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| Coup d'Etat au Mali : les Etats-Unis jugent la situation «inacceptable» | |
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Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Coup d'Etat au Mali : les Etats-Unis jugent la situation «inacceptable» Mar 27 Mar - 5:22 | |
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Coup d'Etat au Mali : les Etats-Unis jugent la situation «inacceptable»
Publié le 26.03.2012, 21h44 | Mise à jour : 23h05 Plus d'un millier de personnes ont manifesté lundi à Bamako pour dire non à la junte qui a pris le pouvoir au Mali, sérieusement menacée au nord par l'avancée des rebelles touareg et de groupes islamistes armés. Les Etats-Unis ont jugé «inacceptable» la situation au Mali, où un coup d'Etat a renversé jeudi le président Amadou Toumani Touré. «Nous avons pris la décision de suspendre notre aide au gouvernement du Mali dans l'attente d'une résolution de la situation sur le terrain», a déclaré lundi la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.
«Nous souhaitons que le gouvernement élu soit réinstallé aussi vite que possible». Les Etats-Unis continueront toutefois à fournir une aide humanitaire, «mais le reste de notre aide, de gouvernement à gouvernement, va être suspendu», a dit la porte-parole. Des militaires maliens ont pris, jeudi dernier, le pouvoir et occupé la radio-télévision, à Bamako. Des affrontements ont eu lieu durant plusieurs heures. Ils ont dissous les institutions et décrété un couvre-feu pour, selon eux, en finir avec le manque de moyens dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays. Ce mouvement a été condamné par l'ensemble de la communauté internationale. Pendant ce temps, plus d'un millier de personnes ont manifesté lundi à Bamako pour dire «non» à la junte qui a pris le pouvoir au Mali. L'ONU demande aux soldats mutinés de retourner à leurs casernes
Symbole de l'isolement international des putschistes: le Conseil de sécurité de l'ONU a «fermement» condamné lundi le coup d'Etat militaire du 22 mars et exigé que les «soldats mutinés contre le gouvernement démocratiquement élu» du président Amadou Toumani Touré (dit "ATT") retournent dans leurs casernes». Sur le terrain politique, militants et sympathisants du «Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FUDR)», créé dimanche et qui compte plusieurs des principaux partis, se sont retrouvés à la bourse du travail de la capitale malienne pour un rassemblement qui s'est déroulé sans incident. «Sanogo, dégage!», criait la foule à l'adresse du capitaine Amadou Sanogo, chef de la junte. «Libérez l'ORTM», la radio-télévision publique, scandaient encore les militants. Les rues de Bamako se sont animées lundi, avec la réouverture de nombreux commerces. La junte a partiellement rouvert les frontières aériennes et terrestres, notamment pour permettre l'acheminement des denrées de première nécessité et du carburant. Le véritable test sera mardi, qui doit marquer selon les putschistes la reprise du travail dans les administrations et le secteur privé. Dimanche soir, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE, junte) avait mis en garde contre tout débordement à l'occasion de cette manifestation lundi, férié au Mali pour célébrer le 26 mars 1991. Un coup d'Etat militaire conduit par un certain Amadou Toumani Touré mettait fin ce jour-là à deux décennies de dictature du général Moussa Traoré, après un soulèvement populaire durement réprimé. «ATT» avait très vite remis le pouvoir à un régime civil avant d'être démocratiquement élu en 2002. Et le coup d'Etat du 22 mars dernier a suspendu le processus politique dans le pays, à quelques semaines de la présidentielle prévue le 29 avril. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Mali : la junte adopte une Constitution Mer 28 Mar - 5:56 | |
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Mali : la junte adopte une Constitution
Mis à jour le 28/03/2012 à 07:40 | publié le 28/03/2012 à 07:02
La junte militaire est conduite par Le capitaine Amadou Sanogo. La junte au pouvoir au Mali, qui avait suspendu la Constitution après son coup d'État du 22 mars, a annoncé hier soir avoir adopté un nouvel "acte fondamental", par lequel elle s'engage à ce que ses membres ne se présentent pas aux prochaines présidentielle et législatives.
Le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l' État (CNRDRE, junte) "a adopté l'acte fondamental" composé de quelque 70 articles qui, durant la période de transition, "sera exécuté comme Constitution de l'État", indique le texte lu par un militaire sur la télevision publique. Le préambule stipule que le peuple malien "affirme solennellement sa détermination de perpétuer un État de droit et de démocratie pluraliste dans lequel les droits fondamentaux de l'Homme (...) sont garantis". La junte a renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré à quelques semaines de la présidentielle du 29 avril, s'attirant une réprobation internationale unanime et la condamnation de la quasi-totalité de la classe politique malienne. La junte s'exclut des législatives"Toute personne ayant été membre" du CNRDRE "et du gouvernement ne peut être candidate aux élections" législatives et présidentielle que le nouveau pouvoir prévoit d'organiser, indique cette Constitution, qui ne précise pas la date de ces scrutins. Pendant la transition, d'une durée indéterminée, la junte et son chef, le capitaine Amadou Sanogo, auront la haute main sur les affaires de l'Etat, même si la formation d'un gouvernement est prévue. Le CNRDRE est "l'organe suprême de la transition", composé de "26 membres issus des Forces armées et de sécurité" et de "15 membres issus des forces vives de la nation", précise le document, sans plus de détail. Le chef de la junte "assume les fonctions de chef de l'Etat" et nomme le gouvernement. Le front formé contre la junte, regroupant de nombreux partis et associations, a annoncé mardi vouloir "engager sans délai le dialogue" avec les putschistes pour "faire échec au coup d'Etat" et obtenir le retour des militaires dans les casernes. L'annonce de cette Constitution montre que le nouveau pouvoir n'entend pas céder la place malgré les appels en ce sens lancés à l'intérieur et à l'extérieur. Un sommet extraordinaire des chefs d'Etat ouest-africains a décidé mardi de l'envoi dans les 48 heures d'une délégation de plusieurs présidents pour "permettre un retour rapide à l'ordre constitutionnel" au Mali. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Mali : le président renversé dit ne pas être prisonnier Jeu 29 Mar - 3:40 | |
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Mali : le président renversé dit ne pas être prisonnier
Publié le 28.03.2012, 19h05 | Mise à jour : 20h19 Le président malien Amadou Toumani Touré, renversé le 22 mars par un coup d'Etat militaire, a affirmé mercredi à l'AFP qu'il était actuellement "à Bamako" et "pas prisonnier" Le président malien Amadou Toumani Touré (dit ATT), renversé le 22 mars par un coup d'Etat militaire, a affirmé mercredi à l'AFP qu'il était actuellement «à Bamako» et «pas prisonnier» des militaires qui ont pris le pouvoir. «Je suis bien à Bamako, et Dieu merci ma famille et moi, nous nous portons tous bien», a affirmé lors d'une courte conversation téléphonique avec un journaliste de l'Agence France Presse le chef de l'Etat déchu, dont on ignorait quel était le sort exact depuis le putsch du 22 mars par des militaires.
Interrogé sur le lieu où il se trouve actuellement, le président Amadou Toumani Touré a répondu : «est-ce bien la peine? Ce qui est important de savoir, c'est que je ne suis pas prisonnier. Je suis bien évidemment ce qui se passe. Je souhaite de tout mon coeur que la paix, la démocratie, triomphent au Mali. Je n'ai rien d'autre à dire pour le moment». Le sort exact du président Touré alimente depuis une semaine toutes les incertitudes, alors qu'on ignorait sa localisation exacte, et s'il était prisonnier des mutins ou s'il restait sous protection de soldats loyalistes. Le chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo, avait assuré qu'il se portait «bien» et était «en sécurité», sans donner aucune autre précision. Mardi, le ministère français des Affaires étrangères avait annoncé que l'ambassadeur de France à Bamako, Christian Rouyer, avait «pu s'entretenir par téléphone avec le président ATT qui l'a rassuré sur son sort». Le ministère s'était cependant refusé à tout autre commentaire. Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara avait également indiqué lui avoir «parlé» mardi matin, gardant lui aussi le secret sur sa localisation. Mais la communauté internationale s'inquiète de la situation qui demeure confuse. | |
| | | Jamel Administrateur
Messages : 14896 Date d'inscription : 25/10/2011 Localisation : Lyon
| Sujet: Mali : les rebelles prennent Gao, la junte au pouvoir acculée Dim 1 Avr - 9:42 | |
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Mali : les rebelles prennent Gao, la junte au pouvoir acculée
Publié le 01.04.2012, 09h36 | Mise à jour : 10h33
L'avancée des rebelles est d'autant plus grave pour la junte en place qu'elle avait justement invoqué l'échec du régime précédent à mater la rébellion touareg pour renverser le 22 mars le président Amadou Toumani Touré.. Les rebelles touareg progressent rapidement au Mali. Ils ont finalement pris la ville de Gao, principale ville du Nord du pays, au terme d'une journée de combat. Le chef de la junte militaire au pouvoir depuis le 22 mars au Mali avait ordonné dans la nuit à l'armée malienne de «ne pas prolonger les combats» à Gao, laissant de facto la ville ouverte aux rebelles qui l'ont attaquée dans la matinée.
Les rebelles du Le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) affirment également «cerner» la garnison de Tombouctou. Si cette dernière tombe, alors l'essentiel du nord-est du pays sera aux mains des rebelles touareg et de groupes islamistes qui mènent depuis la mi-janvier une vaste offensive pour «libérer» les territoires de l'Azawad, berceau des Touareg. Une situation d'autant plus grave pour la junte en place qu'elle avait justement invoqué l'échec du régime précédent à mater la rébellion touareg pour renverser le 22 mars le président Amadou Toumani Touré. Gao «libérée», Tombouctou «cernée» selon les rebelles. Ces derniers ont annoncé ce dimanche «la libération complète» de la région de Gao, une information corroborée par le camp d'en face. «Au regard de la situation des populations au voisinage» de la zone des affrontements, «les forces maliennes ont décidé de ne pas prolonger les combats», avait déclaré samedi soir le capitaine Amadou Sanogo, peu après avoir pourtant annoncé que l'armée avait repoussé l'assaut rebelle. Dimanche matin, le MNLA annonçait également sur son site que «son état-major cerne la ville de Tombouctou pour déloger le reste de l'administration politique et militaire malienne (...)». Selon des témoins, interrogés au téléphone depuis Bamako, des tirs ont été signalés dimanche matin en provenance de la périphérie sud-est de Tombouctou, qui ont cependant baissé d'intensite. Les rebelles touaregs ? Ansar Dine, MNLA et l'Aqmi. Les rebelles touaregs, dont l'identité exacte reste à préciser, avaient pénétré dans la matinée dans la ville de Gao, qui abrite l'état-major de l'armée malienne pour toute la région Nord, à un millier de km au nord-est de Bamako.Selon des témoins, des islamistes ont participé à l'assaut, dont certains s'en sont pris à des débits de boissons, et criaient «Ansar Dine», du nom du groupe armé du chef touareg Iyad Ag Ghaly, l'une des principales composantes de la rébellion. Le «Mouvement pour l'unité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao)», une dissidence d'Aqmi dirigée par des Maliens et des Mauritaniens, a revendiqué auprès de l'AFP sa participation à l'attaque. Des soldats réguliers rejoignent les rebelles. Le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), le grand groupe rebelle touareg a par ailleurs affirmé, via son site internet, que l'ancien chef des forces gouvernementales à Kidal, le colonel-major Elhadji Ag Gamou, lui-même touareg, avait rejoint les rangs de la rébellion «avec toutes les troupes sous son commandement». Un dialogue régional. Bamako semble encore hors de portée de la rébellion, mais l'offensive foudroyante des rebelles menace plus que jamais la junte, totalement isolée sur la scène internationale depuis son coup d'Etat contre Touré. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) menace toujours d'imposer un embargo «diplomatique et financier» si l'ordre constitutionnel n'est pas rétabli d'ici lundi. Trois représentants de la junte de sont d'ailleurs rendus samedi à Ouagadougou, où ils ont rencontré le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne, marquant ainsi le début d'un véritable dialogue entre les mutins et les chefs d'Etat de la région. Samedi matin, le président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, a annoncé la mise en alerte d'une «force d'intervention» régionale de 2.000 hommes. | |
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