Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Ayrault tente de reprendre en main sa majorité Sam 27 Oct - 7:10 | |
| WEB - GOOGLE - ACTUALITÉ > Politique
Ayrault tente de reprendre en main sa majorité
Mis à jour le 26/10/2012 à 22:19 | publié le 26/10/2012 à 19:38 Jean-Marc Ayrault, vendredi à Paris. Critiqué de toutes parts y compris dans son camp, le premier ministre doit s'adresser samedi aux militants socialistes.Il a longuement travaillé son discours vendredi dans l'après-midi. Et préféré ne rien en dévoiler avant de le prononcer. Samedi à 17 heures, Jean-Marc Ayrault doit s'adresser aux socialistes réunis en congrès à Toulouse. «Ses» socialistes. Ceux qu'il est censé diriger en tant que premier ministre, en tant que chef de la majorité. Par-delà Harlem Désir donc, mais pas forcément par-delà les ministres de son gouvernement qui, depuis l'annonce du départ de Martine Aubry, ont manœuvré en coulisses pour prendre le contrôle du parti. Reprendre la main sur la majorité, voilà donc l'enjeu du discours de Jean-Marc Ayrault. Après un bref état de grâce au printemps, les doutes sur le premier ministre n'ont cessé de s'accumuler: manque de charisme, manque d'autorité, indécision… Cinq mois après sa nomination, le chef du gouvernement affronte la salve ordinaire des attaques réservées au premier ministre nouvellement nommé. En leur temps, François Fillon, Jean-Pierre Raffarin mais également Lionel Jospin, Pierre Mauroy ou Laurent Fabius avaient eu, eux aussi, leur lot de critiques. Celles qui portent sur Jean-Marc Ayrault sont toutefois particulièrement virulentes. D'abord parce qu'elles émanent de son propre camp. Si, à Toulouse, consigne a été donnée de serrer les rangs derrière le premier ministre, c'est que beaucoup considèrent que «le mal est fait». L'image de Jean-Marc Ayrault est suffisamment écornée pour que, sauf à obtenir rapidement de bons résultats économiques, cela lui colle longtemps à la peau. Pour tenter de redorer son blason, le premier ministre s'est adjoint les services d'un «conseiller spécial» en communication. Son rôle, «transversal», consistera notamment à «tracer des perspectives à long terme». Alors, en attendant un éventuel et encore lointain changement de premier ministre, les socialistes peuvent prendre la défense de Jean-Marc Ayrault, notamment en déplorant les attaques quasi quotidiennes qu'il doit subir. «Je souhaite que cela cesse», a assuré le patron des députés socialistes Bruno Le Roux, en estimant qu'il n'y avait «pas de couacs» au sein du gouvernement mais «des débats». Quant à l'opposition, elle n'est pas en reste sur les attaques. Vendredi, Xavier Bertrand a évoqué à demi-mot la démission du premier ministre. «Soit M. Ayrault change, soit il faut que François Hollande le change», a demandé l'ancien secrétaire général de l'UMP. Le problème de cette faiblesse du premier ministre, c'est qu'elle rejaillit sur le président de la République. Jeudi, c'est François Hollande lui-même qui a dû monter au front pour recadrer le débat sur la compétitivité des entreprises qui menaçait à son tour de partir en vrille. | |
|