Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: N'acceptant pas la rupture... il tente de tuer son amie : une balle met fin à sept ans d'amour Ven 8 Fév - 10:33 | |
| Faits Divers
N’acceptant pas la rupture… il tente de tuer son amie - Une balle met fin à sept ans d’amour
Publié le 6 février 2013 Illustration Ça a commencé par une belle histoire d’amour mais qui a fini par un drame. La bien-aimée, qui espérait porter la robe blanche, terminera sa vie clouée sur une chaise roulante. Elle est devenue une femme sans voix, ni corps, handicapée à vie, même mentalement. L’auteur du crime n’est autre que celui avec lequel elle voulait faire sa vie.
C’était en 2002 à Djelfa où elle était une brillante lycéenne qui a pu décrocher son bac. Lui était un ingénieur d’Etat. Ils se sont rencontrés et se sont aimés. Encouragée et soutenue par son bien-aimé, la fille décide de poursuivre ses études à l’université d’Alger. Le couple filait le grand amour pendant plus de sept ans. La fille a réussi à décrocher un poste d’enseignante dans un lycée. Et à son grand bonheur, son bien-aimé a pu rejoindre les rangs de la police et a été désigné officier de police judiciaire dans une sûreté de la capitale. Harcelée par sa famille, la jeune fille demanda à son ami d’officialiser leur relation par une demande en mariage. Et qu’elle fut sa déception quand il l’informa que sa mère refuse leur union. La jeune fille ne perd pas espoir devant les promesses de son compagnon de convaincre sa famille et qu’elle sera la seule femme qui partagera sa vie. Mais les jours passaient sans que la relation soit officialisée. Devant la pression exercée par sa famille, surtout après avoir reçu une demande en mariage, la jeune fille âgée alors de 22 ans, se rend à l’appartement du beau-frère de son copain à la cité des Bananiers à l’est de la capitale pour annoncer à ce dernier la rupture de leur relation. Malgré les tentatives de la convaincre de revenir sur sa décision, la victime était restée de marbre : elle allait se marier avec un homme qui s’est présenté chez ses parents et a demandé sa main officiellement. Elle ne pouvait plus l’attendre, même si elle l’aimait. Dans un moment de rage, l’homme n’hésita pas à utiliser son arme de service et tire une balle, la touchant à la tête. La victime s’est présentée cette semaine devant le tribunal criminel près la cour d’Alger. C’est une jeune fille sans voix et sans âme avec un regard perdu accompagnée de sa mère et ses deux frères, qui est venue demander justice. Lui, dans le box des accusés, tête basse, en détention depuis 4 ans, déclara lors de son audition qu’il la considérait comme sa femme. « On menait une vie sereine et je l’aimais ». Interrogé sur les faits, il affirma que la victime a été touchée par une balle perdue sortie de son arme. « Je voulais lui montrer mon arme. Elle avait la phobie des armes à feu. Elle a éclaté en sanglots alors je l’ai prise dans mes bras pour la consoler. Je tenais l’arme avec ma main gauche et c’est suite à une fausse manœuvre qu’une balle est sortie et même-moi j’ai été touché ». La victime, elle, s’exprimait difficilement avec des gestes. Elle affirma que son amant l’a menacé à plusieurs reprises par téléphone. Il a tiré sur elle après une violente dispute. L’avocat de la victime a évoqué l’esprit de vengeance. Dans sa plaidoirie, il affirma que l’auteur avait planifié son plan ce qui confirme l’intention criminelle. Des touffes de cheveux ont été trouvées sur le lieu du crime. Le corps de la victime portait des traces de violences. Les policiers ont découvert la fille en tenue d’intérieur, baignant dans une mare de sang. Il a été condamné à 15 ans de prison ferme alors que le procureur général près le tribunal criminel d’Alger avait requis la peine capitale pour tentative d’homicide volontaire avec préméditation. Le magistrat est revenu sur le rapport du médecin légiste qui a constaté des morsures au niveau de l’épaule et des bras de l’auteur, preuve que la victime a tenté de se défendre d’une agression violente. Après le prononcé du verdict, la victime sort de la salle des audiences, abattue, désespérée. Lui, menotté, n’ose pas regarder en sa direction …Rien ne sera plus comme avant. Neila B. | |
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