Jamel Administrateur
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| Sujet: Sur le FN, Fillon a une «différence d'approche irréconciliable» avec Sarkozy Jeu 2 Mai - 21:57 | |
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Mis à jour le 02/05/2013 à 22:02 - Publié le 02/05/2013 à 20:00 François Fillon, ici en février. L'ancien premier minsitre commence à parler de ses divergences avec Nicolas Sarkozy. Désormais tourné vers la présidentielle de 2017, l'ancien premier ministre exerce son droit d'inventaire. Et n'hésite plus à dire ses désaccords avec l'ancien président.Tel Laurent Fabius parlant de François Mitterrand en 1984, François Fillon pourrait dire à propos de Nicolas Sarkozy: «Lui, c'est lui. Moi, c'est moi.» Dans un documentaire signé Franz-Olivier Giesbert, que France3 diffusera le 8 mai, l'ancien premier ministre se lâche. Avec le sourire, mais avec fermeté. Lui que l'on connaît si corseté, si avare de petites phrases vachardes en public, fait mieux que dresser un inventaire: il prend ses distances. Sur le regard que les deux hommes ont porté sur la crise, d'abord. «En 2007, Sarkozy croit que ça va s'arranger. Moi, non.» Et quand, le 21 septembre 2007, François Fillon déclare en Corse: «je suis à la tête d'un État qui est en situation de faillite», le sang de Nicolas Sarkozy ne fait qu'un tour. Pas tant à cause du mot «faillite» qu'il ne fait pourtant pas sien, qu'à cause de «je suis à la tête d'un État». Comme si quelqu'un d'autre que Sarkozy pouvait être à la tête de l'État! «Ça n'a pas été des moments faciles» confie François Fillon, en racontant que le président l'a appelé, l'accusant de «dénigrer» la politique menée. «Je lui ai donné plusieurs fois ma démission», révèle avec le sourire l'ancien chef du gouvernement. Démission plusieurs fois refusée, donc. «Dérapage institutionnel hallucinant», commente Alain Minc dans le documentaire. LibéréEnfin, sur le Front national. Et là, il s'agit d'une «différence d'approche irréconciliable», d'une «vraie divergence», dit François Fillon. Il explique: «Nicolas Sarkozy pense que le Front national est à combattre parce qu'il peut nous faire battre. Moi, parce que le FN est en dehors des limites du pacte républicain tel que je le considère.» Au sein de l'UMP, voilà une phrase qui va faire débat. Sur la route de la présidentielle de 2017, François Fillon semble libéré. Et on l'avait rarement vu aussi offensif que devant les caméras de France3. Présidence de l'UMP ou pas, il s'est définitivement mis à son compte. | |
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