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 Mali : à Bamako, entre espoir et inquiétude

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: Mali : à Bamako, entre espoir et inquiétude   Mali : à Bamako, entre espoir et inquiétude Icon_minitimeLun 14 Jan - 8:03

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Mali : à Bamako, entre espoir et inquiétude

Mis à jour le 14/01/2013 à 00:04 | publié le 13/01/2013 à 15:00

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Certains habitants ont mis le drapeau francais sur leur véhicule pour approuver l'intervention française.

REPORTAGE - L'armée malienne vient de reprendre la ville de Konna aux groupes islamistes armés. Les habitants de Bamako, favorables à l'intervention française, sont partagés entre l'enthousiasme de ce début de reconquête et l'inquiétude liée à la situation de guerre.

«L'armée française est arrivée au bon moment, nous sommes vraiment très satisfaits.» Pour cet habitant de Bamako, l'intervention de l'armée française aux côtés des troupes maliennes est une excellente nouvelle: «Bien sûr! Parce que nous, Maliens, on en a marre!» «C'est juste, enchaîne son voisin, nous souhaitions leur arrivée de tout cœur. Pour nous, c'est une bonne chose.» Comme tous les soirs, ces habitants du quartier de l'Hippodrome, dans le cœur de la capitale malienne, étaient réunis samedi soir pour discuter. Installés sur des chaises posées à côté d'un petit restaurant qui borde la latérite (route non goudronnée), les membres de ce grain, un groupe de discussion traditionnel, écoutent la radio en commentant l'actualité. «Ils sont les bienvenus! Pour moi, il ne s'agit pas d'une ingérence française dans les affaires de l'Afrique. Nous sommes très contents de leur présence.» Plusieurs d'entre eux acquiescent, le débat reprend en langue bambara. Pour beaucoup, l'intervention de troupes étrangères n'est évidemment pas réjouissante mais elle était devenue nécessaire. «On a vu la force de l'armée malienne, soupire un grand quarantenaire sans cesser de mâchonner son cure-dents, et on a vu qu'elle ne pouvait plus tenir. Sans la France, les islamistes auraient encore progressé.»

Intervention «normale»

Samedi, l'armée malienne a annoncé qu'elle avait repris le contrôle de Konna. Depuis deux jours, cette localité n'était plus seulement au centre du pays, elle était au centre des combats et des préoccupations de tous les Maliens. Située sur la ligne de front, à la limite qui sépare le sud du pays, sous contrôle de l'armée nationale, et le nord, occupé par des groupes armés islamistes, elle était le théâtre de combats violents. Grâce à l'intervention des soldats français, l'armée malienne, d'abord en déroute, a repris le dessus et remporté sa première victoire.

Les pays voisins de la Cédéao (Communauté économique des États d'Afrique de l'ouest) devraient entrer en jeu ce dimanche, avec l'arrivée de bataillons nigérien et burkinabé. Leur implication fait débat depuis des mois dans le pays, mais cet autre riverain la juge «normale»: «Ce n'est pas seulement le problème du Mali, c'est le problème de toute la sous-région.» S'il ne s'agit là que du point de vue d'un échantillon de Bamakois, il apparaît représentatif de l'état d'esprit dominant: personne ne souhaite la guerre, mais tous se réjouissent qu'elle ait finalement commencé.

État d'urgence

C'est qu'à Bamako règnent à la fois l'espoir, le calme et l'inquiétude. L'espoir, parce que la libération de Konna donne du baume au cœur à une population qui attend depuis neuf mois que les deux tiers du pays soient libérés. Et que cette première victoire est peut-être un premier pas décisif.

Le calme, aussi, parce que les combats se déroulent à plusieurs centaines de kilomètres de là. Les rues ne sont pas vides, les gens circulent, les marchés sont remplis: la vie continue presque normalement.

L'inquiétude, enfin, car l'issue et la durée des combats demeurent évidemment incertaines, et sont donc une source de préoccupation.

Surtout, depuis vendredi soir, l'état d'urgence a été décrété dans tout le pays. Ce qui signifie que des perquisitions peuvent avoir lieu «jour et nuit». Le gouvernement a d'ailleurs pris soin de le rappeler dans un communiqué diffusé samedi. En prenant soin d'apporter cette précision: les autorités sont susceptibles de «prendre toutes les mesures appropriées pour assurer le contrôle de la presse», des radios et des télévisions. Une mesure qui ne rassurera pas les plus angoissés.
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