Jamel Administrateur
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| Sujet: Syrie : la France veut aider les rebelles mais pas les islamistes Jeu 9 Mai - 16:14 | |
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Syrie : la France veut aider les rebelles mais pas les islamistes
Publié le 09.05.2013, 17h52 | Mise à jour : 18h05 Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, propose de classer les rebelles islamistes du Front jihadiste Al-Nosra comme "organisation terroriste au sens de l'ONU" pour "augmenter notre soutien" à l'opposition syrienne modérée.
«Nous allons augmenter notre soutien envers l'opposition modérée, la Coalition nationale syrienne qui doit s'élargir, s'unifier et garantir clairement à chaque communauté le respect de ses droits en cas de changement de régime», affirme Laurent Fabius dans un entretien au journal Le Monde daté de vendredi.
C'est la première fois que la France propose aussi clairement de classer sur une liste noire le Front Al-Nosra. Celui-çi veut instaurer un Etat islamique en Syrie, ce que rejette l'Armée syrienne libre (ASL), principale composante de la rébellion contre le régime de Bachar Al-Assad. Le chef de la diplomatie française estime dans cet entretien que «la tragédie syrienne peut être la pire catastrophe humanitaire de ce début de siècle». Laurent Fabius propose ainsi «un Genève II» sur la Syrie, «faisant suite à la réunion de Genève en juin 2012 qui avait failli réussir». Il a évoqué cette réunion lors d'un entretien téléphonique, mercredi, avec le secrétaire d'Etat américain Jonh Kerry, précise-t-on de source diplomatique. «L'idée, c'est que les parties syriennes, opposition plus représentants du régime, se retrouvent à cette conférence pour discuter», poursuit cette même source, soulignant toutefois que «le processus excluait Bachar Al-Assad. La position française ne bouge pas». Un accord sur les principes d'une transition à Damas avait été obtenu fin juin 2012 à Genève au cours de la réunion du Groupe d'action sur la Syrie. Ce Groupe rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne), des pays représentant la Ligue arabe, la Turquie et les secrétaires généraux de la Ligue Arabe et de l'ONU ainsi que l'Union européenne. L'accord prévoyait notamment que le gouvernement de transition puisse inclure des membres du gouvernement syrien actuel. Le plan, qui n'a jamais été appliqué, avait été critiqué par l'opposition syrienne pour n'avoir pas appelé au départ d'Assad. | |
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