Jamel Administrateur
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| Sujet: Syrie : Fabius rencontre les dirigeants de l'opposition ce mardi Mar 13 Nov - 8:51 | |
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Syrie : Fabius rencontre les dirigeants de l'opposition ce mardi
Publié le 12.11.2012, 23h17 | Mise à jour : 23h58 Laurent Fabius a laissé entendre lundi que la France pourrait reconnaître la légitimité de l'opposition syrienne réunie au sein du Conseil national syrien (CNS) à l'issue d'une réunion avec ses dirigeants mardi au Caire Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius rencontrera, ce mardi, les responsables de la coalition de l'opposition syrienne au Caire (Egypte), a-t-il annoncé lundi. A l'issue de cette réunion, la France reconnaîtra très probablement cette entité. «François Hollande et moi-même, dès le mois d'août, avions dit qu'il fallait unir l'opposition et que si cette union de l'opposition se réalisait vraiment, à ce moment-là, on pouvait envisager la reconnaissance. On chemine dans cette direction, donc nous nous en réjouissons », a-t-il déclaré, rappelant que « la France dans son histoire a toujours l'initiative ».
Dès dimanche soir et l'annonce, à Doha (Quatar), de l'accord sur la formation de cette coalition, Fabius avait applaudi cette union des forces de l'opposition syrienne. «La France lui apporte son plein soutien, afin que cette coalition puisse constituer une alternative crédible au régime de Bachar al-Assad», avait-il déclaré. Guerre et armement : la France est prête à discuterPour que la France reconnaisse l'opposition comme représentant légitime du peuple syrien, plusieurs conditions sont nécessaires, estime Laurent Fabius. « La première, qu'il y ait de nouveaux responsables du CNS (Conseil national syrien), en particulier M. Sabra qui est désormais le président, et d'autre part qu'il y ait une entité plus large qui sont les nouveaux responsables avec qui j'aurai l'occasion de prendre demain matin (Ndlr : ce mardi) mon petit-déjeuner au Caire », a-t-il précisé. Au sujet du soutien en armes réclamé par l'opposition, le ministre des Affaires étrangères a affirmé être «prêt à discuter» de «l'embargo de la part des pays européens vis-à-vis des armes». M. Fabius a écarté par ailleurs une intervention militaire internationale comme c'était le cas en Libye en 2011. Il souligne en effet que les conditions n'étaient «pas les mêmes», invoquant l'importance des forces du régime syrien et le soutien de « pays importants » au président Bachar al-Assad. Néanmoins, «tout cela est appelé peut-être à évoluer. Nous allons travailler aux solutions dans les jours qui viennent », a-t-il indiqué. La Syrie divise le monde arabeLa légitimité de la nouvelle coalition de l'opposition syrienne a déjà été reconnue lundi soir par la Ligue arabe. Premiers pays à saluer la nouvelle «Coalition nationale syrienne des forces de l'opposition et de la révolution», les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG, Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Emirats arabes unis, Bahreïn et Oman) ont exprimé «l'espoir que cette (entité) soit un pas en avant vers un rapide transfert du pouvoir.» Les ministres arabes ont appelé dans un communiqué «le reste des courants de l'opposition à rejoindre cette coalition nationale afin qu'elle rassemble toutes les composantes du peuple syrien». De leur côté, l'Irak et l'Algérie ont fait part de leurs réserves. Par ailleurs, le chef du mouvement chiite libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, également proche de Damas, a accusé la nouvelle instance d'avoir été créée de toutes pièces par les Etats-Unis et regretté qu'elle ait préféré la «destruction» au «dialogue». | |
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