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| L'Algérie suit de très près les développements : Les islamistes prennent le dessus au Nord du Mali | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: L'Algérie suit de très près les développements : Les islamistes prennent le dessus au Nord du Mali Mer 4 Avr - 9:39 | |
| Ouest-Tribune Le Premier Quotidien de l'Oranie - Edition du 04.04.2012 L’Algérie suit de très près les développements :
Les islamistes prennent le dessus au Nord du Mali
Voilà qui devrait susciter quelques inquiétudes chez les pays voisins dont l’Algérie: Les islamistes armés semblaient prendre le dessus hier, mardi, sur les rebelles touareg dans le nord du Mali, dont des éléments progressent vers le centre du pays. Pour ce qui concerne la sécurité des Algériens qui y vivent, les services de l’ambassade d’Algérie à Bamako et de son consulat à Gao n’ont enregistré, jusqu’à l’heure actuelle, aucune plainte ou doléance de la part des membres de la communauté nationale établie au Mali, a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani, dans une déclaration. «Le ministère, qui suit de très près les développements que connaît la situation au Mali, est en contact permanent avec notre ambassade à Bamako et notre consulat à Gao pour s’enquérir des conditions de séjour des membres de notre communauté établie dans ce pays frère», a assuré M. Belani. «Notre représentation diplomatique et consulaire est à l’écoute des membres de notre communauté, estimée à deux cents (200) personnes, afin de lui apporter, en cas de besoin, toute l’aide nécessaire à sa sécurité et son bien-être», a-t-il ajouté. Sur le terrain militaire par contre, on souligne des mouvements de rebelles autour de Mopti, ville du centre du Mali sous contrôle gouvernemental et qui marque la limite avec le nord du pays aux mains des rebelles. Mopti est située à peu près à mi-chemin entre Bamako et Tombouctou, une des capitales du nord-Mali et cité historique tombée sous le contrôle des islamistes armés du mouvement Ansar Dine (défenseurs de l’islam) soutenu par des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon des témoins cités par l’AFP. «La ville de Tombouctou a passé sa première nuit d’application de la loi islamique», a déclaré Saliou Thiam, fonctionnaire à la direction régionale du Trésor de Tombouctou. Le leader d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, ex-figure des rébellions touareg des années 1990, a rencontré lundi soir les imams de la ville. «Il a expliqué qu’il n’est pas venu pour l’indépendance, mais pour l’application de la loi islamique. Tout est calme dans la ville», a ajouté M. Thiam. Ses hommes ont lancé une opération de récupération des biens pillés, et invité les propriétaires à venir les récupérer, selon un témoin. Les hommes d’Ansar Dine et d’Aqmi, parmi lesquels un de ses chefs historiques, l’Algérien Mokhtar Belmokhtar dit «Le Borgne », vu au côté d’Ag Ghaly, ont chassé de Tombouctou les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui avait lancé l’offensive à la mi-janvier dans le nord. Le MNLA, mouvement laïc, a pour objectif la création d’un Etat touareg dans le nord, ce qui n’est pas du tout celui des groupes islamistes qui veulent imposer la charia (loi islamique) à tout le Mali. La question est désormais de savoir s’ils parviendront à progresser vers le Sud et à parvenir jusqu’à Bamako. «Aujourd’hui, compte tenu de ce que l’on sait de la situation militaire sur le terrain, je ne vois aucun secteur géographique sur lequel l’armée malienne serait susceptible de stopper l’avancée des rebelles», s’est inquiété M. de Raincourt. Lundi, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, avait jugé qu’il semblait «que cette faction islamiste/jihadiste extrémiste soit en train de prendre le dessus parmi les différentes factions touareg». Le risque est d’autant plus élevé que la junte est totalement isolée et soumise depuis lundi à un embargo diplomatique, économique et financier «total», décidé lundi lors d’un sommet de la Communauté économiques des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Dakar. Sofiane. T | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Qui est derrière la création de l'Etat de L'Azawad ? - Sahel : Danger imminent Mer 4 Avr - 13:49 | |
| QUI EST DERRIÈRE LA CRÉATION DE L'ÉTAT DE L'AZAWAD ?Sahel: Danger imminent
Mercredi 04 Avril 2012
Par Kamel LAKHDAR-CHAOUCHE
La carte géostratégique du Sahel sera chamboulée
Il sagit de savoir quel comportement adoptera ce nouveau voisin de l'Algérie par rapport aux questions sensibles qui marquent cette région.
L'Algérie suit avec un intérêt particulier ce qui se passe à sa frontière avec le Mali. L'annonce, par les rebelles touareg, de la création d'un Etat Azawad en rajoute une couche à une situation déjà très confuse dans cette région longtemps placée sur un véritable volcan sécuritaire. Les conséquences sont nombreuses. La carte géostratégique du Sahel sera chamboulée et le principe de l'intangibilité des frontières héritées du colonialisme sera sacrifié. Qui est derrière la création de cet Etat? Mais ce n'est pas la seule interrogation puisqu'il s'agit de savoir également quel sera le comportement de ce nouveau voisin par rapport à l'ingérence étrangère, au terrorisme et à Al Qaîda aux frontières? Depuis le coup d'Etat du 22 mars, la situation est très confuse au Mali où plusieurs forces armées rivales sont en présence. Ce sont, entre autres, la junte, qui a pris le pouvoir à Bamako, la rébellion touarègue, qui poursuit son offensive dans le nord du pays, les groupes islamistes affiliés à l'organisation terroriste Al Qaîda au Maghreb islamiste (Aqmi), et l'armée régulière, fidèle au président sortant Amadou Toumani Touré, qui est en repli. Mais aussi et surtout, des forces opérant dans l'ombre, liées aux services spéciaux occidentaux. Des spécialistes des questions sécuritaires s'accordent à dire que ce qui se passe, aujourd'hui, était prévisible. Ainsi, des spécialistes des questions géostratégiques s'interrogent: comment se fait-il que le Mali, présenté jusqu'ici comme un exemple de démocratie, qui s'apprêtait à célébrer, le 26 mars dernier, le 21e anniversaire de la révolution soit, confronté à un putsch? Un coup d'Etat aussitôt réprouvé, quasi unanimement, par les opinions africaines. Un putsch d'autant plus incompréhensible que ses auteurs semblaient l'avoir commis avant même d'en concevoir les termes de sa justification...En effet, comment expliquer un coup de force à 5 semaines d'une élection présidentielle? Comment comprendre la logique de cette action dirigée contre un chef d'Etat en fin de mandat et qui n'était pas candidat à cette future présidentielle, prévue pour fin avril? C'est dire à l'évidence que le Mali, occupant le coeur du Sahel, abrite une sorte de guerre froide depuis plusieurs années. Il est devenu le centre de guerre d'intérêts géostratégiques, animés et maintenus par les garants de la «sécurité», qui sont responsables et à l'origine du climat d'insécurité qui y règne. La confuse situation au Mali répond donc à une logique machiavélique, qui menace tout le Sahel: «Il faut qu'il y ait de l'insécurité volontaire pour que l'on cède le passage aux grands de l'insécurité.» Après le Mali, le deuxième plus vaste pays d'Afrique de l'Ouest, le Niger, se trouve menacé de désintégration. L'on peut s'étonner du silence assourdissant qui y sévit. Ainsi, avec la chute de Tombouctou, Gao et Kidal les trois capitales administratives du nord du pays, les rebelles du Mnla contrôlent environ la moitié du territoire, au terme d'une avancée foudroyante de trois jours. Pourtant, c'était justement pour éviter ce scénario que la junte avait renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré, l'accusant d'avoir été incapable d'endiguer l'offensive touarègue depuis janvier. Autrement dit, pourquoi la junte militaire n'a pas lancé, comme sa principale priorité, une offensive décisive contre cette rébellion qui menace l'unité territoriale du pays, on en faisant son cheval de bataille pour la destitution d'ATT? Alors que, d'un point de vue formel, le coup de force du 22 mars devient évanescent, le Mali se trouve divisé, entre le Nord où flotte aujourd'hui le drapeau du Mnla, et un «pouvoir central» à Bamako devenu ectoplasmique ou, à tout le moins, saugrenu... L'ombre de la France plane sur le MaliMais, dans ce dossier malien, l'affaire n'est pas aussi simple... Pour les dirigeants membres de la Cedeao, le désamorçage de ce putsch apparaît, ce 1er avril, comme un intermède vacancier, face à un autre péril, bien plus inquiétant, et qui se déploie, comme un éclair depuis le putsch du 22 mars: la rébellion touaregue du Mnla. Le 30 mars, une semaine après son putsch, le chef de la junte, en désespoir de cause, avait lancé un appel à l'aide étrangère pour la sauvegarde de l'intégrité du territoire malien. A ce sujet, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, installé il y a quelque mois à son poste grâce au soutien militaire de la France, a annoncé lundi à partir du Dakar que «la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a décidé de la mise en place immédiate de sa force militaire d'attente». S'ensuit la déclaration du ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, sur Radio France Internationale (RFI), qui met en évidence la position française quant à la situation prévalant au Mali. «Nous souhaitons que les rebelles du Mnla, qui ont lancé le mouvement, ne soient pas débordés par les uns et par les autres. Que ce soit eux avec lesquels on puisse engager les contacts nécessaires pour mettre sur pied un cessez-le-feu de toute urgence, et engager les négociations et discussions entre les uns et les autres», a-t-il indiqué. Pour ce qui est de la collusion des groupes terroristes, il est à signaler a priori et les Touareg eux-mêmes s'acharnent à le dire et redire: «Il n'y a pas de lien entre Aqmi et les rebelles touareg.» A ce propos, Pierre Boilley, chercheur au Centre d'études des mondes africains (Cemaf) a expliqué: «Il n'y a pas de lien non plus a priori entre les populations touarègues, les Maures etc. et Aqmi est vraiment un corps étranger, enkysté dans la région depuis 2007.» Ce fin connaisseur du Sahel a également indiqué qu'il existe certes, des «mariages» entre Targuis et Maures, mais malgré tout, en général on estime que les Touareg et les Maures ne sont pas des terroristes, relevant que l'Islam qui est pratiqué dans ces régions n'est pas salafiste et qu'a priori, il ne faut pas faire d'amalgame. Et le chercheur de s'interroger: «Pourquoi l'armée malienne s'est déployée largement contre quelques centaines de Targuis, qui effectivement attaquent des villes, mais elle ne s'est absolument pas déployée contre Aqmi?» Dans le même contexte, le porte-parole du Mnla, Hama Ag Sid'Ahmed, dans une récente interview accordée au journal La Tribune de Genève, est catégorique, les Touareg veulent chasser de leur territoire l'armée et Al Qaîda, qu'ils accusent de collusion. «Les Touareg restent le seul rempart possible à l'expansion d'Aqmi. Ils ont, bel et bien, avant la rébellion, dénoncé et alerté l'opinion régionale et internationale sur les relations directes et douteuses existant entre officiels et des chefs terroristes», a-t-il expliqué, soutenant que les négociations conduites dans l'ombre pour la libérations des otages occidentaux détenus par les terroristes au Sahel, en l'occurrence au nord du Mali, en sont une preuve, qu'aucune personne ne peut contester. Il reste que maintes interrogations subsistent quant au pourquoi d'un putsch qui, loin de clarifier la donne malienne, n'aura fait que compliquer la situation et induit la confusion ouvrant la porte à toutes les interprétations. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Une intervention des pays hors champ se profil au Sahel : L'embarras d'Alger face au chaos malien Ven 6 Avr - 2:52 | |
| Jeudi 5 avril 2012
Evènement : Une intervention des pays«hors champ» se profile au Sahel :
L'embarras d'Alger face au chaos malien
Par Salem Ferdi
Aqmi et Ançar Eddine font les unes, le MNLA est presque oublié ou réduit au rôle de comparse. Une communication orientée qui soulève des questions. Les ingrédients médiatiques d'une justification d'une intervention étrangère au Mali sont réunis après l'effondrement de l'armée malienne. L'Algérie peut-elle continuer à refuser l'intervention étrangère dans les affaires du Sahel qu'elle veut réserver aux «pays du champ» ?
Dans une dépêche très généraliste, l'agence Algérie Presse Service indique que le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, a discuté hier avec le commandant des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), le général Carter F. Ham, et le sous-secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Afrique, M. Johnnie Carson, du phénomène du terrorisme et les questions liées à l'Afrique. Outre la coopération bilatérale en matière de la lutte contre le terrorisme, la source citée par l'APS indique des «questions liées à l'Afrique particulièrement la situation au Mali, Libye, Somalie et au Soudan, ont été également à l'ordre du jour
». Il est plus que probable que la situation au Mali ait été le thème le plus abordé en raison de son acuité brulante. On n'en saura pas plus sur ce registre, les responsables algériens n'étant pas connus pour être particulièrement soucieux de bien communiquer. On le mesure d'ailleurs au sujet de l'évolution de la situation au Mali où l'on ne semble pas faire l'effort de «briefer» en off les journalistes nationaux comme cela se passe partout ailleurs. Or, dans l'évolution fulgurante de la situation au Mali, la question de la communication est fondamentale, car c'est elle qui imprime les lectures dominantes et oriente les actions. Le Mali où l'Etat central a été expulsé du nord après que son armée ait été mise en déroute par la rébellion targuie pose de graves questions à l'Algérie. La mise en exergue dans les médias du rôle d'Ançar Eddine et d'Aqmi au détriment du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) a créé du champ pour la justification d'une intervention extérieure. Même les médias nationaux -à défaut d'autres sources d'informations- suivent les orientations des agences de presse occidentale qui donnent une prééminence absolue aux djihadistes. L'AFP MENE UNE «CAMPAGNE D'INTOXICATION ET DE DESINFORMATION» Le MNLA le découvre d'ailleurs à ses dépens et dénonce dans un communiqué les dépêches de l'Afp qu'il qualifie de «campagne d'intoxication et de désinformation». Il affirme se démarquer de l'organisation «Ançar Eddine et autres qui se dressent sur le chemin de la libération de l'Azawad» et qu'il «tient sa position dans la ville de Tombouctou et toutes les autres villes de l'Azawad». L'analyse que l'on peut faire du communiqué du MNLA n'est pas compliquée. C'est l'expression d'une inquiétude de voir l'argument de la menace terroriste incarnée par Aqmi servir de justification à une intervention militaire extérieure. Il n'est pas sûr que ces communiqués suffisent à conjurer une intrusion qui s'ébauche au nom de la préservation de l'intégrité territoriale du Mali (Cedeao) et plus fortement de l'impératif d'empêcher Aqmi de disposer d'un pays. L'Algérie, quant à elle, se retrouve dans un contexte de tension entre plusieurs principes. Le gouvernement algérien a développé un discours selon lequel la gestion des problèmes de sécurité posée par le terrorisme dans la région du Sahel relève de la stricte compétence des «pays du champ» avec un refus de l'intervention extérieure. LE DISCOURS DES «PAYS DU CHAMP» DEBORDE L'évolution de la situation met ce discours -l'énoncé de principes ne suffit pas à fonder une vraie ligne politique- à l'épreuve. La coordination militaire de ces pays du champ a montré qu'elle n'est que virtuelle. Le Mali, un «pays du champ», est pratiquement coupé en deux. Le MNLA, dont les Algériens connaissent les membres pour avoir souvent servi de médiateurs avec Bamako, est mis, médiatiquement au moins, au second plan au profit des djihadistes. Outre la défense de l'intégrité territoriale du Mali, cette donne djihadiste hyper médiatisée crée l'ambiance médiatique propice à une intervention des pays «hors champ». Paris qui est à la pointe dans ce domaine a obtenu des membres de Conseil de sécurité un «accord de principe» pour une déclaration sur le Mali. Cela devrait donner lieu à une «déclaration présidentielle» condamnant le coup d'Etat à Bamako et l'offensive des rebelles dans le Nord, exigeant «le retour à l'ordre constitutionnel», et soutenant les efforts de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pour sortir de la crise. Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, fait du «péril islamiste» un sujet majeur. Il a laissé entendre qu'Aqmi et Ançar Eddine «pourraient envisager de s'emparer de l'ensemble du territoire malien pour en faire une république islamique». «Il faut une réponse régionale au péril islamiste, qui va de la Libye jusqu'au Nigeria. Seule une coopération impliquant l'Algérie, la Mauritanie, les pays de la Cedeao (Afrique de l'Ouest) avec le soutien de la France et de l'Union européenne, pourrait permettre de progresser». Le train d'une intervention extérieure -qui peut d'ailleurs se faire sans difficulté sous couverture de la Cedeao- est en marche. On ne voit pas comment il peut être stoppé. Surtout qu'à la remise en cause du principe sacro-saint de l'intangibilité des frontières s'ajoute le spectre surdimensionné d'un «Etat Aqmi» au Sahel. A moins d'intervenir pour soutenir le MNLA dans un combat qui s'annonce inévitable avec Ançar Eddine et Aqmi avec l'assurance de négocier un statut particulier à l'Azawad dans le cadre du Mali
Mais à ce niveau, il s'agit de pure spéculation
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| Sujet: Re: L'Algérie suit de très près les développements : Les islamistes prennent le dessus au Nord du Mali | |
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