Jamel Administrateur
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| Sujet: Révélation : «Romy ne s'est pas suicidée», selon une amie Sam 2 Juin - 9:34 | |
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Révélation : «Romy ne s’est pas suicidée», selon une amie
Trente ans après la mort de l’actrice, une amie intime de Romy Schneider, avec qui elle avait passé sa dernière soirée, a décidé de briser le silence. Claude Pétin contredit la thèse du suicide, avancée par la presse de l’époque.
Publié le 02.06.2012, 07h36 L’actrice Romy Schneider est décédée à 43 ans. Il y a quatre jours, on célébrait le 30e anniversaire de la disparition de Romy Schneider. Depuis sa mort brutale à 43 ans, il a toujours été dit que l’actrice s’était suicidée en ingurgitant des barbituriques et de d’alcool. Trente ans après, Claude Pétin, créatrice de mode, une amie intime de l’actrice disparue, belle-sœur du compagnon de la star, Laurent Pétin, affirme publiquement le contraire pour la première fois. Hier, dans « Le 19.45 » de M 6, elle a déclaré, procès-verbal de police à l’appui, que Romy Schneider était décédée « de mort naturelle ». Selon elle, à cette époque de sa vie, la comédienne était heureuse, comptait épouser son ami, et adorait sa petite fille Sarah, âgée de 4 ans.
Romy Schneider a passé ses dernières heures avec vous. Quel était le contexte?
CLAUDE PÉTIN. Romy habitait rue Barbet-de-Jouy et moi tout près, rue de Varenne, dans le VIIe arrondissement de Paris. Tous les soirs, elle venait dîner à la maison. Elle aimait être dorlotée. Elle se sentait très aimée. Ce28 mai 1982, nous avons dîné chez moi, avec son compagnon et mon mari. Elle est arrivée décontractée, en jean et baskets. On a dîné à 20 heures. A minuit, on est passés au salon. Mon mari est allé se coucher et le compagnon de Romy est rentré rue Barbet-de-Jouy. A 3 heures et demie du matin, j’ai dit à Romy : « Il est tard, il faut que tu rentres. » Que s’est-il passé ensuite? Je l’ai raccompagnée chez elle. On a encore passé une heure à parler. Elle a bu de l’eau. Elle avait arrêté de boire et avait toujours une bouteille d’eau à proximité. Elle était heureuse parce qu’elle devait faire la Une de « VSD » comme « la femme la plus séduisante de l’année ». Elle avait un rendez-vous pour une séance photo le matin à 9 heures. Elle m’a dit qu’elle se trouvait « bouffie ». Je l’ai poussée à écrire un mot pour décaler à 13 heures son rendez-vous. Le sommeil ne lui venant pas, je lui ai proposé un demi-Lexomil. Romy me l’a jeté à la figure en me disant : « Tu sais bien que je n’en prends plus, c’est pour cela que je ne dors plus! » Elle aurait pu prendre un tranquillisant après votre départ…
Si elle a refusé mon tranquillisant, ce n’est pas pour en prendre un autre après! Une demi-heure après que j’étais rentrée chez moi, son compagnon m’a téléphoné, catastrophé : « Romy ne respire plus. » Je me suis précipitée chez elle. Elle était dans le petit salon, là où je l’avais laissée, allongée sur la moquette… C’était trop tard? Les pompiers lui faisaient un massage cardiaque. L’électroencéphalogramme était plat. Il faut savoir que Romy n’avait plus qu’un rein. Elle est morte d’un arrêt cardiaque. Le tubage effectué après sa mort a montré qu’elle n’avait pas absorbé de poison. Un commissaire de police a dressé un procès-verbal. Il a écrit : « Cette mort est d’origine naturelle. » Mais pourquoi avez-vous attendu plus de trente ans pour parler? Le documentaire « Un jour, un destin » sur Romy (NDLR, diffusé lundi dernier sur France 2) m’a scandalisée. Il y avait une reconstitution avec une bouteille de rouge pleine ! Depuis sa mort, je n’avais pas voulu parler aux journalistes en souvenir de Romy, qui en voulait à une certaine presse pour avoir raconté en détail la mort de son fils David (NDLR : le 5 juillet 1981, empalé sur un portail en métal). De plus, je ne voulais pas qu’on m’accuse de me faire de la pub… Pourtant, je suis le seul témoin et j’ai souffert de devoir me taire. En parler est une délivrance. Sa fille Sarah (NDLR, Biasini, 34 ans aujourd’hui) va enfin le savoir. Il faudrait que je la voie. Le procureur Laurent Davenas a affirmé à l’époque qu’on avait trouvé de l’alcool et des médicaments sur son bureau…
De l’alcool, c’est incompréhensible. Je répète : elle ne buvait plus que de l’eau. Il y avait une boîte vide de Lexomil ou un médicament de ce genre dans la corbeille de la salle de bains, mais cela ne veut rien dire. _______________________________________________________________________________________________________________ « Mort naturelle » selon le procès-verbalAprès la mort brutale de Romy Schneider, le 29 mai 1982, la presse invoquait l’état dépressif de l’actrice et relayait la thèse d’un suicide. La police avait retrouvé chez elle de l’alcool et des médicaments… Pourtant, les prélèvements effectués après le décès n’ont décelé aucune présence suspecte de produits. De son côté, le procureur de Paris Laurent Davenas avait refusé de faire pratiquer une autopsie « par respect pour Sissi ». Le procès-verbal d’inhumation dressé par le commissaire de police du VII e arrondissement de Paris, assisté d’un médecin, affirmait : « Cette mort est d’origine naturelle. » | |
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