À Noël, le pape condamne le refus de Dieu et la violence religieuse

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À Noël, le pape condamne le refus de Dieu et la violence religieuse

Publié le 25.12.2012, 06h47 | Mise à jour : 09h04


Lors de la cérémonie de Noël lundi soir dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le pape Benoît XVI a appelé à la paix, notamment au Proche-Orient, et condamné la violence religieuse.

«Nous sommes totalement remplis de nous-mêmes, si bien qu’il ne reste aucun espace pour Dieu. Et c’est pourquoi il n’y a pas d’espace non plus pour les autres, pour les enfants, les pauvres, les étrangers», s'est exclamé Benoît XVI, 85 ans, qui a parcouru l'ensemble de la basilique pour faire passer son message aux fidèles. «Les méthodes de notre pensée sont organisées de manière qu’au fond, Il ne doit pas exister. Même s’Il semble frapper à la porte de notre pensée, Il doit être éloigné par quelque raisonnement. La pensée, pour être considérée comme sérieuse, doit être construite de façon à rendre superflue "l’hypothèse Dieu". Il n’y a pas de place pour Lui», s'est-il attristé, le visage fatigué et un peu figé.

«Là où Dieu est oublié ou même renié, il n’y pas non plus de paix»

Pourtant, «là où Dieu est oublié ou même renié, il n’y pas non plus de paix», a martelé le pape entre deux choeurs en latin. «Aujourd’hui, des courants de pensée répandus soutiennent le contraire: les religions, en particulier le monothéisme, seraient la cause de la violence et des guerres», s'est-il désolé, regrettant qu'aux yeux de certains «il conviendrait avant tout de libérer l’humanité des religions. Le monothéisme, la foi dans le Dieu unique, serait tyrannie, cause d’intolérance». «Il n’est pourtant pas vrai que le "non" à Dieu rétablirait la paix. Si la lumière de Dieu s’éteint, la dignité divine de l’homme s’éteint», a-t-il insisté.

Joseph Ratzinger, qui s'exprimait aux côtés de trente cardinaux, a cependant reconnu que «dans l’Histoire, le monothéisme a servi de prétexte à l’intolérance et à la violence» et qu' «une religion peut devenir malade (...) quand l’homme pense devoir prendre lui-même en main la cause de Dieu, faisant ainsi de Dieu sa propriété privée».

Appel à la paix

Le souverain pontife a profité de cette homélie ponctuée de musiques d'orgue et de sonneries de trompettes pour lancer un appel à la paix, notamment au Proche-Orient. En Palestine, berceau de la religion chrétienne, le Christ étant né à Bethléem (Cisjordanie). Tout comme en Israël, en Syrie, au Liban et en Irak. Il a plaidé pour «que les chrétiens puissent y maintenir leur demeure» et que «chrétiens et musulmans construisent ensemble leur pays».

VIDEO. Naître à Bethléem

Bonjour tout le monde,

Ne dénigrons pas tout ce qui vient de l'Eglise. Les médias ont mal interprété la messe de sa Sainteté le Pape Benoît XVI : il a dit que si chaque humain renie Dieu il n'y aura pas de place pour lui. Même si tu es athée tu as une petite pensée pour Dieu le jour où tu seras gravement malade ou proche de la mort tu imploreras son nom. Les médias ont tendance à tourner la vérité à leur profit.

Bien à vous tous,

Juan-Antonio