Procès : Peine capitale contre Droukdel et 7 autres terroristes

Procès : Peine capitale contre Droukdel et 7 autres terroristes

Par Mourad Arbani | 28/06/2012 | 23:20



Le chef d’Al Qaïda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel a été condamné ce jeudi par contumace à la peine capitale par le tribunal criminel d’Alger.

Sept autres individus jugés lors de ce procès ont été condamnés à la même peine, dont seul un certain Mohamed Toumi était présent à la barre. Ils sont tous accusés d’assassinats, de torture, d’enlèvements et d’attentats à l’explosif. A la barre, deux autres prévenus ont été acquittés.

Concernés par ce procès, les ex-leaders terroristes Hassan Hattab et Saïfi Amari (El Para) n’ont eu droit à un verdict, le juge ne s’étant pas prononcé sur le réquisitoire du procureur général pour «une finalisation de la procédure de contumace étant donné qu’ils sont considérés en état de fuite, conformément au dossier présenté durant le procès».

Le cas de ces deux chefs terroristes restent problématiques pour l’institution judiciaire dans la mesure où le dossier les présente comme en état de fuite, alors qu’ils sont en détention et accusés aussi de constitution d’une association de malfaiteurs, de vols qualifiés et de détérioration de biens de l’État. En plus, bien entendu, des accusations cités plus haut pour leurs acolytes condamnés à mort.

Un accrochage a opposé en 2006 les forces de sécurité à des terroristes près de la localité de Haïzer, dans la wilaya de Bouira. Selon l’arrêt de renvoi, cinq terroristes ont été mis hors d’état de nuire à l’issue de cette opération qui s’est soldée par la mort de quatre terroristes et l’arrestation du cinquième, Mohamed Toumi qui, même blessé a réussi à tuer trois éléments des services de sécurité.

Il donnera les noms de ses acolytes et reconnaitra la responsabilité de son groupe dans plusieurs attentats meurtriers, notamment celui qui a coûté la vie à 12 policiers à Tizi Ouzou ainsi que celui qui s’est soldé par la mort de 12 militaires à Blida en 1993. L’arrêt de renvoi parle également de la participation de l’accusé à l’enlèvement en 1994 de Matoub Lounes.