Jamel Administrateur
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| Sujet: Dépénalisation du cannabis : la droite fustige les propos de Peillon Lun 15 Oct - 7:46 | |
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Dépénalisation du cannabis : la droite fustige les propos de Peillon
Publié le 15.10.2012, 08h34 | Mise à jour : 09h40 Opposée à la dépénalisation du cannabis, la droite dénonce l'irresponsabilité de Vincent Peillon. Va-t-on avoir droit à un débat sur la dépénalisation du cannabis tous les trois mois ? Après celui ouvert par Cécile Duflot et clos par Jean-Marc Ayrault en juin dernier, Vincent Peillon propose de rouvrir cet épineux dossier. Dimanche soir, sur France Inter, le ministre de l'Education nationale a plaidé dans ce sens : «C'est un sujet majeur. Je vois quasiment tous les soirs à la télévision des reportages pour montrer les trafics illicites de nos banlieues. C'est quand même une question qui se pose sérieusement», a-t-il déclaré.Il n'en fallait pas plus à la droite, pourtant en proie aux divisions sur fond de compétition interne entre Jean-François Copé et François Fillon, pour parler d'une seule voix et dénoncer l'irresponsabilité de Vincent Peillon. Invité sur France Info ce lundi matin, Jean-François Copé a fustigé «une fausse solution». «La dépénalisation des drogues douces, dites douces, est simplement inacceptable», a-t-il expliqué en assurant que ce n'est pas de cette manière que le trafic de drogue cessera. Le secrétaire général de l'UMP a interpellé le chef de l'Etat: «Je demande que ce débat flottant et ouvert de manière régulière soit immédiatement tranché par François Hollande». Sinon ? «Sinon, je lance dès demain, une pétition et un appel a témoignage de parents dont les enfants ont été victimes du cannabis», a averti le député-maire de Meaux. Sur BFMTV, la députée européenne et maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, a réagi violemment, elle aussi, à la proposition de Vincent Peillon. «Cette position est grave et irresponsable, a-t-elle dénoncé. En disant cela, on dit on baisse les bras, on laisse les dealers vendre du cannabis». L'ancienne garde des Sceaux a ensuite évoqué les salles de shoot, qu'une partie de la gauche voudrait ouvrir pour encadrer les consommateurs et favoriser la prévention. «Je suis contre les salles de shoot où chacun va venir avec sa drogue, où on les laisse se droguer tout seuls. Il faut lutter plus en amont (...) J'ai été touchée par ça à cause de mon frère. Chez les jeunes qui se droguent, il a des malaises, des fragilités (...) c'est là-dessus qu'il faut travailler», a plaidé Rachida Dati. Sur RTL, François Baroin, soutien de François Fillon pour la présidence de l'UMP, est sur la même longueur d'onde que Jean-François Copé. «C'est une drogue. Rester dans le champ de la pénalisation permet de créer une frontière qui fait réfléchir», a défendu l'ancien ministre de l'Économie. «Et ce n'est certainement pas en affaiblissant notre système légal de protection de mineurs que l'on va régler ce problème. Ce débat est irresponsable», a-t-il conclu. | |
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