Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Présidence de l'UMP - Henri Guaino : «Je vote Copé» Sam 20 Oct - 5:22 | |
| WEB - GOOGLE - Actualité > Politique
Henri Guaino : «Je vote Copé»
Publié le 19.10.2012, 19h56 | Mise à jour : 20h14 L'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a choisi de soutenir Jean-François Copé pour l'élection à la présidence de l'UMP. Faute d’avoir pu lui-même se présenter à la présidence de son parti, Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, était l’un des derniers à ne pas avoir choisi son camp. Le député des Yvelines a finalement décidé de soutenir Jean-François Copé plutôt que François Fillon. Il explique pourquoi dans une interview exclusive à paraître samedi dans «Le Parisien»-«Aujourd’hui en France». Extraits.
François Fillon ou Jean-François Copé : avez-vous choisi votre candidat pour la présidence de l’UMP ? HENRI GUAINO. Je voterai pour Jean-François Copé. Ce n’est pas un jugement de valeur, ce sont deux hommes de qualité. Ce n’est pas une question de ligne politique non plus. Nous en avons une, celle de la campagne de Nicolas Sarkozy, et je ne comprendrais pas qu’elle puisse être remise en cause. Mon choix est plutôt dicté par la situation actuelle de l’UMP. Celui qui sera élu ne sera pas le chef, le leader naturel comme a pu l’être Nicolas Sarkozy. Il ne commandera pas. Il présidera. Le défi qu’il aura à relever sera de faire en sorte que notre famille politique reste soudée, sans que personne n’ait à renier ses convictions. Comme je veux le faire moi-même en défendant la motion gaulliste. Dans ces circonstances, Jean-François Copé m’a paru être le meilleur animateur. J’ai choisi de lui faire confiance. Compte-tenu de votre «filiation» politique avec Philippe Séguin, comme François Fillon, on aurait pu penser que vous soutiendriez ce dernier ? H.G. Si je m’étais pleinement reconnu dans l’un des candidats je n’aurais pas cherché à être candidat moi-même et à obtenir les 8000 parrainages nécessaires. Ces histoires de filiation m’ont toujours posé un problème : je déteste qu’on enferme la politique dans des étiquettes qui empêchent de penser et qui conduisent trop souvent à faire parler les morts. Et qui peut dire ce que penserait et ce que ferait Philippe Séguin aujourd’hui face au spectacle de la campagne pour la présidence de l’UMP ? Copé est très offensif dans cette campagne. C’est la bonne stratégie ? H.G. C’est au moins la preuve que sa volonté d’être élu est très forte. Il va chercher les voix une à une. Le revers de la médaille fait que cela peut parfois conduire à quelques outrances. Vous pensez au racisme anti-blancs et l’affaire des pains au chocolat ? H.G. Par exemple ! Je mets ça sur le compte des embardées des campagnes électorales. Nous en avons parlé. Je lui ai dit qu’un responsable politique de haut niveau n’est pas là pour attiser les tensions, mais pour expliquer comment on peut les apaiser. | |
|