Jean-Marc Ayrault nommé premier ministre par Hollande

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Jean-Marc Ayrault nommé premier ministre par Hollande

Mis à jour le 15/05/2012 à 18:11 | publié le 15/05/2012 à 09:08


Le député-maire de Nantes Jean-Marc Ayrault.

VIDÉO - Le député-maire PS de Nantes succédera à François Fillon, qui sera resté cinq ans à Matignon.

Le patron des députés socialistes à l'Assemblée nationale et député-maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, devient le 19e premier ministre de l'histoire de la Ve République. Sa nomination, annoncée par le nouveau secrétaire général de l'Elysée Pierre-René Lemas, intervient quelques heures après la passation de pouvoirs entre François Hollande, investi président mardi, et Nicolas Sarkozy.

Jean-Pierre Jouyet, proche du nouveau président François Hollande et ancien ministre d'ouverture de Nicolas Sarkozy, avait vendu la mèche mardi matin sur RTL. «Je pense qu'il sera nommé tout à l'heure, oui», avait déclaré le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), alors qu'il était pressé de questions par le journaliste Jean-Michel Aphatie sur cette nomination.



«Je pense qu'il y a un favori qui est donné par la presse et qui reste le grand favori», avait encore déclaré le responsable, ami de François Hollande depuis la promotion Voltaire de l'ENA. Interrogé sur ses sources, Jean-Pierre Jouyet avait expliqué qu'il pouvait avoir d'autres sources que la presse, des «sources privées».

Une «gaffe» pour Ségolène Royal

Confirment-elles ce que dit la presse, à savoir que le patron des députés PS est hyperfavori pour Matignon?, l'interrogeait alors Jean-Michel Aphatie. «Je pense qu'il sera nommé tout à l'heure, oui», concède l'ancien secrétaire d'État aux Affaires européennes du premier gouvernement Fillon. Donc «il s'agit de Jean-Marc Ayrault», poursuit le journaliste, «c'est moi qui le dis, c'est pas vous». «Non, c'est vous qui le dites. Mais comme vous êtes bien informé, même mieux que moi, si c'est vous qui le dites, c'est vrai», a ajouté Jean-Pierre Jouyet.

L'ancienne candidate à la présidentielle, Ségolène Royal, avait qualifié la sortie du président de l'AMF de «gaffe» sur RMC-BFMTV. «Ce n'est pas bien», a-t-elle souligné, expliquant que «rien n'est fait». «C'est au secrétaire général de l'Élysée d'annoncer la nomination du premier ministre», a-t-elle conclu.