Jamel Administrateur
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| Sujet: Nouveaux éléments sur une éventuelle guerre Iran-Israël Mer 15 Aoû - 17:09 | |
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Nouveaux éléments sur une éventuelle guerre Iran-Israël
Mis à jour le 15/08/2012 à 15:35 | publié le 15/08/2012 à 13:19
Le ministre israélien de la Défense civile évoque un conflit d'un mois et se déroulant sur plusieurs fronts. Selon la presse, le gouvernement israélien voudrait lancer son assaut avant la présidentielle américaine de novembre.
«Le front israélien est préparé comme il ne l'a jamais été.» Après le ministre israélien de la Défense, c'est au tour de son collègue de la Défense civile d'évoquer le sujet d'une éventuelle offensive d'Israël contre l'Iran. Dans une interview au quotidien Maariv, Matan Vilnaï estime que l'offensive de l'État juif s'étalerait sur trente jours et que cette guerre se déroulerait sans doute sur plusieurs fronts. Outre l'Iran, Israël devrait sans doute faire face à des ripostes du Hezbollah libanais et des militants palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza. Faisant écho à des propos tenus par le ministre de la Défense, Ehoud Barak, Vilnaï s'attend à ce que des centaines de missiles s'abattent quotidiennement sur les villes israéliennes et fassent jusqu'à 500 morts. «Il pourrait y avoir moins ou plus de morts, mais c'est le scénario auquel nous nous préparons. Il n'y a pas de place pour l'hystérie», assure-t-il. «Tout comme les Japonais sont prêts à être frappés par un tremblement de terre, les Israéliens doivent réaliser que quiconque vit dans ce pays doit s'attendre à des tirs de missiles sur le territoire hébreu», a déclaré Vilnaï, qui sera nommé en septembre ambassadeur en Chine et va être remplacé par un ancien dirigeant des services secrets israéliens. Système d'alerte par messages SMSSelon la presse israélienne, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et Ehoud Barak souhaitent attaquer les sites nucléaires iraniens avant l'élection présidentielle américaine de novembre. Sur le terrain, l'armée israélienne s'active. Les batteries antimissiles disséminées sur le territoire israélien vont être équipées d'un nouveau système améliorant leurs capacités d'interception en vol. Par précaution, les stocks de munitions vont être répartis dans un plus grand nombre de bases afin que les pertes soient limitées en cas d'attaques ciblées de missiles. L'armée a également emmagasiné dans des usines civiles des dizaines de milliers de rations alimentaires de combat et d'autres équipements. Des kits contreantichimiques et bactériologiques sont disponibles pour plus de la moitié de la population. L'armée est aussi en train de tester un système d'alerte par messages SMS pour prévenir la population en cas d'attaques de missiles. Malgré tous ces préparatifs, les États-Unis veulent encore croire qu'Israël n'a pas pris la décision «à ce stade» de mener des frappes aériennes contre les installations nucléaires iraniennes. Interrogé mardi à ce sujet lors d'une conférence de presse, le patron du Pentagone, Leon Panetta s'est voulu rassurant, estimant qu'il y avait «encore de l'espace pour négocier» une solution diplomatique avec Téhéran. Le ministre américain s'est rendu début août à Jérusalem, où son plaidoyer pour laisser le temps aux sanctions et aux négociations sur le programme nucléaire iranien semble manquer de produire son effet. Les États-Unis se sont dits prêts à intervenir militairement contre l'Iran en dernier ressort, une fois la voie diplomatique épuisée. Pour Washington, d'ailleurs, des frappes israéliennes pourraient «retarder mais pas détruire les capacités nucléaires de l'Iran». De son côté, l'Iran affirme ne pas croire à une attaque «stupide» de la part d'Israël. | |
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