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 Juan Carlos : son héritage et sa fille mis en cause

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Jamel
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Jamel


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Juan Carlos : son héritage et sa fille mis en cause Empty
MessageSujet: Juan Carlos : son héritage et sa fille mis en cause   Juan Carlos : son héritage et sa fille mis en cause Icon_minitimeMer 3 Avr - 16:52

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Juan Carlos : son héritage et sa fille mis en cause

Mis à jour le 03/04/2013 à 16:24 - Publié le 03/04/2013 à 15:55

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Juan Carlos et sa fille, l'infante Cristina.

Des révélations sur la fortune reçue en héritage par le roi d'Espagne et déposée sur des comptes en Suisse bousculent la légende entretenue par le monarque. La convocation de sa fille cadette par la justice est un autre coup dur.

C'est l'un des ciments symboliques de la monarchie qui vacille. Le mythe du roi pauvre ne serait qu'une légende. Les Espagnols connaissent tous le b.a.-ba de la biographie officielle de leur souverain Juan Carlos et de son père, Juan de Borbón, le comte de Barcelone, celui qui, piégé entre la République et le franquisme, ne parvint jamais à régner.

Selon ce récit populaire, le comte de Barcelone et sa famille, exilés à l'étranger à partir de la proclamation de la IIe République, en 1931, vécurent modestement. Ils recevaient même de bon gré les témoignages de solidarité des aristocrates et des monarchistes. Après le franquisme, lors du retour de la démocratie et de la monarchie, en 1978, c'est un Juan Carlos sans fortune qui obtint la couronne d'Espagne, en vertu de la Constitution approuvée lors d'un référendum par 88% des Espagnols.

Las, les révélations du journal El Mundo menacent de faire s'écrouler une partie de cette belle histoire. «Don Juan est mort riche», titre, lapidaire, le quotidien qui a mis la main sur le testament de Juan de Borbón. Selon ces documents, le père de Juan Carlos aurait laissé une petite fortune à sa mort en 1993: 729 millions de pesetas (soit, compte tenu de l'inflation, quelque 7,85 millions d'euros actuels), déposés sur trois comptes en Suisse, ainsi qu'un patrimoine immobilier estimé à 350 millions de pesetas.

375 millions de pesetas sur des comptes en Suisse

De cet héritage, Juan Carlos se serait taillé la part du lion: 375 millions de pesetas, près de la moitié des comptes en Suisse. Ses deux sœurs, les infantes Margarita et Pilar, auraient reçu le reste. Dans le document découvert par El Mundo figure une recommandation des exécuteurs testamentaires: ne pas rapatrier l'argent en Espagne. «L'image et le prestige de Son Altesse Royale le comte de Barcelone pourraient être touchés, car l'absence d'une fortune ou de ressources importantes est connue de tous».

Reste à savoir ce que sont devenus ces millions et ces comptes en Suisse. Alors que le gouvernement espagnol dit lutter par tous les moyens contre la fraude fiscale pour tenter d'arracher quelques dixièmes de points au déficit public, l'information est explosive.

Au Parlement, le Parti socialiste (PSOE) a déposé une question qu'il posera lors de la séance des questions au gouvernement. «Quelle information peut fournir le gouvernement au sujet du patrimoine qu'aurait laissé en héritage le comte de Barcelone?».

Dans son livre Don Juan, naúfrago de su destino, Jose García Abad avait commencé à déconstruire le mythe de la pauvreté du père de Juan Carlos. Auteur de plusieurs ouvrages consacrés au patrimoine et aux affaires du roi, il considère que «le fait que le principal parti de l'opposition, et pas seulement les petits partis, participe à cette demande, est un changement important».

Le roi refuse de rendre public son patrimoine

Le Parti populaire (PP, droite), la formation au pouvoir en Espagne, a jugé «extravagante» cette question qui concerne des faits vieux de vingt ans. La Maison d'Espagne, toutefois, a fait savoir qu'elle «rassemblait l'information et la publiera lorsqu'elle sera disponible».

Malgré l'annonce d'une plus grande transparence, le roi refuse de rendre public son patrimoine. «Théoriquement, il est soumis aux mêmes règles fiscales qui s'imposent à tous les Espagnols, rappelle García Abad. Mais, selon la Constitution, sa responsabilité ne peut être mise en cause.»

Il correspond donc au bon plaisir de Juan Carlos de répondre ou non aux interrogations que suscitent ces révélations. Mais après l'épisode de son safari au Botswana, la mise en avant de son «amie intime», les ennuis judiciaires de son gendre qui atteignent sa fille cadette, convoquée le 27 avril devant un juge, la pression se resserre un peu plus sur le roi.

L'infante Cristina interrogée sur un «délit de trafic d'influence»

L'infante Cristina, âgée de 47 ans, n'avait jusqu'à ce jour jamais été mise en cause dans l'enquête pour corruption ouverte à la fin 2011 par le juge José Castro du tribunal de Palma de Majorque, aux Baléares, dans laquelle est poursuivi Inaki Urdangarin, son époux, un ancien champion de handball de 45 ans reconverti dans les affaires. Mais son nom est apparu récemment dans des courriers transmis au juge et à la presse par l'ex-associé d'Inaki Urdangarin, Diego Torres. L'infante sera interrogée sur «un délit de trafic d'influence». Le quotidien El Mundo affirme que la défense de Diego Torres a remis au tribunal de Palma de Majorque un paquet de 30 courriers dont certains détailleraient «comment le duc expliquait à son épouse les détails du fonctionnement et les affaires de l'Institut Noos puisqu'elle faisait partie de son comité de direction». Inaki Urdangarin est soupçonné d'avoir détourné plusieurs millions d'euros d'argent public via l'institut, une société de mécénat qu'il a présidée entre 2004 et 2006.
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