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Disparues de Perpignan : le parquet réouvre une enquête de 2004
8 août 2013 à 22:35 (Mis à jour: 22:43) Allison Benitez, candidate au titre de Miss Roussillon, et ses parents, photographiés le 18 mai lors d’un défilé en vue du concours.
L’information judiciaire ouverte en 2004 après la disparition de la maîtresse brésilienne de Francisco Benitez, témoin numéro 1 dans l’enquête sur les deux disparues de Perpignan, a été rouverte jeudi soir, a-t-on appris auprès du parquet de Nîmes.
«De nouvelles investigations ont été confiées au SRPJ de Montpellier», déjà en charge de l’enquête sur la disparition d’Allison Benitez, candidate à l’élection de Miss Roussillon, et Marie-Josée Benitez, fille et femme de l’ancien légionnaire qui a été retrouvé pendu lundi, a affirmé à l’AFP le procureur-adjoint à Nîmes, Eric Emmanuelidis. Mme Benitez et sa fille restent introuvables depuis le 14 juillet.
Les enquêteurs ont été brusquement rappelés à une ancienne procédure dans laquelle apparaissait le légionnaire. Le père d’Allison et mari de Marie-Josée avait en effet été entendu en 2004 comme témoin dans la disparition de sa maîtresse brésilienne, Simone de Oliveira Alves.
Il n’avait pas été inquiété. Mais les deux dossiers présentent suffisamment d’analogies pour que la PJ récupère la procédure nîmoise, a annoncé une source proche de l’enquête. Elle devait rapidement réentendre tous ceux qui avaient été interrogés à l’époque, y compris les proches de Francisco Benitez.
Comme Allison et Marie-Josée, Simone a disparu du jour au lendemain, le soir du 29 novembre 2004 à Nîmes (Gard). Comme elles, elle n’avait aucune raison apparente de le faire et d’abandonner ses quatre enfants selon ses proches. Comme elles, l’un des derniers signes de vie qu’elle ait donnés est un texto annonçant son départ.
Le dossier de Simone n’était pas complètement clos - elle continuait de faire l’objet d’un avis de recherche - mais n’avançait plus.
L’information judiciaire ouverte à l’époque pour recherche des causes de la disparition (la même qualification qu’à Perpignan) avait été close en 2007 ou 2008, selon M. Emmanuelidis.