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| Il s'est exprimé devant les dirigeants du Crif à Paris : BHL assume sa mission sioniste en Libye | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Il s'est exprimé devant les dirigeants du Crif à Paris : BHL assume sa mission sioniste en Libye Mar 22 Nov - 11:52 | |
| Mardi, 22 Novembre 2011 10:00
Il s’est exprimé devant les dirigeants du Crif à Paris :
BHL assume sa mission sioniste en Libye
Par : Djilali BENYOUB
Le philosophe français, Bernard Henri Levy, est passé aux confidences sur son rôle dans la crise libyenne après la mort de Kadhafi. Plus qu’un conseiller comme le présentaient les médias, il dit avoir agi pour le compte du sionisme et d’Israël.Profitant de la tribune de la 1re convention nationale du Crif, dimanche, le philosophe converti, ces dernières années, en reporter de guerre actif, a expliqué son implication dans “l’aventure politique en Libye” motivée principalement par le fait qu’il soit “juif”. “Je ne l’aurais pas fait si je n’étais pas juif”, a-t-il déclaré, selon une dépêche de l’AFP à diffusion limitée. “J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël”, a-t-il affirmé dans son intervention. Accessoirement, il s’est engagé dans ce conflit parce qu’il est français et pour les droits de l’homme et contre l’une des plus grande tyrannies. Il va rectifier plus loin en précisant que le régime de Kadhafi est “le pire ennemi d’Israël”, ce qui est sa véritable motivation. Accessoirement, a-t-il laissé entendre parce qu’“il m’est arrivé parfois d’être fier d’être français”. Aurait-il dit la même chose concernant son engagement dans la guerre en ex-Yougoslavie où il a pris le parti des “pauvres Croates” qu’il filmait dans les tranchées. Il était loin de ses envolées “littéraires” racistes, humiliantes et insultantes sur le Pakistan et les pakistanais. (Sales, les rues hideuses, violents dès qu’on sort de Karachi). Cela sans compter les grossiers mensonges sur la guerre en Géorgie qu’il a rapportés à partir des images de télévision. C’était bien avant “le Printemps arabe”, particulièrement le libyen accompagné par les chasseurs et les Tomahawks de l’Otan, alors que BHL en bon philosophe militaire a “participé à définir des fronts militants auxquels j’ai contribués à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques”. Dans l’ordre, ce qu’il a fait pendant les huit mois du conflit libyen est dicté par trois raisons d’abord en tant que français et “fier de contribuer à ce que mon pays soit à la pointe du soutien à une insurrection populaire débarrassant le monde d’une de ses pires tyrannies”. Ensuite, “la croyance en l’universalité des droits de l’Homme”. Et précisera l’amateur de subtile rhétorique, antimusulman qu’il est “de ceux qui ont toujours eu la tentation de se porter en soutien des victimes”. Un humanisme que démentent ses contradictoires prises de position, ses déclarations et ses écrits. Mais la raison essentielle est loin de cet humanisme et du soutien aux victimes. “Cette raison impérieuse, qui ne m’a jamais lâché, c’est que j’étais juif. C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure (…) je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif”, a-t-il précisé. Il étalera, par ailleurs, ses origines dont il avait fait part le 13 février à Benghazi. “je m’appelle Levy, fils de Levy, je suis le représentant d’une tribu, qui est l’une des plus anciennes et des plus nobles tribus du monde.” Raison pour laquelle il participe à tout ce qui peut et vise à sauvegarder Israël et partant de là, le sionisme. Être français dans sa conception du sionisme est secondaire. C’est dans cette optique qu’il jouera le second du président français, Nicolas Sarkozy, en Libye, parce qu’“on avait affaire à l’un des pires ennemis d’Israël”. Israël qui est un modèle de démocratie… théocratique. Djilali B. | |
| | | Jacques
Messages : 171 Date d'inscription : 09/11/2011 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Il s'est exprimé devant les dirigeants du Crif à Paris : BHL assume sa mission sioniste en Libye Mer 23 Nov - 12:10 | |
| Bonjour,
Ce monsieur BHL est pathétique; on dit qu il est philosophe mais quel est son concept en philo? Le plus grave, c'est que bon nombre de personnes gobe ce que raconte ce personnage! Écrivain, on ne peut pas le nier: une dizaine d'ouvrages (non, pas des oeuvres). Mais en ce qui concerne ses combats moralistes, ils sont - comme ses bouquins - juste pour qu'il se masturbe l'égo chevelu-et-chemise-blanche-style-relooking. Des philosophes politiques contemporains, André GLUCKSMANN, Régis DEBRAY, Luc FERRY par exemple, sont des vrais. BHL a créé la "média-égo-pseudo-philosophie". Ou la manière de se faire valoir en jouant de son look vieux-beau et beau-parleur. Ce n'est pas de la faute de BHL d'avoir agi comme il l'a fait, par exemple comme dernièrement en Libye, contre les musulmans pour lesquels il n'a aucune sympathie particulière loin s'en faut mais aux dirigeants arabes qui donnent cette occasion de contribuer à détruire leurs pays et leurs peuples à ce sanguinaire sioniste qui se dit philosophe. Son leitmotiv, c'est Israël avant tout et la défense de cet Etat tous azimuts contre vents et marées à l'instar de son coréligionnaire DSK. Ce sont des juifs au service exclusif d'Israël plutôt Israéliens que Français.
Amicalement,
Jacques | |
| | | Aladin
Messages : 106 Date d'inscription : 26/10/2011 Localisation : France
| | | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Lettre ouverte à Bernard-Henri Lévy Jeu 8 Déc - 2:40 | |
| Lettre ouverte à Bernard-Henri Lévy
Par Badr’Eddine Mili (*)
Comme le disait Jean-Luc Godard, je savais deux ou trois choses de vous et cela ne m’indisposait pas, outre mesure, car je préférais limiter ma science de vous à ce minima, par respect à ma profession de foi écologique. Je vous savais procureur haineux et propagandiste pro-sioniste, le propos excessif, volontairement provocateur, soigneux de votre image médiatique jusqu’aux extrêmes limites de la stagflation narcissique. Jusqu’ici, rien qui ne soit coutumier de vos coquetteries de star de l’idéologie à deux vitesses, vous faisiez du théâtre à qui voulait bien le suivre. Mais là, avec les déclarations insultantes dont vous avez accompagné vos prestations sur les plateaux des chaînes de télévision françaises en présentant, la semaine dernière, votre dernier ouvrage La guerre … sans l’aimer, vous avez franchi toutes les frontières et toutes les bornes de l’indécence et de la flagornerie.
Excusez-moi, alors, de ne pouvoir demeurer impassible, en tant qu’intellectuel algérien porteur de valeurs nationales et universelles, profondément humaines, face à ce déluge de contrevérités, de contradictions et d’affirmations péremptoires et de m’indigner, avec force, contre le bellicisme arrogant dont vous vous faites le heraut, en troquant votre costume de philosophe de salon contre celui de philosophe guerrier, «embedded» volontaire. Dès le départ, vous prenez la précaution – en l’occurrence bien peu courageuse – d’invoquer l’aura morale de Malaparte qui fut d’abord fasciste, puis anti-allemand, enfin communiste et de Malraux, en rappelant que vous aviez quémandé la caution de l’auteur de La condition humaine, en lui écrivant, avant de partir, il y a quarante ans, au Bengladesh, votre première mission commandée en terre d’Islam. Toutefois, vous feignez d’ignorer qu’André Malraux a été rejoindre le combat d’autres clercs, comme lui, celui de Pablo Picasso et de Féderico Garcia Lorca contre le fascisme franquiste, non pas à bord de porte-avions d’armées régulières, mais dans des «Brigades internationales», sommairement équipées, seulement soucieux de ne pas trahir leur credo de liberté et de progrès, dans la même posture que celle qu’emprunteront plus tard «les justes», les anti-colonialistes, les philosophes engagés qui avaient pour nom Jean Paul Sartre, Jean-Pierre Vidal Naquet, Merleau Ponty, Curiel, Georges Montaron, Hubert Beuve Mery, André Mandouze, «les 121» et plus près de nous, Régis Debray, le compagnon de Ché Guevara, parti soutenir les «Focos» révolutionnaires de l’Amérique latine brimée. Il est, du reste, bizarre que les champs de vos batailles de prédilection soient, par un curieux hasard du destin et de la géographie, situés uniquement en terre d’Islam, Bengladesh, Bosnie-Herzégovine, Afghanistan, Irak, Libye, et Dieu sait quelle autre prochaine destination. En faisant mine d’emboîter le pas à ces grandes consciences vous peinez à chausser des pointures bien plus grandes que la vôtre. Eux n’avaient jamais mesuré leur engagement à deux aunes, ne s’étaient jamais réclamés de deux nationalités, n’avaient jamais téléphoné, au préalable, à Netanyahou, Lieberman et Barack pour obtenir leur verbatim, le feu vert qui vous permettait – à vous – d’embarquer, à l’aise, sur les bâtiments en partance pour «la Cyrénaïque, la Tripolitaine et le Fezzan» ; là où vous dites avoir été rattrapé par les fantômes de vos aïeuls «l’un, berger aux racines algériennes », mort quelque part dans le désert, dans des circonstances que vous vous gardez bien d’élucider, et l’autre – votre père – qui «s’était distingué à Monte Cassino» et qui se serait retrouvé à Tobrouk – dans quelle armée ? celle de l’Anglais Montgomery, la seule à avoir bouté hors de Libye la Wehrmacht de Rommel, «le renard du désert» ? et sur les traces desquels vous cherchez à jouer les «héros», dans une guerre que vous faites par procuration, avec – vantez-vous – pour seul uniforme votre complet noir et votre chemise blanche entouré, quelque part entre le Djebel Nafoussa et Misrata, sur les photos que vous exhibez comme butin, par des gens fâchés avec le rasoir. Dans le large éventail des sensibilités intellectuelles françaises qui va de Péguy à d’Ormesson et d’Aragon à Onfray auxquels la France de l’honneur, de la Résistance et des libertés doit beaucoup, vous occupez avec Finkelkrault, Gluksman, Houelbecq et Zemmour, la peu reluisante place des aigris qui défendent bec et ongles «la grandeur» de la France, non pas la vraie, celle conquise dans les batailles pour la science et le progrès, mais la fausse, celle arrachée, sans gloire, dans les guerres injustes imposées aux peuples colonisés et achevées dans la déconfiture et la débâcle de Diên Biên Phu et de l’Algérie. Des défaites historiques que vous entendez faire oublier en les dissolvant dans les aventures auxquelles vous vous associez, ici et là, dans le monde musulman, à la suite d’un Bernard Kouchner et d’un Wolfowitz, les égéries intégristes de George W. Bush et de Dick Cheney, responsables de la mort d’un million six cent mille Irakiens depuis dix ans. Des défaites sur lesquelles vous voulez prendre une revanche en applaudissant au transfert des cendres de Bigeard au Panthéon et à la commémoration de toutes les guerres, le 11 novembre, promise par les plus hautes autorités de l’Etat français. Que n’eussiez-vous pas montré autant d’entrain, comme Avraham «Abie» Nathan, naguère, en montant à bord des bateaux de la solidarité et de la paix partant au secours d’une Ghaza mortellement blessée, et de dire, en toute justice, que le peuple palestinien est un peuple en danger de perdition et de désagrégation à cause des voies de fait du blocus et de la famine décrétés par l’Etat israélien. Au lieu et place de ce que tout homme intègre eût pu espérer d’un philosophe qui se réclame de la sagesse des Anciens Grecs, vous vous employez à enrichir le droit international en parrainant deux notions hallucinantes : - Premièrement, les opprimés et les victimes, dites-vous, n’ont pas tous les droits, lisez : pas le droit de se défendre ou de résister, les armes à la main.
- Deuxièmement «l’espace n’est plus le terme de l’espèce», autrement dit le droit n’est plus défini par les frontières puisque, selon votre logique, seul le sujet, l’individu et ses libertés comptent et l’espace et les frontières ne sont plus une fatalité, les classes de Marx, les races de Gobineau et les structures de Lévi-Strauss ont été condamnées par l’Histoire, et pourquoi pas prochainement les Nations aussi ; une nouvelle théorie qui ouvre les portes à toutes sortes de prédations. Nous, on veut bien, à la limite, pour «suivre le menteur jusqu’au pas de sa porte», comme dit l’adage algérien, à la condition que cette doctrine «mondialiste » soit valable aussi pour Israël.
Pourquoi alors, toute honte bue, vous fabriquez, de toutes pièces, une exception à votre règle absurde : Israël doit être reconnu dans des frontières sûres et garanties en tant qu’Etat théocratique, avec pour capitale Jérusalem ? Vérité en deçà, mensonge au-delà ? Qui pourrait, après cela, porter un quelconque crédit à des élucubrations dont il ne faut, cependant, pas se gausser, naïvement, car elles vous sont soufflées par vos sponsors qui vous chargent de leur apprêter un habillage philosophique qui fasse moderne et de les couler dans une morale la vôtre – celle du plus fort – qui sauverait les apparences et servirait désormais de socle à un droit d’ingérence et d’intervention politiquement et doctrinalement consacré. En professant de telles outrances : fin sélective des frontières et de la souveraineté des Etats (comme ce fut le cas, en avril dernier, en Côte d’Ivoire), transformation du vieux «droit d’ingérence» de votre ami Bernard Kouchner (un autre pro sioniste) en «droit international non écrit», vous devenez un homme de confrontation, un homme dangereux, dangereux pour l’indépendance des peuples, dangereux pour la paix, dangereux pour le dialogue entre les cultures et les civilisations que vous conservez, malgré tout, par devers vous, comme le grain à moudre dont vous avez besoin pour nourrir la supercherie de la Méditerranée plurielle dont vous continuez à brandir l’étendard – pas de la même façon, malheureusement, qu’Edgar Morin – au nom de la suprématie des valeurs gréco-romaines et judéo-chrétiennes, une autre contradiction dont, vous seul, détenez le secret. Vous n’en êtes d’ailleurs pas à une seule près. Vous vous félicitez, ainsi, du mariage de la carpe et du lapin, cette curieuse alliance entre les islamistes et les partis du centre-gauche nouée ces dernières semaines dans certains pays arabes. De là à ce qu’on vous voie prochainement discourir autour d’une tasse de thé avec Tariq Ramadhan sur un de ces plateaux que vous fréquentez assidûment, il n’y a qu’un pas, déjà franchi par votre alter ego, Finkielkrault qui a montré, il y a un mois, comment lui et le petit-fils de Hassan El-Banna pouvaient, finalement, unir les extrêmes dans de joyeuses épousailles. Au grand dam des peuples qui voient, ahuris, les fruits de leur combat confisqué par une imposture et une conspiration dramatiques. Le plus désespérant est que vous promenez votre cynisme dans tous les médias contrôlés par vos amis sans que les journalistes très complaisants qui vous interrogent ne sursautent et ne vous contredisent. C’est à peine s’ils vous rappellent timidement que Roland Gori vient de faire paraître La dignité de penser et que les artistes américains opposés à la guerre d’Irak ont publié Art and War. Si quand même ! Il y en avait une qui vous avait rappelé que «le bien ne fait pas de bruit et que le bruit ne fait pas de bien» allusion faite à vos gesticulations, remarque que vous avez repoussée d’un revers de la main avec la suffisance du dédain, preuve de la gêne que vous ressentez, quant au bien-fondé des thèses que vous défendez. Allez, Bernard-Henri Lévy trêve de vaines cavalcades à la recherche de la gloriole. Laissez les peuples s’occuper librement de régler leurs comptes à leurs «nazillons» sans interférer dans leur choix ni fixer de calendrier à la chute de leurs potentats. Ils sont seuls maîtres de leur destin et de leur agenda. Et pour bien comprendre le sens du véritable engagement relisez Malraux, Hemingway, Chomsky et Sartre, visionnez Oliver Stone et Michaël Moore et allez prendre des leçons d’humilité chez Gabriel Garcia Marquez qui disait : «Un homme n’a le droit d’en regarder un autre en bas que quand il faut l’aider à se relever.» Allez, Bernard-Henri Lévy, après avoir «triomphé» sans péril, allez regagner, pour votre repos de guerrier de poche, la superbe villa que vous partagez avec Arielle Dombasle sur les côtes de Tanger, encore une terre d’Islam, sur laquelle l’architecte japonais des milliardaires a dessiné pour satisfaire votre gros ego, en mêlant l’eau de sa piscine aux vagues de l’Océan et méditez sur le cuisant échec de votre engagement travesti que vous avez bâti sur la misère des gens et du monde. Si toutefois vous avez encore une conscience, ce dont je doute fort. Quant à moi, je reste bien éveillé, vigilant et plein d’espérance, comme le personnage de mon dernier roman : «incurable parce qu’il n’avait pas l’habitude de tenir quoi que ce soit pour définitif, il se rappelle qu’il ne faut jamais insulter l’avenir quand on veut le construire, rêve après rêve, avec les morceaux de peau arrachés à la chair du temps». Au Café du Bosphore, Faïrouz chantait : «Sa narjioû yawmen ila hayina ; Nous reviendrons, un jour, dans notre rue.»
B. M.
(*) Ecrivain Auteur de La Brèche et le Rempart et Les Miroirs aux Alouettes
Le 7 décembre 2011
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| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Chronique du jeudi : «Les tribus d'Israël» Ven 16 Déc - 9:48 | |
| [/url] Chronique du jeudi : «LES TRIBUS D’ISRAEL»
15 décembre 2011
Djillali C.
Bernard Henry Levy : Un historien «va-t-en-guerre» qui, après avoir rentabilisé sa campagne sur le plan politique –devenu depuis ami intime et proche conseiller de Sarko-, sur le plan ethnique –ayant déclaré publiquement que ce qu’il a fait, il ne l’a fait que pour Israël – vient de la rentabiliser sur un plan mercantile. En effet, il vient de commettre un livre –encore un pamphlet – sur les confidences entre le Président de La Gaule et lui.
BHL est présenté par certains journalistes comme un imposteur intellectuel. Sa réussite ne serait due qu’à un réseau de connaissances bien organisé. Dans un article intitulé « BHL n’est pas seulement ridicule, il est aussi dangereux« , Pascal BONIFACE écrit: « Il est de bon ton, dans de nombreux milieux, de se gausser de Bernard-Henri Lévy et d’affecter à son égard, une indifférence ironique. L’affaire Botul – dont BHL a le culot de s’estimer victime – n’est ni sa première, ni sa dernière escroquerie intellectuelle. La carrière de BHL est faite d’affabulations et de ratés monumentaux, qu’il veuille créer un journal, faire un film, écrire une pièce de théâtre ou un livre. Il y a un écart grandissant entre l’écho médiatique qui lui est donné et la désaffection du public, qui n’est pas dupe. » BHL est également dénoncé dans l’ouvrage Les intellectuels faussaires (éditions JC Gawsewitch, mai 2011) du même Pascal Boniface. « En tête de liste, il y a l’influent Bernard-Henri Lévy, alias BHL le « seigneur et maître des faussaires », dont le « moralisme se mue en Maccarthysme », redoutable dans l’art d’exercer le « terrorisme intellectuel », alors même que ses fiascos retentissant disqualifieraient sur-le-champ bien moins omnipotent que lui. » Madame PEARL a déclaré au sujet de Bernard-Henry Levy qu’il est un homme dont «l’ego détruit l’intelligence» Par ailleurs, le comédien Dieudonné a osé «cracher» une vérité en face : «Ses (BHL) milliards, il les a gagnés dans le commerce du bois précieux africain. Sur place, les gens n’ont plus de bois, ni de milliards. Il leur a tout volé». Bernard-Henri Lévy répondra que Dieudonné est antisémite. Dieudonné réagira lors d’un de ses spectacles par une nouvelle provocation : «Quand tu entends BHL, tu te dis que si, lui, il est philosophe, peut-être que les chambres à gaz n’ont pas existé». Dans le livre-pamphlet qu’il vient de commettre, il se vautre de ses influences sur les décisions de Sarko, à propos de la guerre en Libye et sa volonté de «détruire» coûte que coûte Guedaffi. Il ira jusqu’à rapporter mot à mot les discussions qu’il a eues avec le Président Français, à l’Elysée, heure par heure, date par date, pour montrer à quel point tout ce qui a été fait en Libye, l’a été grâce à lui. Moi, je ne retiens que ce qu’il a dit à la tribune du CRIF à Paris. «Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour mon nom et pour Israël dont Guedaffi était l’ennemi numéro un» Alors, les faux bombardements des civils par l’Armée libyenne brandis ça et là, l’instrumentalisation faite par El Jazeera, la protection des civils, c’était du pipeau. Il se trouvait deux compères dont l’un voulait garantir des dividendes économiques pour son Pays, à l’aune des élections présidentielles et l’autre voulait rendre service à son « peuple élu». Mais le rappel des faits historiques contenus tant dans le Saint Coran que dans la Bible nous apprennent que Dieu Unique -Celui d’Israël (Jacob) , d’Abraham, de Moïse, de Jesus et de Mohammed (QSSSL) – avait déjà statué sur ce Peuple. D’abord la Terre Promise (La Terre de Canaan, actuelle Palestine) ne l’a pas été pour les Juifs. Elle l’a été pour les Tribus issues des 12 Fils de Jacob. En effet, Joseph qui, jalousé par ses Frères fut abandonné en pleine forêt pour être dévoré par des prédateurs, fut sauvé par Dieu lorsque des caravaniers le récupèrent. Emmené en Egypte, il fut vendu comme esclave et mis en prison pour avoir refusé les avances de la compagne de «son maître» qui, pour se venger l’accusa de tentative de viol. Grâce au don d’interprétation des rêves dont Dieu le gratifia, il reussit, après avoir inteprété celui du Roi d’Egypte, de sortir de prison pour être Vizir. Il s’occupa du Trésor du Pays et à l’occasion de la gestion des 7 années de disette prévues par le rêve du roi, il assura le rationnement des populations. C’est ainsi qu’il fit venir ses frères en Egypte. C’est donc les Tribus issues des descendances de Joseph et de ses Frères qui sont considérés comme les Fils d’Israël (Jacob) et qui n’ont rien à voir avec la religion juive qui n’est venue que bien plus tard. Ainsi, Dieu leur recommanda de rejoindre leur Terre, la Terre Promise, La Palestine. La religion juive venue bien plus tard, ses adeptes se comportèrent outrageusement avec Dieu et ses Prophètes (Ils en assassinèrent plusieurs) Ils eurent recours au « Veau d’Or » et bien d’autres comportements qui provoquèrent le courroux de Dieu qui finira par la sentence «Pendant quarante ans, vous errerez sur Terre!» et «Un jour chez Dieu équivaut à cinq mille ans de ce que vous comptez» C’est ce que tu es en train de faire, Bernard-Henri Levy. Oui. Tu continueras à errer sur Terre. Tu ne peux avoir de Patrie. Tu trahiras toujours comme tu as trahi la Patrie qui t’a vu naître et qui t’a adopté : L’Algérie. N’est-ce pas à Beni Saf que tu es né? djillali@bel-abbes.info | |
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