Quotient familial : Brice Hortefeux fustige «des propos hallucinants»

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Quotient familial : Brice Hortefeux fustige «des propos hallucinants»

Publié le 11.01.2012, 08h48


Brice Hortefeux, qui appartient désormais à la cellule riposte de l'Elysée a vivement critiqué les propositions de François Hollande sur le quotient familial. Il a fustigé «des propos hallucinants»

Le nouveau cafouillage de PS autour du quotient familial régale «la cellule riposte de l'Elysée. Ce matin, l'un des piliers de cette organisation, Brice Hortefeux, intime de Nicolas Sarkozy, a fustigé «des déclarations contradictoires, une erreur de fond» de François Hollande et de son équipe de campagne. Invité sur Europe 1 chez Bruce Toussaint, l'ancien ministre de l'Intérieur, chargé de préparer la campagne présidentielle du Président de la République a attaqué sur «l'incohérence et l'impréparation de François Hollande» sur ce thème.

Après avoir complimenté «ce système ancien qui a fait ses preuves», «un pilier de la politique familiale», Brice Hortefeux n'a pas fait dans la demi-mesure pour critiquer son adversaire socialiste. «On a été totalement stupéfait des déclarations hallucinantes sur le quotient familial, s'exclame-t-il. Cela aboutirait à la perte de 1000 euros pour 4,5 millions de familles françaises». Un argument répété en boucle depuis hier après-midi par l'ensemble de la droite française, notamment lors de questions au gouvernement à l'assemblée nationale.

Selon Brice Hortefeux, cette réforme menacerait les classes moyennes, qui ne seraient pas épargnées par les propositions de François Hollande, avec qui «on commence par dire qu'on va taxer les riches et on (finalement) taxe les classes moyennes»

Très remonté et avec cet argumentaire, Brice Hortefeux a donné un aperçu du travail de «la cellule riposte de l'Elysée». Ce groupe est chargé de décortiquer le programme et les sorties de François Hollande, pour les critiquer. C'est, selon lui, «une équipe pédagogique qui fait trois choses : on examine les attentes des Français, on explique la politique du président de la République, et troisièmement, on met la loupe sur la vérité du candidat socialiste».