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 57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale

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Jamel
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Jamel


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MessageSujet: 57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale   57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale Icon_minitimeMar 1 Nov - 7:53

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Mardi 1er Novembre 2011

Actualités : 57E ANNIVERSAIRE DE LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE

Une histoire, des polémiques

57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale 01112011

Fallait-il, une fois le consensus autour de l’écriture d’une histoire officielle enfin trouvé, interdire toute autre initiative pour éviter les polémiques ? La question se pose au regard du tollé qu’accompagne la sortie d’un livre ou la moindre déclaration sur la guerre de Libération comme si toute voix discordante n’était pas tolérée.

Nawal Imès- Alger (Le Soir) -

Plus de cinquante années plus tard, les Algériens sont réduits à ne connaître des épisodes entiers de leur histoire qu’à travers des échanges souvent passionnés, faits d’interventions intempestives, de vérités souvent contredites de manière maladroite. L’année qui s’écoule n’aura pas fait exception, apportant son lot de polémiques. C’est ainsi qu’au grand jour, Yacef Saâdi et Louisette Ighilahriz ont étalé au grand jour un différend latent qui les opposait visiblement depuis des années. L’ancien chef de la Zone autonome d’Alger n’a ni plus ni moins émis des doutes sur la qualité de moudjahida d’Ighilahriz. Il jetait ainsi un pavé dans la mare et mettait en émoi la famille révolutionnaire, forçant les uns et les autres à prendre position pour ou contre. Yacef Saâdi, en affirmant n’être pas au courant des activités d’Ighilahriz durant la guerre de révolution, s’attaquait de manière frontale à une figure ayant marqué l’histoire en osant attaquer en justice ses anciens bourreaux. Qu’à cela ne tienne, cela ne la mettra pas à l’abri des accusations graves proférées par Saâdi. Ighilahriz s’est, bien évidemment, défendue. Répliquant à Saâdi, ses propos auront été virulents à la hauteur des attaques dont elle a fait l’objet. Ighilahriz a qualifié Saâdi de voyou. L’opinion publique a assisté à un véritable déballage médiatique. Auparavant, cette même opinion avait assisté à un déballage identique à l’occasion de la sortie du livre de Saïd Sadi Amirouche, une vie, deux morts, un testament. Dans ce livre, le numéro un du RCD, se basant sur des documents de l’époque, affirmait que le MALG et à sa tête le colonel Boussouf et le commandant de l’état-major de l’ALN Houari Boumediène avait dénoncé les colonels Amirouche et Si El Haouès et permis à l’armée française de les localiser. Une version que l’histoire officielle n’avait évidemment jamais mentionnée. Les livres d’histoire indiquent que Si El- Haouès et Amirouche avaient pour mission de contacter le commandement en Tunisie. En route vers Boussaâda, ils tombèrent au champ d’honneur au Djebel Sidi Thameur, le 29 mars 1959, victimes d’un violent accrochage avec les forces ennemies. Son fils Nordine Aït Hamouda, confirmant la thèse défendue par Sadi, affirmait que son père avait été «vendu aux Français par le MALG, c’està- dire par Boussouf et Boumediène en personne. Le corps a été rendu aux Algériens en 1964, déterré d’une caserne près de Boussaâda. Ensuite, le corps a été caché une seconde fois par Boumediène, cette fois au siège de l’état-major de la Gendarmerie nationale». Des déclarations ayant soulevé un tollé. Ali Kafi, l’ancien président du Haut-Conseil d’Etat et colonel de la Wilaya II, ne cachant pas sa colère, répliquait que «Si Amirouche était encore en vie, il aurait exécuté son propre fils ainsi que Saïd Sadi». L’épisode des mises au point aura été long, charriant son lot d’attaques et de contre-attaques et confirmant, une fois de plus, que l’écriture de l’Histoire était loin d’être dépassionnée…

N. I.



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MessageSujet: Le Dessin de DILEM   57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale Icon_minitimeMar 1 Nov - 11:02

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Dilem du Mardi, 01 Novembre 2011 , Édition N°5834



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MessageSujet: Re: 57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale   57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale Icon_minitimeMer 2 Nov - 0:25

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Mardi 1er Novembre 2011

Le président Bouteflika reçoit les vœux à l’occasion du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale


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ALGER - Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu mardi au Palais du peuple à Alger, les vœux d’Ahmed Benbella, ancien président de la République et d’Ali Kafi, ancien président du Haut conseil de l’Etat (HCE), à l’occasion de la commémoration du 57e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.

Le chef de l’Etat a, aussi, reçu les vœux de hauts responsables de l’Etat, d’officiers supérieurs de l’Armée nationale populaire (ANP), des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités nationales et historiques, ainsi que de moudjahidine et moudjahidate.

Des représentants de partis politiques, de la société civile, des cadres de la nation, des personnalités artistiques et sportives, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité à Alger ont, également, présenté leurs vœux au président Bouteflika à cette occasion.

APS
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MessageSujet: Raïna Raïkoum par Kamel Daoud : Un musée qui prend son temps et son thé   57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale Icon_minitimeVen 4 Nov - 5:38

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Jeudi 3 Novembre 2011

Raïna Raïkoum :

Un musée qui prend son temps et son thé

par Kamel Daoud


57ème Anniversaire de la guerre de libération nationale Bouteflika-ben-belle-et-kafi-2e677b9

Reprendre. Sur quoi puisqu'il ne se passe rien ? Dans l'ensemble, c'est à peine si c'est intéressant. A l'est, la Tunisie, qui est passée du faciès débile de Ben Ali à celui hautain et presque méprisant de Ghannouchi. A l'ouest, le Maroc et son éternelle guerre. Au centre ? La réception donnée par Bouteflika à l'occasion du 1er novembre. Dans la grande salle, la bousculade des dignitaires du régime et des invités. Une seule évidence : que des vieux, des « au-delà » sur deux pieds, des centenaires. Les seules jeunes vus étaient les garde-corps. Réformes ou pas, partis ou pas, ouverture ou pas, le Régime reste ce qu'il est et se résume à une seule équation : j'ai pris les armes, je prends la terre. Tout le reste est du blabla. Depuis 1962, l'exercice politique du régime se résume à des sortes de négociations d'Evian, sans fin, entre lui et les nouveau-nés qui arrivaient après la libération. En français dans le texte, cela s'appelle des tergiversations.

Le Régime est un homme né de rien, devenu seigneur par les armes, transformé en propriétaire par l'indépendance. Que va-t-il faire ? Jamais redonner la terre qui est à lui, ni l'argent. Quand lui a sacrifié sa jeunesse, ce peuple n'était pas encore et donc il lui est impossible de s'abaisser à cette évidence. C'est cela sa conviction intime. Dans les pays de la décolonisation récente, les libérateurs sont propriétaires et ce rapport féodal à la terre se rapproche de la mystique presque. Hier donc, vu à la télé, le régime sous la forme de dizaines d'hommes, vieux, tremblant du corps mais encore vifs de l'œil, discutant entre eux, comme depuis toujours et depuis le congrès de la Soummam. Les révoltes « arabes », les révolutions voisines ? Cela se passe ailleurs, très, très loin. Le peuple dehors ? Il mange mieux qu'avant 62 et ceux qui se plaignent sont des agitateurs ou des insolents. Les réformes, un bon plan de Constantine fera l'affaire.

Il ne faut pas être analyste, politologue, observateur pour avoir cet œil du bon paysan et comprendre l'essentiel : ce régime prend son temps et son thé et ne négociera jamais son départ ni sa retraite. Il est là, chez lui avec ses gardiens, ses casernes et ses polices. C'est ce qui était possible de voir lors de cette fête où on a été réduit, en visages écrasés sur les vitres, à interpréter l'absence de Zeroual ou celle de Chadli et la présence d'un Ben Bella.

C'était donc le principal événement de l'Algérie avant-hier : un 1er novembre. Pour le reste de l'actualité dite « arabe », rien de nouveau : les dictateurs arabes se comportent encore une fois comme des malfrats preneurs d'otage. Décodez simplement leurs discours : à chaque fois qu'ils sont menacés, ils expliquent qu'ils vont faire exploser « la région », le pays, le quartier zenga zenga ou le royaume. Le dernier en date fut le boucher de Damas : si vous me touchez, je fais exploser le Moyen-Orient. A comprendre : c'est à moi, ce sont mes serfs, c'est ma terre. Si on m'approche, j'appuie sur le bouton. Langage de terroriste, de preneurs d'otage, de bandits de routes et de voleurs. Nous sommes leurs otages donc. Fallait-il décoloniser, à la limite, s'il fallait passer d'un maître blanc à un contremaître indigène et subir les mêmes avions, les mêmes morts, les mêmes tortures ou les mêmes fausses promesses ? On ne sait plus.


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