Jamel Administrateur
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Propos d'Henri Guaino sur le juge Gentil : le parquet ouvre une enquête
Publié le 11.04.2013, 12h15 | Mise à jour : 13h24 Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire après la plainte de l'USM sur les propos d'Henri Guaino sur le juge bordelais Jean-Michel Gentil, qui a mis en examen Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. Le parquet de Paris a ouvert jeudi une enquête préliminaire après la plainte de l'Union syndicale des magistrats (USM) sur les propos d'Henri Guaino à propos du juge bordelais Jean-Michel Gentil. Le député UMP, proche de Nicolas Sarkozy, avait notamment estimé que le juge avait «déshonoré un homme, les institutions, la justice en mettant en examen l'ex-chef de l'Etat pour abus de faiblesse à l'encontre de Liliane Bettencourt. L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP).
L'USM porte plainte «pour outrage à magistrat et discrédit jeté sur une décision de justice», a indiqué Christophe Régnard, président de l'USM, confirmant une information d'Europe 1. Ces faits sont passibles de respectivement un an de prison et 15000 euros d'amende, et 6 mois de prison et 7500 euros d'amende. «Il a tenu des propos qui, par leur caractère outrancier et attentatoire à l'honneur d'un homme et à l'autorité de la Justice, constituent manifestement des violations des principes édictés par le Code pénal», estime le président de l'USM dans une lettre datée du 9 avril. Il y dénonce les faits au procureur de Paris François Molins «afin qu'une enquête puisse être diligentée et des poursuites engagées». Guaino et l'immunité parlementaire
L'USM avait initialement demandé à la ministre de la Justice, Christiane Taubira, d'engager des poursuites contre Henri Guaino. Mais «comme personne ne prend ses responsabilités, nous prenons les nôtres», a expliqué Christophe Régnard. Dans sa lettre au procureur de Paris, il estime que le droit à la liberté d'expression, dont se prévaut Guaino, «n'est pas sans limites, le législateur ayant voulu protéger des valeurs considérées comme plus importantes que la liberté d'expression elle-même». Il maintient par ailleurs que Guaino «ne peut enfin en aucun cas se prévaloir» de son immunité parlementaire, car ses propos ont été tenus «hors du cadre de son mandat parlementaire», dans divers médias. À la demande de François Hollande, Christine Taubira a, de son côté, saisi le 27 mars le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour qu'il rende un avis à propos des conséquences sur «le bon fonctionnement» et la «sérénité» de la justice des propos visant le juge Gentil tenus par des proches de Nicolas Sarkozy. | |
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