07h30:Le Télégramme a publié hier soir le témoignage d'une mère de famille qui dit avoir «alerté la police à de nombreuses reprises» sur le comportement de Mohamed Merah. Ce dernier aurait en effet tenté d'embrigader son fils, notamment en l'obligeant à regarder des vidéos de personnes exécutées par al-Qaida. La mère aurait porté plainte deux fois.
06h40: Deux fenêtres ont été détruites par les déflagrations dans l'appartement, selon France Info. Il s'agirait encore une fois d'empêcher Mohamed Merah de dormir ou de se réchauffer. La police a par ailleurs fait couper l'eau, le gaz et l'électricité.
L‘immeuble où vit Mohamed Merah est encerclé par la police depuis 28 heures
05h19: Notre reporter sur place rapporte que deux nouvelles détonations avec des fréquences rapprochées se sont fait entendre vers 5h18 là où Mohamed Merah s'est retranché.
04h54: Deux coups de feu se sont fait entendre vers 4h30 près de la maison, indique notre reporter. Ces détonations sourdes pourraient être un échange de tirs entre le forcené et le Raid qui lui auraient riposté ou bien de nouvelles intimidations de la part du Raid qui maintient la pression sur Mohamed Merah.
Une guerre d'usure a duré toute la nuit de mercredi à jeudi à Toulouse entre les policiers et Mohamed Merah, le jeune Français, suspecté d'avoir tué sept personnes, dont trois militaires et trois enfants juifs, et cerné depuis plus de 27 heures dans son logement.
Mohamed Merah, de 23 ans, fortement soupçonné des assassinats qui ont semé l'effroi en France, ne semblait plus pouvoir échapper à des policiers résolus à le faire craquer et à le capturer vivant.
A intervalles réguliers au cours de la nuit, les policiers ont fait détoner de puissantes charges auprès de ses fenêtres. Les détonations ont pu faire croire à un assaut de la part de l'unité d'élite du Raid. En fait, elles semblent destinées à éprouver nerveusement Mohamed Merah. «Il disait qu'il voulait se rendre, il a changé d'avis, on augmente la pression pour qu'il se rende», a déclaré une source proche de l'enquête.
«Nous espérons éviter l'assaut parce que nous souhaitons prendre M. Merah vivant afin qu'il puisse être jugé», avait dit dans la soirée le ministre de l'Intérieur Claude Guéant pour expliquer pourquoi les unités d'élite ne passaient pas à l'action.
Mohamed Merah s'apprêtait à nouveau à frapper et à tuer un soldat dès mercredi, puis deux policiers de Toulouse, a rapporté le procureur de Paris François Molins, qui dirige l'enquête. Quand les hommes de l'unité d'élite du Raid, après un gigantesque travail d'investigation, sont venus le chercher, il a ouvert le feu et en a blessé deux. Il a ensuite repoussé d'autres tentatives.
Il a cependant accepté de jeter par la fenêtre l'une de ses armes, un colt .45, en échange d'un appareil lui permettant de communiquer avec l'extérieur, a-t-on appris de source proche de l'enquête. De longues tractations ont alors commencé au cours desquelles le suspect s'est abondamment répandu. Il s'est glorifié d'avoir été formé par Al-Qaïda, d'avoir «toujours agi seul» et d'avoir mis «la France à genoux», a dit le procureur de Paris. Il «n'exprime aucun regret», sinon de «ne pas avoir fait plus de victimes», a-t-il ajouté. S'il a froidement assassiné trois enfants et un père juifs lundi, c'est faute d'avoir trouvé pour cible un soldat, selon M. Guéant. Il explique ses actes en évoquant sa sympathie pour le sort des Palestiniens, et son opposition à l'engagement militaire de la France en Afghanistan et à l'interdiction du port du voile intégral.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: La gauche critique Guéant et le Raid après l'assaut Ven 23 Mar - 0:17
WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Présidentielle
La gauche critique Guéant et le Raid après l'assaut
Mis à jour le 22/03/2012 à 22:14 | publié le 22/03/2012 à 19:34
Claude Guéant, ce jeudi, à Toulouse.
Le président PS du conseil général de l'Essonne demande la démission du ministre de l'Intérieur. Eva Joly estime pour sa part que l'opération aurait dû être dirigée par un juge.
Alors que François Hollande a salué «le courage et la détermination» du Raid après l'assaut contre Mohamed Merah, certains élus socialistes s'interrogent sur le travail des enquêteurs et l'action menée par les forces de l'ordre. Pour Bruno Le Roux, l'un des porte-parole du candidat socialiste, «il y a une faille, à l'évidence». «Là où il y a voyages répétés dans des camps d'endoctrinement et accumulation d'armes à feu et d'armes de guerre, il y a forcément une réflexion à avoir sur l'impossibilité que notre République a eue à éviter ces crimes monstrueux, ou tout au moins à permettre de les arrêter plus tôt», a estimé le député de Seine-Saint-Denis. Selon lui, dans un cas identique, «aux États-Unis, aurait été constituée sans coup férir une commission d'enquête pour voir là où il y a eu problème dans la surveillance».
Président PS du conseil général de l'Essonne et membre de l'équipe de François Hollande, Jérôme Guedj est allé encore plus loin. Dans un billet publié sur son blog, il demande «à titre personnel» la démission de Claude Guéant. «Dans n'importe quelle démocratie, il est légitime de mettre en cause la responsabilité politique de ceux qui conduisent les affaires de la nation quand ils sont confrontés à un triple échec», écrit-il. L'élu socialiste se demande d'abord comment le «projet meurtrier» de Merah n'a pas été «décelé» par les services de renseignements, qui pourtant suivaient le jeune homme depuis son séjour en Afghanistan. Jérôme Guedj reproche également aux enquêteurs d'avoir tardé à identifier de manière précise le tueur au scooter, relevant les «neuf jours» écoulés entre le premier assassinat d'un militaire à Toulouse et l'identification du suspect. Il s'interroge enfin sur la méthode privilégiée par le Raid lors de son opération: «Pourquoi a-t-il fallu deux assauts successifs à 31 heures d'intervalles? Pourquoi une interpellation “en douceur” n'a pas été préférée?»
Eva Joly évoque une «mise en scène»
Spécialiste des questions de sécurité au PS, Jean-Jacques Urvoas a lui aussi remis en cause l'intervention du Raid. «Si je comprends bien, le Raid n'est donc pas capable en 30 heures d'aller chercher un individu seul dans un appartement?», a-t-il écrit dans un tweet, alors que les forces de l'ordre étaient en train de mener l'assaut dans l'appartement de Mohamed Merah.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Le dondateur du GIGN critique l'assaut du Raid Ven 23 Mar - 7:54
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Le fondateur du GIGN critique l'assaut du Raid
Publié le 23.03.2012, 07h19 | Mise à jour : 08h32
«Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène, assure Christian Prouteau, il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa guerre.»
«On aurait pu lui tendre une souricière»
«Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène», assure-t-il. «Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa guerre.» «En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème», assène Christian Prouteau.
Celui qui a également été le créateur en 1983 du Groupe de sécurité de la présidence de la République (aujourd'hui dissous après avoir été en fonction sous François Mitterrand et Jacques Chirac), estime qu'un autre type d'intervention était possible.«On aurait pu lui tendre une souricière», explique-t-il. «Attendre qu'il sorte et le coincer». «Cela peut paraître présomptueux», ajoute-t-il, «mais, en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort.»
Le patron du Raid défend les siens
Dans une interview au Monde.fr, le patron du Raid Amaury de Hauteclocque défend de son côté ses troupes, décrivant un Mohamed Merah à la «détermination sans faille». C'est la première fois de ma vie que je vois quelqu'un, alors que nous lançons un assaut, venir mener l'assaut contre nous», raconte-t-il. Mohamed Merah attendait les hommes du Raid, «en posture de combattant».
Plusieurs questions ont surgi au cours des deux derniers jours autour de l'intervention du Raid, qui s'est soldée jeudi en fin de matinée par la mort à Toulouse de Mohamed Merah, 23 ans, auteur de sept meurtres, après un siège de 32 heures et une fusillade nourrie. La solution du gaz lacrymogène fait notamment débat, certains estimant que l'individu aurait pu mourir asphyxié, et donc en dehors du cadre de la légitime défense.
«La mission est accomplie» a déclaré Gérard Longuet, ministre de la défense, sur Canal . «Mais face à un événement de cette importance, il y a un devoir absolu, c'est d'en tirer le maximum de leçons, chacun dans sa sphère de responsabilités». Ce qui ne signifie pas, selon lui, «écouter les donneurs de leçons».
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: EN DIRECT. Fillon : «aucun élément» pour «appréhender Merah avant les tueries» Ven 23 Mar - 8:12
WEB - GOOGLE - Actualité > Présidentielle 2012
EN DIRECT. Fillon : «aucun élément» pour «appréhender Merah» avant les tueries
Vivez les grands moments de la journée politique.
Publié le 23.03.2012, 07h31 | Mise à jour : 08h52
François Fillon, le premier ministre était l'invité de RTL ce vendredi matin. Il y aura un avant et un après Toulouse. Alors que la semaine a été marquée par le drame de Toulouse (Haute-Garonne), la campagne a repris officiellement hier soir. Après «l'union nationale» et sa trêve, vient le temps des questions notamment sur comment Mohamed Merah, mort hier après l'assaut des policiers d'élite du Raid a pu faire autant de victimes alors qu'il était connu des services de police.
A distance, Nicolas Sarkozy à Strasbourg (Bas-Rhin) et François Hollande à Aurillac (Cantal), les deux principaux adversaires dans la course à l'Elysée ont repris le chemin des meetings. Avec au coeur de la campagne, un thème plus que jamais d'actualité : la sécurité et plus précisément la lutte contre le terrorisme. Ce matin, François Fillon, le premier ministre, invité sur RTL fait l'événement politique. Il ouvre les hostilités avant une journée et un week-end de campagne qui s'annoncent plus que jamais tendus.
8h36: Eva Joly veut légaliser le cannabis pour porter un coup d'arrêt au trafic d'armes. «Il y a trop d'armes qui circulent en France, des armes liées à l'économie mafieuse, au trafic de stupéfiants», explique la candidate EELV sur France Info. «Le trafic est la ressource mafieuse de l'achat d'armes. EELV propose une mesure radicale: légaliser le cannabis pour saper cette économie à la base»
8h35. « C'est légitime qu'il y ait transparence sur l'opération qui a été faite», analyse Jean-François Copé au micro de Jean-Jacques Boudin sur BFM-TV. «S'il y a des demandes, il est normal qu'on y réponde», assure le patron de l'UMP.
8h30. Florian Philippot (FN) : «J'ai l'impression que ce Mohamed Merah, il y en a potentiellement pas mal» Selon le directeur stratégique de la campagne de Marine Le Pen, Mohamed Merah «est le symbole de l'hybridation entre une forme d'islamisme et une voyoucratie, tout ce qui a de plus classique, qui en France trouve face à elle une toujours une certaine dose de laxisme». Interrogé sur Europe 1, le frontiste précise sa position. «Ce qui a marqué son parcours judiciaire c'est en 2004 : il a 16 ans, il caillasse un bus municipal et il écope d'une simple admonestation. Tout est dit. Il n'y a même pas de condamnation. On voit bien qu'il y a un laxisme qui s'est développé dans notre pays. Une culture de gauche qui a déteint sur la droite. Et c'est inquiétant»
8h24: Eva Joly (EELV) estime que l'arsenal législatif annoncé par Sarkozy est «une opération d'enfumage». «Dans l'affaire de Toulouse, le problème n'a jamais été l'absence de texte, explique la candidate EELV. Merah était connu du renseignement. Il avait des armes, était allé au Pakistan, avait fait du prosélytisme. Ces incriminations existent: il était déjà arrêtable», affirme l'ex-magistrate sur les ondes de France Info. «Ces nouvelles lois, c'est une erreur de raisonnement. C'est un problème de réalité, d'efficacité des services, c'est encore une opération d'enfumage. C'est de la folie de faire à chaque évènement un nouveau texte», ajoute t-elle.
8h25. «La seule réponse : c'est la République partout et la laïcité», conclut le socialiste Manuel Valls, au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1.
8h20. Valls répond à Fillon qui réclame un consensus sur les nouvelles mesures anti-terrorisme : «je le dis au premier ministre aucune loi ne peut être mise en oeuvre avant l'élection présidentielle» «Tout ce qui permet de lutter contre le terrorisme doivent être pris», assure Manuel Valls, mais le temps n'est pas encore arrivé de prendre des mesures dans la précipitation. « Les mesures annoncées sont l'illustration que l'on reconnait qu'il y a eu des failles, analyse Manuel Valls. Il peut y avoir une discussion mais avant même que l'on parle de ses mesures il faudrait savoir ce qui s'est passé» avant de rajouter «nous avons déjà un arsenal» législatif.
8h18. Manuel Valls : Hollande «s'est comporté de manière digne et en homme d'Etat». «François Hollande c'est la cohérence et la constance», assure son porte-parole sur Europe 1.
8 heures. Pour Longuet, des leçons et des regrets. « La mission est accomplie » déclare sur Canal + Gérard Longuet, au lendemain de la mort de Mohamed Merah, « mais face à un événement de cette importance, il y a un devoir absolu, c'est d'en tirer le maximum de leçons, chacun dans sa sphère de responsabilités ». Le ministre regrette ne pas avoir saisi, dès le premier assassinat de militaire, la portée hors-norme du crime. « Je m'en veux de ne pas avoir appelé le chef de corps au lendemain de l'assassinat, regrette-t-il. « Il m'aurait dit: c'est un garçon bien, c'est une famille bien, c'est incompréhensible.[...] Comme l'assassinat avait eu lieu en dehors des heures de service, en dehors du quartier et sans l'uniforme, on s'est dit : laissons la justice … Je crois qu'on aurait peut-être gagné du temps » pense le ministre.
7h58. «Certains candidats à la présidentielle ont dérapé», accuse François Fillon. «Mais les juger c'est sortir de cette unité nationale, c'est aux Français de juger ceux qui ont eu une attitude digne.»
7h56. «Nous travaillons à un texte qui sera présenté au conseil des ministres dans une dizaine de jours», précise François Fillon. «S'il y a un consensus, on pourra le voter avant la présidentielle», espère le premier ministre. Sinon, cela sera soumis à la nouvelle législature, après les élections de juin.
7h46. François Fillon : «C'est normal que l'on se pose des questions, mais je je veux rendre hommage aux forces de l'ordre, résoudre une affaire de ce type en moins de 10 jours c'est inédit ». Après avoir félicité tous les acteurs qui ont permis l'épilogue de ce drame, François Fillon défend leur action. «Résoudre une affaire de ce type en dix jours, c'est un véritable record. » Quelques minutes auparavant, il assure que sur « la question de la surveillance, la DCRI a parfaitement bien fait son travail» « Il n'y avait aucun élément permettant d'appréhender Mohamed Merah » avant les drames de Toulouse et Montauban, jure François Fillon.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Les Soldats du Califat voulaient punir la France Ven 23 Mar - 9:27
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits Divers
Les Soldats du Califat voulaient punir la France
Mis à jour le 22/03/2012 à 20:05 | publié le 22/03/2012 à 17:58
L'organisation terroriste qui a revendiqué la tuerie de Toulouse est un groupe pakistano-afghan lié à al-Qaida.
Les «Soldats du Califat» (Jound al-Khalifah) ont revendiqué jeudi dans un communiqué la tuerie de Toulouse et appelé la France à revoir sa politique à l'égard des «musulmans».
Le 25 octobre, ce groupe, basé le long de la frontière afghano-pakistanaise, avait menacé le gouvernement du Khazakstan, qui venait - après la France - d'imposer une loi interdisant le port du voile intégral dans les établissements publics. Cette initiative a été citée par Mohamed Merah comme l'une des raisons ayant justifié ses gestes fous de Toulouse et de Montauban.
Apparus récemment sur les médias djihadistes, les Soldats du Califat ont publié deux vidéos d'attaques contre des bases américaines dans la province afghane de Khost, où le réseau Haqqani, proche d'al-Qaida, est actif. «Jound al-Khalifah est très certainement lié aux groupes de combattants étrangers appartenant au réseau Haqqani dans l'est de l'Afghanistan et dans le Nord-Waziristan, au Pakistan», affirmait récemment un haut responsable du renseignement américain, cité par la revue spécialisée The Long War Journal.
Or, d'après de premières informations, Mohamed Merah aurait séjourné dans le Nord-Waziristan en 2011, où il avait été pris en charge par le MOI, le mouvement islamique ouzbek, en charge de l'encadrement des djihadistes étrangers.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Fusillade de Toulouse : Quand la France perd le sens de la mesure Ven 23 Mar - 10:09
FUSILLADE DE TOULOUSE :
Quand la France perd le sens de la mesure
Jeudi 22 Mars 2012Par Nardjes FLICI
Une manipulation et une instrumentalisation sans précédent, de la part de la France et d'Israël, d'un crime crapuleux, abject qui n'aurait jamais dû franchir les dimensions qui lui ont été données en en faisant le crime du siècle
Quatre juifs assassinés, trois enfants et un adulte, et c'est l'affolement. Un crime certes odieux, crapuleux, injuste et injustifiable. Mais le plus singulier dans tout cela, est la mascarade à laquelle a donné lieu la tuerie.
Combien de petits Palestiniens, morts sous les balles de l'occupant israélien, décompte-t-on? Il y a à peine dix jours, parmi les 23 Palestiniens tués lors des raids de l'aviation israélienne sur Ghaza, six étaient des enfants de moins de dix ans... Un crime tout aussi cruel, mais qui a laissé, hélas, la communauté internationale insensible.
L'absurde veut que le Vatican et l'ONU réagissent à la mort, certes violente, de quatre Français, de confession juive, en condamnant cet acte. Le Vatican a exprimé lundi sa «profonde indignation, son effarement, et sa condamnation la plus résolue». «L'attentat de Toulouse (...) est un acte horrible et ignoble, qui s'ajoute à d'autres violences absurdes qui ont blessé la France», a déclaré le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. «Comme l'a déjà dit l'archevêque de Toulouse, nous exprimons aux familles des victimes et à la communauté juive notre préoccupation face à ce fait horrible et notre solidarité spirituelle la plus profonde», a conclu le père Lombardi. «A la communauté juive» a-t-il précisé. «Juive». Or, aucune condamnation n'est enregistrée, quand des enfants palestiniens, chrétiens et musulmans, meurent tous les jours sous les bombes de l'occupant israélien...
C'est peut-être parce que la mort d'innocents palestiniens fait partie de la Toile. On y est habitués! Sans aller jusqu'en Palestine, il suffit de revenir sur l'assassinat par, probablement, le même individu de trois parachutistes, cinq jours auparavant, avant de s'attaquer à l'école juive de Toulouse. Effectivement, le 11 mars, Imad Ibn Ziaten, un sous-officier du 1er Régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal (banlieue de Toulouse), avait été tué par balles dans un quartier résidentiel de Toulouse, avant que son assassin prenne la fuite en deux-roues. Jeudi, deux autres parachutistes d'origine algérienne, Mohamed Legouad et Abel Chenouf, avaient été abattus à leur tour, sans doute par le même tueur, non loin de leur caserne à Montauban, dans la même région, alors qu'ils retiraient de l'argent dans un guichet automatique.
Un collègue antillais a été très grièvement blessé. Un crime tout aussi horrible, mais pas un mot à leur sujet. Ni désolation, ni condoléances. Pis encore: le père Lombardi précise dans sa déclaration (...) «A la communauté juive». Un crime qui n'aurait pas fait parler de lui, et certainement pas sur le plan international, si le meurtrier ne s'était pas attaqué à des juifs. Au nom des Etats-Unis, l'ambassadeur américain à Paris Charles Rivkin a «condamné fermement» Cet «horrible attentat». Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a dénoncé «un crime odieux», soulignant que «rien n'est plus intolérable que le meurtre d'enfants innocents». A croire que les enfants palestiniens ne le sont pas! L'ambassade de Turquie à Paris a condamné «fermement et avec véhémence la tuerie survenue ce matin à Toulouse».
Le monde a bougé, ébranlé par l'assassinat de quatre Français, de confession juive, un fait béni pour Israël qui dénonce un crime antisémite. Certains politiques français, crédules, ont suivi et pris cette thèse pour argent comptant. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, venu de Paris par le même avion que les corps des victimes, enterrées en Israël, et leurs familles, a évoqué «une tragédie nationale, une catastrophe qui a frappé la France». Avec cette incongruité de faire enterrer à l'étranger des Français. «L'antisémitisme est pour nous insupportable». La France ne «cédera pas au terrorisme», assure M.Juppé, qui ne sait plus s'il est en France ou en Israël, devenant dès lors grandiloquent.
Une manipulation et une instrumentalisation sans précédent, de la part de la France et d'Israël, d'un crime crapuleux, abject qui n'aurait jamais dû franchir les dimensions qui lui ont été données en en faisant le crime du siècle. D'autre part, il paraîtrait que le suspect est un Français qui serait «d'origine» algérienne. Un journal électronique sioniste a même fait le parallèle entre cette supposée origine et la célébration du 19 mars 1962.
Ceux qui parlent d'antisémitisme semblent omettre de dire que cet individu, de religion musulmane, donc, ou de la mouvance islamiste, comme il s'en serait réclamé, a commencé par tuer trois militaires français de confession musulmane (l'un d'origine marocaine et les deux autres d'origine algérienne). Le spectre de l'antisémitisme ne tient pas la route, et ne justifie nullement cette mobilisation mondiale, qui nous plonge dans une situation démesurée pour ne pas dire outrancière. Etant le premier à donner cette dimension disproportionnée aux attentats de Toulouse, suite à l'assassinat des quatre Français, de confession juive, Nicolas Sarkozy, le président sortant, avait annoncé la suspension de sa campagne électorale. Sur les lieux, il a qualifié à la mi-journée de lundi, la fusillade de «tragédie nationale» et assuré qu' «absolument tout sera mis en oeuvre pour retrouver» le tueur.
Allant encore plus loin, Sarkozy a présenté ses «sincères» condoléances à l'Etat hébreu pour la mort des quatre juifs, oubliant que ces victimes étaient avant tout des Français! Le président Nicolas Sarkozy a ensuite déclaré hier que le «terrorisme» ne parviendrait pas à «fracturer» le pays et qu'il ne fallait pas céder à la «vengeance» après l'annonce que le tueur présumé de Toulouse était un Français supposé «d'origine» algérienne se réclamant d'Al Qaîda. Ne sachant plus quoi inventer pour relancer sa campagne pour un second mandat, Nicolas Sarkozy a affirmé que le tueur du sud-ouest de la France «voulait mettre la République à genoux» en tuant trois militaires lors d'une «exécution terroriste» et quatre juifs, mais la France «n'a pas cédé». Rien que ça!
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Ven 23 Mar - 11:21
Salam,
On a compris avec l'affaire du tueur de Toulouse et Montauban Mohamed Merah que Sarko veut à tout prix s'attacher à son siège (éjectable) de président de la République. Tous les moyens même les plus perfides sont bons pour y parvenir. Comme d'autres, je me pose la question pourquoi cette affaire se dèploie en pleine campagne électorale surtout avec son cortège de crimes impardonnables dont toutes les victimes sont innocentes. Ce terroriste, plutôt ce fou criminel, a peut-être été manipulé et envoyé au casse-pipe par des " barbouzes ". La DCRI est-elle pour quelque chose dans cette affaire ? On connaît les accointances entre Sarko et le patron de la DCRI, Mister Squarcini dit " le Squale ". De vrais bons amis liés pour la même cause...??? Ceci dit, souvenez-vous avec ce petit rappel historique : Présidentielle 2002 2ème tour : Chirac / Le Pen - Avant le 1er tour, les médias et surtout TF1 passent et repassent infos et reportages sur un papy (Paul Voise) attaqué à son domicile à Orléans par 2 jeunes non identifiés. Le visage tuméfié du vieillard passe en boucle. TF1 fait ses titres sur l'insécurité dans tous ses journaux et fait l'objet de nombreuses critiques pour ce " sensationnalisme " déplacé qui interfère dans la campagne présidentielle. Robert Namias, directeur de l'information de la chaîne à cette époque, reconnaît après coup que cette couverture hypermédiatisée de l'affaire Voise avait été une faute. Mais le mal était fait. On sait ce qu'il advint au 1er tour de l'élection présidentielle ! Un adjoint UMP au maire d'Orléans ne semblerait pas tout " blanc " selon une enquête du journal Le Monde. UMP et FN vont-ils surfer sur le phénomène de peur engendré par ces attentats de Toulouse et Montauban? Et bien oui ! Comme d'habitude depuis 5 ans à l'occasion d'un événement perturbant la vie de la population, notre président a décidé de proposer une loi. C'est la législation-réaction ! avec ses défauts, sans au préalable une quelconque réflexion ! c'est le président omniscient qui régente, dépose les projets de loi, exige qu'ils soient voté, ... Et quelque temps après, changeant d'avis, prêche le contraire. Une vrai girouette qui n'oublie pas de " caresser l'opinion dans le sens du poil " et oublie par contre de faire le bilan de sa politique sécuritaire.... Il est quand même aux manettes du ministère de l'intérieur depuis mai 2002 jusqu'en mars 2007 (bref passage aux Finances de mars 2004 à mai 2005) et ensuite comme président par l'intermédiaire de ses " hommes de main " (Alliot-Marie, Hortefeux, Guéant, Squarcini). Si défaut de la DCRI il y a eu sur cette affaire, demandons lui des comptes ! J'assurerai votre protection... Encore une promesse non tenue ! Sacré bonimenteur, ce Sarko !
Amicalement,
JAMEL
Petrus.m
Messages : 1409 Date d'inscription : 26/10/2011 Age : 76 Localisation : Normandie
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Ven 23 Mar - 11:36
Bonjour, Contrairement à ce que dit Fillon, il n'y aura pas d'avant et d'après Toulouse. L'information va très vite, le terrorisme est incontrôlable, ses actions pour tuer peuvent survenir n'importe quand et où. On ne peut pas mettre un policier derrière chaque individu pour le protéger. Par contre la prévention n'est pas à la hauteur du fléau, sous prétexte de ne pas affoler la population ou de stigmatiser certaines catégories d'individus qui ne sont pas "encore" passé à "l'acte". Les politiques le savent bien, mais leur clientélisme les pousse à toujours minimiser les risques. La campagne reprend ses "droits". Gageons que les coups vont pleuvoir après cette triste affaire. Ne nous laissons pas abuser par ces gens qui vont s'apostropher. Le mal est fait, malheureusement, qu'ils fassent en sorte que cela ne se reproduise plus au lieu de bavasser. Je me suis abstenu d'intervenir avant l'épilogue de cette affaire. Néanmoins deux choses m'ont rendu attentif, l'omniprésence du ministre de l'intérieur, de mémoire c'est une première et la présence de procureur de Paris mis en place par le gouvernement actuel. Le procureur de Toulouse n'était il pas à la hauteur de l'évènement? Tout de même procureur à Toulouse! Le candidat président avait, disait il, mis sa campagne en parenthèses, forçant les autres candidats à faire moralement de même. L'omniprésence dans les médias de Guéant et du procureur de Paris me font douter de la sincérité de Sarkozy. Il cherchait bien à tirer la couverture à lui. Amicalement Pierre
Jacques
Messages : 171 Date d'inscription : 09/11/2011 Localisation : Paris
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Ven 23 Mar - 12:06
Bonjour,
Quoiqu'il dise, quoiqu'il fasse, le président de la République est toujours critiqué dans tout ce qu'il entreprend dans l'intérêt majeur de la France en mal par les gauchistes. Moi, je soutiens complètement N.Sarkozy qui a très bien géré les graves attentats de Toulouse et Montauban. L'auteur de ces crimes a été retrouvé et mis hors d'état de nuire en l'espace de 3 jours, bravo ! Bien sûr il aurait été préférable de capturer cet individu vivant pour le juger, mais devant sa détermination et son fanatisme c'était impossible. Par ailleurs en ce qui concerne le quinquennat de N.Sarkozy, le bilan est pour moi positif. Il ne faut pas oublier que nous avons traversé la plus grave crise financière depuis 1929 où N.Sarkozy a su faire face admirablement. En aidant les banques menacées de faillite, il a permis aux petits épargnants français de ne pas perdre tout leur argent. D'autre part N.Sarkozy a eu le courage de faire toutes les réformes nécessaires, sans cela la France serait aujourd'hui en faillite comme la Grèce ! C'est pourquoi N.Sarkozy mérite amplement d'être réélu le 6 mai !
Amicalement,
Jacques
Alexandre
Messages : 87 Date d'inscription : 03/12/2011
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts Ven 23 Mar - 13:02
Bonjour,
Mon cher Jacques, vous plaidez, à contre-courant, pour une cause déjà perdue d'avance. Les jours de pouvoir, de soubresauts et de nuisance de Sarko vont bientôt s'achever. Echec sur toute la ligne... Quand on cherche à piéger, c'est que l'on cherche à tromper... dans ce sport Sarkozy et le plus fort. Mais la ficelle est trop grosse, Hollande saura manoeuvrer dans ce petit monde d'opportunistes et responsables véreux de l'UMP, votre parti. Son ami de la DCRI, Squarcini, est sur la sellette et devra rendre des comptes. Ces attentats étaient largement évitables si le renseignement avait été efficace...c'est très grave car on compte 7 morts et 2 blessés graves pour des actes qui auraient pû être évités... on parle ici de laxisme. De plus, NS a en charge notre sécurité depuis 10 ans et l'insécurité n'a jamais été aussi forte partout en France (métro, rues, écoles, banlieues, etc). Donc la pression est plutôt sur l'UMP et NS. On voit bien que la communauté juive ne se sent pas en sécurité en France... les pseudo-mesurettes annoncées dans une improvisation sidérante traduisent l'échec total. Les lois existent mais depuis 10 ans elles ne sont pas bien appliquées, un point c'est tout. Donc le pseudo-piège va se retourner contre ces auteurs défaillants dans la gestion sécuritaire du pays. La DCRI a vu sa mission déviée (les fadettes par exemple...).
Bien cordialement,
Alexandre
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Affaire Merah : pour le patron de la DCRI, il était «impossible d'aller plus vite» Ven 23 Mar - 13:34
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Affaire Merah : pour le patron de la DCRI, il était «impossible d'aller plus vite»
Publié le 23.03.2012, 12h48 | Mise à jour : 13h09
«Nous nous posons forcément la question: est-ce qu'on aurait pu faire différemment? Est-ce qu'on a raté quelque chose? Est-ce qu'on a été assez vite? Mais il était impossible de dire dimanche soir: "C'est Merah, il faut aller l'attraper"», a expliqué Bernard Squarcini.
Mise en cause par une partie de la classe politique pour ne pas avoir anticipé le périple meurtrier de Mohamed Merah à Toulouse et Montauban, la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) s'est défendue vendredi. Il était «impossible d'aller plus vite», a assuré son patron, Bernard Squarcini, dans un entretien au Monde. «Nous nous posons forcément la question: est-ce qu'on aurait pu faire différemment? Est-ce qu'on a raté quelque chose? Est-ce qu'on a été assez vite? Mais il était impossible de dire dimanche soir: "C'est Merah, il faut aller l'attraper"», a assuré Bernard Squarcini.
Mohamed Merah était il suffisamment surveillé ? Les avis divergent. Ce vendredi matin, François Fillon avait lui aussi défendu le service de renseignement qui «a parfaitement bien fait son travail». « Il n'y avait aucun élément permettant d'appréhender Mohamed Merah » avant les drames de Toulouse et Montauban. VIDEO. L'intervention de François Fillon sur l'antenne de RTL
La DCRI avait surveillé le tueur au scooter après ses séjours de 2010 et 2011 en Afghanistan et au Pakistan ne décelant pas, selon elle, une dangerosité nécessitant une surveillance appuyée comme elle le fait régulièrement avec d'autres apprentis djihadistes ou réseaux.
Une image qui risque d'être «écornée à l'extérieur»
La mise en cause du renseignement intérieur dans un contexte de lutte contre le terrorisme est, selon des sources policières, préjudiciable car «cela risque d'écorner son image à l'extérieur».
«C'est méconnaître notre travail», déclare un policier de la DCRI, dont les responsables disent qu'elle est «montrée en exemple dans le monde» et affirment déjouer deux attentats en France par an.
La DCRI a été voulue et créée en 2008 par le président Nicolas Sarkozy qui y a placé l'un de ses mousquetaires, le préfet Bernard Squarcini, surnommé le squale, dans ce milieu où il est considéré comme un as.
Fusion de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et des Renseignements généraux (RG), il s'agissait de tourner la page des années sombres où les RG étaient accusés de «barbouzeries». Et de se muer en un FBI à la française.
Depuis sa création, elle a pourtant été vivement mise en cause pour ce qui a été parfois qualifié de "police politique" par l'opposition.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Le tueur au scooter a succombé à deux tirs mortels Ven 23 Mar - 18:41
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
Le tueur au scooter a succombé à deux tirs mortels
Publié le 23.03.2012, 16h48
Les policiers scientifiques sur les lieux de la fusillade après l'assaut des policiers du Raid.
Les premiers éléments de l’autopsie pratiquée hier à Bordeaux ont parlé. Selon ces résultats partiels, Mohamed Merah a succombé à deux tirs mortels. « L’un a touché le forcéné sur le côté gauche du front, l’autre a traversé son abdomen, entrant par le flanc droit et sortant par le gauche », indique une source judiciaire, précisant qu’on « ignore laquelle de ces deux balles a été tirée la première ».
Par ailleurs, selon nos informations, les résultats révèlent que le corps de Merah avait auparavant été littéralement « criblé de balles », avec au moins vingt projectiles reçus sur le corps, dont la majorité sur les bras et les jambes, alors que le forcené se trouvait de dos. L’examen a également confirmé que malgré les rafales, Mohamed Merah était bien vivant lorsqu’il se trouvait sur le balcon.
Le corps du terroriste se trouve toujours actuellement à l’Institut médico-légal de Bordeaux, où des analyses complémentaires - notamment toxicologiques - vont être menées.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Remous après la critique du Raid par le fondateur du GIGN Ven 23 Mar - 18:50
WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Société
Remous après la critique du Raid par le fondateur du GIGN
Mis à jour le 23/03/2012 à 19:10 | publié le 23/03/2012 à 18:44
Christian Prouteau (à gauche), fondateur du GIGN, et Amaury de Hautecloque (à droite), patron du Raid. Après l'assaut de Toulouse, Christian Prouteau, fondateur du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale, dénonce une opération «sans schéma tactique précis». Les syndicats policiers s'insurgent et le commandant d'unité du GIGN tente de calmer le jeu.
«Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul?» Christian Prouteau, le fondateur du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) s'interroge dans les colonnes de Ouest France. L'ancien préfet, colonel de réserve de la gendarmerie, s'étonne que l'opération du Raid se soit soldée par la mort de Mohamed Merah. «On aurait pu lui tendre une souricière, explique-t-il. Attendre qu'il sorte et le coincer». «Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène à très haute dose. Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat: ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa ‘guerre'.»
«En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème», poursuit Christian Prouteau, qui va jusqu'à comparer les pertes humaines du GIGN et celle du Raid, deux unités concurrentes. «Cela peut paraître présomptueux mais, en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort.»
Réaction ulcérée des syndicats de police. Dans un communiqué publié vendredi, la deuxième union de policiers, Synergie-Officiers, classée à droite, «se demande si (l)es déclarations (de Christian Prouteau) sont uniquement motivées par un mélange d'aigreur et d'ambition politicienne ou initiées en connivence avec des officiers supérieurs de la gendarmerie». Le syndicat «constate que cet ancien éminent haut gradé de la gendarmerie nationale oublie un peu vite les coups tordus et les bavures de certaines unités d'un service qu'il prétend défendre».
Le GIGN de désolidarise de Prouteau
Référence au rôle joué par Christian Prouteau et le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), qu'il avait crée en 1983, dans l'affaire des écoutes illégales de l'Elysée, jusqu'en 1986. En 2005, lorsque l'affaire a été jugée en première instance, l'ex-patron du GSPR a été condamné à huit mois de prison avec sursis et à 5000 euros d'amende. Une peine contestée par l'intéressé puis confirmée en 2008 par la cour de cassation. Même tonalité chez Alliance, second syndicat chez les gardiens de la paix, qui dit espérer que cette polémique «stérile et sans fondement» n'est pas dictée «par des ambitions personnelles ou des considérations politiques» à l'approche de l'élection présidentielle.
Face à la polémique, le GIGN a réagi par l'intermédiaire du commandant d'unité Thierry Orosco. Dans une lettre envoyée vendredi au patron du Raid Amaury de Hautecloque, révélée par Le Figaro, il félicite les équipes chargées d'appréhender Mohamed Merah. «Face à la détermination farouche de ce dangereux individu, nous avons vu le courage de tes hommes et je tenais à te témoigner personnellement la solidarité de l'ensemble des militaires du GIGN», écrit-il. Sans le nommer, il se désolidarise des critiques soulevées par Christian Prouteau: «Ca et là des polémiques apparaissent pour nous opposer. Je condamne sans restriction ceux qui prétendent nous donner des leçons alors même qu'ils n'étaient ni présents sur les lieux ni responsables de cette intervention».
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: VIDEO. Dans l'appartement de Mohamed Merah, après l'assaut Sam 24 Mar - 5:17
WEB - GOOGLE - Actualité > Faits divers
VIDEO. Dans l'appartement de Mohamed Merah, après l'assaut
Publié le 23.03.2012, 22h15 | Mise à jour : 23h33
Le chaos qui règne dans l'appartement de Mohamed Merahet et des impacts de balles témoignent de la violence de l'assaut mené par les hommes du Raid.
A l'intérieur.
Un champ de ruines. Des trous béants dans les murs. Des impacts de balles par endroit témoignent de la violence de l'assaut. Les cloisons ont volé en éclat, les portes littéralement arrachées. Partout règne le chaos. Des effets personnels de Mohamed Merah gisent encore sur le sol, recouverts de débris et de plâtre. Il ne reste plus rien de l'appartement où le tueur de Toulouse a été abattu jeudi matin à 11h30 au cours de l'assaut final du Raid.
Voici les premières images du logement investi par les policiers le 22 mars 2012. Une vidéo dévoilée vendredi soir sur France 2.
VIDEO. Dans le logement de Merah, au lendemain de l'assaut
A l'extérieur.
Encore sous le choc, marqués par les «tac, tac, tac» interminable de la fusillade, des habitants du 17 rue du Sergent-Vigné rentrent chez eux. Vendredi après-midi, le dispositif de sécurité autour de l'immeuble a été levé. Des policiers filtrent encore les allées et venues devant l'entrée pour repousser les curieux qui auraient l'idée de pénétrer dans l'appartement de Merah.
Farida Bohama, résidente au 15, est même persuadée que «plus rien ne sera comme avant». «Il y aura toujours du passage, ça ne s'arrêtera pas», craint cette mère célibataire, un fichu sur la tête. «J'ai vraiment envie de déménager», glisse-t-elle. Les badauds et curieux affluent en nombre devant la façade criblée de balles. Dans la soirée, certains sont venus filmer les impacts, d'autres encore, se font photographier devant le bâtiment en briques rouges et en béton sous les fenêtres de l'assaut, foulant l'herbe où le tueur a fini ses jours.
Mais tous les habitants n'ont pas pu rentrer chez eux. Certains sont passés récupérer quelques affaires. Car impossible pour eux de vivre au milieu des dégâts causés au cours de l'assaut. Toutes les fenêtres de l'immeuble ont été soufflées jusqu'au dernier étage. Et plusieurs appartements doivent subir des travaux. La préfecture assure que tous les frais de réparation seront intégralement pris en charge par la justice. Quel que soit le prix. Au total, 250 personnes devraient ainsi être indemnisées.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: Le patron du Raid : «Merah voulait rejoindre Allah» Sam 24 Mar - 5:48
WEB - GOOGLE - ACTUALITE > Faits Divers
Le patron du Raid : «Merah voulait rejoindre Allah»
Mis à jour le 23/03/2012 à 23:06 | publié le 23/03/2012 à 20:54
le contrôleur général Amaury de Hauteclocque: «Il espérait l'affrontement et s'est même déclaré honoré de se mesurer au Raid…»
INTERVIEW - Patron du Raid, le contrôleur général Amaury de Hauteclocque a dirigé l'assaut de l'appartement dans lequel Mohamed Merah a voulu mourir en moudjahid.
- Pouvez-vous nous raconter l'assaut de l'appartement où se terrait Mohamed Merah?
Amaury DE HAUTECLOCQUE. - À partir du moment où il a décidé de rompre le contact, mercredi à 22 h 45, on a compris que la phase de négociation n'avait été faite que pour qu'il se repose et se prépare à l'affrontement. Jusqu'à la dernière seconde avant le déclenchement de l'assaut, j'ai maintenu un négociateur juste derrière la porte pour lui offrir la possibilité de déposer les armes en lui parlant par haut-parleur. Mais Merah nous a dit qu'il était un moudjahid et qu'il était entré en guerre avec la France depuis le 11 mars (quand le premier soldat a été exécuté à Toulouse, NDLR). Il a déclaré vouloir mourir les armes à la main, rejoindre «Allah et ses 72 vierges». Jeudi à 10 h 30, mon plan d'assaut a été validé par les autorités et mis à exécution. Grâce à nos moyens techniques, j'ai de bonnes raisons de penser qu'il est dans la salle de bains, sans savoir s'il est vivant ou mort.
À ce moment crucial, quel était le plan?
Investir l'appartement par les portes et les fenêtres avec des hommes en masque à gaz et équipés d'armes non léthales, sécuriser les lieux, s'approcher de l'endroit où le forcené se trouve et le saturer de lacrymogène pour le faire sortir et l'appréhender. Nous mettons presque une heure pour progresser avec la plus extrême précaution dans l'appartement, sans aucune réaction de sa part. Embusqué, il nous attend. Au moment où l'on commence à percer le mur de la salle de bains pour envoyer le gaz lacrymogène, il commence nous à tirer à travers les parois au gros calibre. À feu nourri, quasiment la cadence d'une arme automatique. Je donne l'ordre à mes hommes de ne pas riposter. Les snipers envoient par les fenêtres deux grenades offensives pour le choquer. Il sort soudain de son réduit pour monter à l'assaut contre nous.
Vous aviez déjà vu une scène de ce type?
Jamais. Je pensais qu'il serait terré dans un coin et qu'on allait pouvoir le chercher quand il serait à court de munition. Au contraire, il est sorti comme un diable de sa boîte. Lorsqu'il est arrivé à hauteur du balcon pour essayer de poursuivre et d'abattre des policiers postés en protection, il est neutralisé. L'autopsie a révélé 28 impacts, mais il portait un gilet pare-balles. Il est atteint d'une balle dans la tête. Du bord du balcon où je me trouvais pour diriger l'assaut, je le vois tomber quasiment à mes pieds, l'arme encore à la main et que l'on écarte. Près de 300 coups de feu ont été échangés, cela a été intense pendant cinq minutes. Un véritable corps à corps.
Que répondez-vous à ceux qui vous reprochent d'avoir attendu trente-deux heures avant d'intervenir?
Que j'aurais pu attendre encore des heures et des jours s'il le fallait pour prendre Merah vivant. Mais il a choisi son destin. Il nous a dit très clairement: «je vous attends». Il a voulu nous affronter sur son terrain et avait préparé son appartement en mettant des meubles, des canapés, des matelas devant l'ensemble des portes et fenêtres. Il avait transformé son logement en zone de combat. Il espérait l'affrontement et s'est même déclaré honoré de se mesurer au Raid…
Pourquoi mobiliser soixante policiers d'élite pour le capturer?
Quand il s'agit de préserver la vie de mes hommes, je mets le paquet. J'ai des moyens, il n'y a aucune raison que je ne les utilise pas. Outre les policiers à l'assaut et en protection, il y avait des techniciens, des maîtres chiens en réserve, quatre snipers qui sécurisent ou encore des spécialistes du dépiégeage. Rien n'a été laissé au hasard.
Lors du premier assaut, pourquoi ne pas avoir ouvert la porte à l'explosif?
Cela n'aurait rien changé car Merah a ouvert d'emblée le feu à travers sa porte. On intervenait au plus creux de la nuit, à 3 h 30 à dessein parce que c'est l'heure où l'on dort le plus profondément. Mais, à notre surprise, il ne dormait pas, comme souvent, et veillait devant sa porte, le Colt 45 à la main. À chaque fois qu'il étendait la porte de son immeuble s'ouvrir, il était aux aguets pour savoir ce qui se passait. On a riposté, mais juste le temps de se mettre à l'abri. Ma mission aurait été de l'abattre, je mitraillais l'appartement avec les calibres de notre arsenal et l'affaire était réglée en trois minutes. Mais, je le répète, nous voulions le prendre en vie.
Et pourquoi ne pas avoir tenté d'envoyer des gaz à ce moment-là.
On avait fait exploser les fenêtres pour éclairer l'intérieur de l'appartement et voir ce qu'il s'y passait. Avec toutes les voies d'aération qu'il y avait, les gaz auraient été extrêmement inefficaces. Et aussi gênant pour lui que pour nous.
Quatre policiers ont été blessés, dont l'un à deux reprises. Un lourd tribut…
C'est à l'honneur du service. On est allé jusqu'à risquer notre vie pour essayer de prendre Merah vivant. Nous sommes allés jusqu'au bout de notre mission, à savoir réaliser ce qu'a priori personne d'autre ne pourrait faire. Mais quand on se retrouve face à un individu endoctriné et décidé à nous affronter, pour qui c'est un bonheur de mourir, il n'y avait plus d'autres solutions au final.
Si l'assaut était à refaire, est-ce que vous changeriez quelque chose.
Non, je le referais de la même manière. Avec toutes les difficultés qui étaient les nôtres, l'exiguïté des lieux et la détermination, le plan retenu était le meilleur. Quoi qu'en pensent les donneurs de leçons, on a tout essayé.
Allez-vous tirer des enseignements de cette singulière opération?
Pour l'instant, nous sommes dans le soulagement et le soutien à nos blessés. Je ne sais pas si cette affaire sera un cas d'école. Mais si l'on enlève l'aspect religieux, le radicalisme et la détermination absolue de l'individu, nous retombons un peu dans un schéma identifié depuis longtemps par la police et que nous appelons le «suicide by cop». Il met en scène quelqu'un qui veut mourir, mais qui n'a pas le courage de le faire lui-même.
Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
Sujet: La mère de Merah bientôt libérée Sam 24 Mar - 6:04
WEB - GOOGLE > LE FLASH > Actualité
La mère de Merah bientôt libérée
Mis à jour le 23/03/2012 à 22:50 | publié le 23/03/2012 à 22:47
La garde à vue de la mère de Mohamed Merah sera levée dans les prochaines heures mais celles de son frère et de la compagne de ce dernier se poursuivent à Toulouse, a-t-on indiqué ce soir de source judiciaire.
Abdelkader Merah et sa compagne seront transférés samedi matin à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), où se trouvent les sièges de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de la Sous-direction antiterroriste (SDAT), pour la fin de leur garde à vue, a-t-on précisé.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts
Toulouse : fusillade mortelle devant une école juive, 4 morts