François Hollande à Vincennes : «Rien ne nous arrêtera»

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François Hollande : «Rien ne nous arrêtera»

Mis à jour le 15/04/2012 à 17:31 | publié le 15/04/2012 à 16:35



Le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande a achevé son discours de Vincennes en lançant : «Rien ne nous arrêtera».

"Nous avons à conjurer les peurs", a averti le député de Corrèze. "La droite agite la peur, faute de pouvoir susciter l'adhésion", a-t-il expliqué alors qu'à quelques kilomètres de là, Nicolas Sarkozy galvanisait ses partisans sur la place de la Concorde.

"Le candidat sortant connaît la difficulté de sa situation, il n'est pas regardant sur les arguments susceptibles d'effrayer les Français", a pour sa part accusé François Hollande.

Références à Kennedy

Mais, a-t-il poursuivi dans un discours de près d'une heure sur une scène de 600 m2 digne des rock stars, il ne suffit pas de "récuser" l'adversaire. Il faut "fixer une nouvelle frontière pour une nouvelle France", a-t-il clamé en référence à l'ambition de "new frontier" fixée par John Kennedy avant son élection à la Maison Blanche.

"Nous avons le devoir de victoire. Donnez-moi la force nécessaire le 22 avril pour conduire à la victoire le 6 mai", a-t-il asséné. "La victoire pour le redressement la voulez-vous? La victoire pour la France, la voulez-vous?", a-t-il lancé à son auditoire. "La victoire pour la France ce sera le 6 mai. (...) Nous serons là demain au service de la France."

La France "est la solution"

Reniant le modèle allemand, François Hollande a insisté : "Nous n’avons pas à copier les autres. (...) La France n’est pas un problème, elle est la solution".

"Je sais ce qu’une politique imprudente pourrait provoquer. Mais je ne me soumettrais pas", a-t-il dit. Il a dit vouloir réduire la dette, et a résumé sa feuille de route : "d'abord le redressement, puis la redistribution".

VIDEO. L'intégralité du dicours de François Hollande à Vincennes