La piscine semi-olympique de la ville de SBA, un simplisme confronté à une complexité

9 août 2012

La piscine semi-olympique de la ville de Sidi Bel Abbès, un simplisme confronté à une complexité.



Entamés depuis plusieurs mois, la fin des travaux de la piscine semi olympique du complexe du 24 Février semble ne préoccuper aucunement les gestionnaires de la ville et restent sans lendemains. Une charpente métallique entreposée sur site depuis belle lurette nous pousse à interpeller les responsables, pour nous dire les raisons qui ont poussé le maitre de l’ouvrage de la piscine, à changer la structure de la toiture, qui avait été au départ conçu avec du bois lamellé-collé, matériau noble généralement utilisé pour de tels équipements, donnant une ambiance intérieure ,qui peut être simplement remplacée par une similaire pour vu que l’étude soit entre de bonnes mains professionnelles.

Déposée dans un état lamentable, par manque d’entretien des déshumidificateurs, conçus pour fonctionner dans les ambiances chlorées ou salines que l’on trouve dans les piscines couvertes ou peuvent aussi être utilisés dans tous locaux humides ayant besoin d’une forte déshumidification, permettant de maintenir une hygrométrie de confort pour enlever le maximum d’eau se trouvant dans l’air. D’après nos sources la structure métallique ne peut être posée qu’à la condition de démolir une hauteur non négligeable des poteaux ce qui est aberrant.

Finalement le simplisme de la structure de rechange donnera-t-il l’aspect volumétrique initialement adopté, ou aura-t-on un volume banal imposé, pour des raisons de facilité ; la rouille comme le moisi, finira-elle encore une autre fois dans le futur, par pousser les décideurs à adopter une bâche en toile en PVC. L’autre point crucial qui a fait que la piscine du 24 Février, qui depuis sa réalisation n’a jamais profité continuellement aux Bel Abésiens, est le problème des remontées des eaux au niveau des locaux techniques, dans un état affreux, a-t-il été solutionné par les services techniques.

« BASTA au bricolage », une étude plus sérieuse devrait être préconisée pour enfin arriver à régler définitivement les problèmes qui rongent l’équipement dans son ensemble, avec un choix raffiné de matériaux pour redonner à la piscine son image d’antan et la rendre plus fonctionnelle.

Enfin il est demandé aux autorités locales d’encourager les investisseurs à réaliser au niveau des poches foncières existantes dans le tissu urbain à travers la ville de Sidi Bel Abbes- des équipements récréatifs tels que piscines, cinémas, parcs d’attraction, dont le déficit est noté avec acuité.

Par Citoyen22