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UMP : avalanche de nominations à la tête du parti
Publié le 04.02.2013, 11h28 | Mise à jour : 13h03
L'UMP a annoncé dimanche soir la nomination de douze nouveaux vice-présidents et de onze nouveaux secrétaires généraux adjoints. Ils complètent la liste déjà présentée en janvier.
Après la première liste, la complémentaire. L'UMP a annoncé dimanche soir sur son site internet une cascade de nominations à la direction du parti : douze nouveaux vice-présidents et onze nouveaux secrétaires généraux adjoints viennent compléter l'organigramme dévoilé mi-janvier.
Cette nouvelle salve vise à satisfaire les motions en lice lors du congrès de novembre et à assurer l'équilibre entre les soutiens de Jean-François Copé et de François Fillon, qui se sont déchiré après le vote des adhérents cet automne, avant de s'accorder sur la constitution d'une direction collégiale et un nouveau vote en septembre 2013.
Aux huit vice-présidents, quatre copéistes et quatre fillonistes, nommés le 15 janvier dernier, s'ajoutent douze nouveaux noms, parmi lesquels Rachida Dati (pro-Copé), dont les relations sont notoirement mauvaises avec l'ancien Premier ministre, Hervé Gaymard (pro-Fillon) ou encore l'ancien ministre des Sports Jean-François Lamour.
Les premières nominations à la tête de l'UMP en janvier
Au titre des motions cette fois, sont nommés vice-présidents Guillaume Peltier (Droite forte), Jean Leonetti (France moderne et humaniste), Thierry Mariani (Droite populaire), Patrick Ollier (Gaullistes) et Bernard Perrut (Droite sociale). La Droite forte de Guillaume Peltier, passé durant sa jeunesse par le FN, le MNR de Bruno Mégret, puis le MPF de Philippe de Villiers, avait recueilli 27,8% des voix au vote des adhérents, prenant la première place après une campagne très active et des propositions choc, comme l'interdiction du droit de grève des enseignants.
Dans une équipe que certains, même à l'UMP, n'hésitent pas à qualifier discrètement d'«armée mexicaine», s'ajoutent aussi douze secrétaires généraux adjoints. En plus de Marc-Philippe Daubresse (pro-Copé), nommé le 15 janvier, apparaissent entre autres les copéistes Franck Riester (l'un des deux seuls députés UMP favorable au mariage homosexuel), Geoffroy Didier et Camille Bedin, et les fillonistes Valérie Boyer et Eric Berdoati.
Signe d'apaisement, le député de Savoie Dominique Dord, ancien trésorier du parti qui avait démissionné en pleine crise du parti en livrant un violent réquisitoire contre Jean-François Copé, rejoint également l'équipe des secrétaires généraux adjoints.
Une bonne partie des ténors de l'UMP se retrouvent également au sein d'un comité politique de 34 membres, qui se réunira tous les mardis matin. Y figurent bien sûr Copé et Fillon épaulés par leurs lieutenants respectifs, ainsi que les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin ou Alain Juppé. Bruno Lemaire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand et François Baroin intègrent aussi ce comité. La cohabitation s'annonce animée !
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Danièle Giazzi, soutien de François Fillon et vice-présidente du groupe UMP au conseil de Paris, occupe le poste de déléguée générale aux fédérations professionnelles.
Le député-maire du Puy-en-Velay (Haute-Loire), Laurent Wauquiez, a été nommé vice-président de l'UMP.
En pleine bataille, il disait : «Qui peut considérer que dans ces conditions on a une élection sur laquelle on peut se maintenir?»
Le sénateur UMP des Hauts-de-Seine et soutien de Jean-François Copé, Roger Karoutchi, est nommé vice-président de l'UMP.
Le député du Nord, Marc-Philippe Daubresse, devient secrétaire général adjoint de l'UMP.
En pleine bataile, il disait (en Ukrainien) : «Quand le blé est mûr, il est temps de le récolter. C'est ce que nous avons fait ce soir.»
Valérie Pécresse est nommée secrétaire générale déléguée.
En pleine bataille, elle disait : Valérie Pécresse : «Jean-François Copé n'a pas appelé François Fillon avant d'annoncer sa victoire ou sa pseudo-victoire.»
Le député-maire de Chaumont (Haute-Marne), Luc Chatel, devient vice-président délégué de l'UMP.
En pleine bataille, il disait : «En bon syndicaliste, il faut savoir cesser une grève. Il y a un moment où il faut aussi savoir cesser les blocages.»
Dominique Bussereau, soutien de François Fillon, occupe le poste de délégué général aux élections.
Marie-Anne Montchamp est désormais déléguée générale à la formation.
La pro-Copé Michèle Tabarot devient secrétaire générale.
Comme Eric Ciotti, Edouard Courtial a été nommé délégué général aux fédérations.
Valérie Debord occupera le poste de déléguée générale adjointe au projet.
Nadine Morano devient déléguée générale aux élections.
Eric Ciotti, figure de proue de la campagne interne de François Fillon, a été nommé délégué général aux fédérations.
En pleine bataille, il disait : «Trois fédérations n'ont juste pas été prises en compte dans le calcul final.»
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Anne Grommerch est déléguée générale à la formation.
La députée copéiste de la Marne, Catherine Vautrin, devient trésorière du parti.
Député-maire de Nice, Christian Estrosi devient vice-président de l'UMP.
En pleine bataille, il disait : «Je reste convaincu que nous allons vers une victoire de François Fillon. Je considère même qu'elle est acquise.»
Jean-François Copé est le président de l'UMP.
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Jérôme Chartier est désormais délégué général à l'animation. Selon le Canard Enchaîné du mercredi 16 janvier, François Fillon, dont il était porte-parole de campagne, l'aurait même d'abord oublié, avant de l'imposer à la dernière minute !
En pleine bataille, il disait : «Nous avons la certitude que nous l'avons emporté de quelques centaines de voix.»