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Drogue : la gauche abasourdie, la droite parle de banalisation
Mis à jour le 13/10/2012 à 20:05 | publié le 13/10/2012 à 15:47
Le domicile parisien de Florence Lamblin où auraient été retrouvés 400.000 euros.
RÉACTIONS - Les élus parisiens ont vivement réagi à la mise en examen de la maire adjointe du XIIIe arrondissement dans une affaire de blanchiment d'argent. La gauche évoque une affaire «très, très grave», la droite dénonce le résultat d'un climat «permissif». • Le maire socialiste de Paris,
Bertrand Delanoë , a jugé «très très grave» l'affaire dans laquelle est mise en examen Florence Lamblin, la maire-adjointe EELV du XIIIe arrondissement de la capitale pour blanchiment de fonds liés à un trafic de drogue. De son côté, sa première adjointe
Anne Hidalgo , candidate à sa succession en 2014, a également estimé sur BFMTV que «si les faits qui lui sont reprochés sont avérés, c'est gravissime».
• Harlem Désir, premier secrétaire par intérim du PS, a jugé samedi à Bordeaux qu'il n'y avait «pas de place pour la polémique», alors que l'UMP dénonce la «permissivité» de la gauche face à la drogue après la mise en examen d'une élue EELV de Paris pour blanchiment d'argent.» «Le maire socialiste du XIIIe arrondissement (Jérôme Coumet) a été d'une totale clarté et d'une extrême fermeté en demandant immédiatement» à son adjointe, Florence Lamblin, «de démissionner», a-t-il expliqué.
• Le député écologiste de Paris
Denis Baupin s'est déclaré «abasourdi» par cette affaire. «Je suis abasourdi, et même triste, parce que je connais bien Florence. Elle est élue d'un arrondissement dont je suis député et c'est une élue motivée, avec des convictions et qui est très présente», a-t-il déclaré sur BFMTV. Avant d'ajouter: «J'ai beaucoup de mal à croire ce que j'entends. Il faut garder beaucoup de conditionnel dans ce qui est dit la concernant et concernant cette affaire. L'enquête est en cours et nous en dira plus».
• Le porte-parole national d'
Europe Écologie-Les Verts, Jean-Philippe Magnen, a affirmé que son parti n'avait «rien à voir» avec cette mise en examen. «Si les faits sont avérés, ils sont graves et il faut qu'ils soient condamnés, a-t-il déclaré. Je souhaite qu'elle ne soit pas coupable, mais si elle l'était, la justice doit faire son travail», a-t-il ajouté. Mais, a-t-il insisté, «ces faits n'ont rien à voir avec EELV ni son activité d'élue».
• Le patron de
l'UMP parisienne, Philippe Goujon, a jugé que les positions des Verts et du PS sur la drogue créent un climat «permissif qui fait que certains ne voient pas la différence entre le licite et l'illicite». Mais la maire adjointe EELV du XIIIe arrondissement de Paris «doit bénéficier de la présomption d'innocence», a ajouté le député-maire du XVe arrondissement.
• Patrick Trémège,
conseiller UMP de Paris et élu du XIIIe arrondissement, a «condamné très fermement le climat de banalisation provoqué par des élus comme les socialistes Jean-Marie Le Guen et Daniel Vaillant ou les Verts Yves Contassot et Denis Baupin, qui ont un discours de permissivité vis-à-vis de la drogue».
• Le responsable du
Front national à Paris, Wallerand de Saint-Just, a dénoncé «la pourriture à tous les niveaux». «On peut l'affirmer: une des premières causes de l'insécurité angoissante qui nous envahit, c'est la corruption généralisée aux plus hauts niveaux. Les cas de cette élue écologiste et des responsables policiers de Marseille nous le prouvent», a-t-il écrit dans un communiqué.