Jamel Administrateur
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| Sujet: Fillon n'ira pas manifester avec Copé Sam 3 Nov - 8:24 | |
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Fillon n'ira pas manifester avec Copé
Publié le 02.11.2012, 16h22 | Mise à jour : 17h30 François Fillon réplique par tweet à Copé : il n'ira pas manifester contre la politique du gouvernement.
«Une de mes plus grandes fiertés est ne n'avoir jamais cédé à la pression de la rue», avait notamment expliqué Nicolas Sarkozy le 16 février 2012 lors d'un déplacement à Annecy, en pleine campagne présidentielle.
Nicolas Sarkozy avait également répondu en octobre 2007 à un cheminot de la CGT qui menaçait de recourir à la rue pour «faire plier»le gouvernement sur la réforme des régimes spéciaux de retraite: « Le droit de grève est reconnu mais le chantage à la rue, cela ne marchera pas». Poussant cette logique jusqu'à la provocation, l'ex-président avait suscité un tollé des syndicats en lançant en juillet 2008 à la mutualité devant des cadres UMP hilares: «Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit». Le camp Copé répliqueC'est en invoquant cet héritage que François Fillon oppose une fin de non recevoir à la proposition de Jean-François Copé. Et ce, alors même que ce dernier se pose, depuis qu'il brigue la présidence de l'UMP, en gardien du temple sarkozyste. Le camp du député-maire de Meaux n'a d'ailleurs pas tardé à répliquer, vendredi soir. «Jean-François Copé a totalement raison quand il affirme qu'il faut s'opposer par tous les moyens, y compris les manifestations, à la politique dangereuse de François Hollande. Et cela n'a rien d'antinomique avec le fait que, durant cinq ans, Nicolas Sarkozy a eu le courage nécessaire pour réformer la France en évitant tout blocage du pays. Car le contexte pour l'UMP a changé», a fait valoir Michèle Tabarot, députée-maire UMP du Cannet et soutien de Jean-François Copé. «Rien à voir avec ce qu'organise la gauche»La secrétaire nationale de l'UMP Camille Bedin a, pour sa part, rattaché la proposition de Jean-François Copé à une «tradition» de droite en évoquant les mobilisations «en 1968, contre la chienlit ou en 1984 pour la liberté fondamentale de l'enseignement». Et de préciser que les manifestations évoquées par le candidat à la présidence de l'UMP «n'ont rien à voir avec les blocages réguliers qu'organisent la gauche, PS en tête, et syndicats». | |
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